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Citations de Mark Twain (651)


Mark Twain
Si les animaux pouvaient parler, le chien serait un compagnon plein d'une franchise maladroite mais le chat aurait la rare élégance de ne jamais dire un mot de trop.
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L'homme est *l'animal religieux*. Il est le seul animal religieux. Il est le seul animal à détenir la vraie religion, même plusieurs. Il est le seul animal qui aime son prochain comme lui même et qui lui tranche la gorge si sa théologie n'est pas correcte. Il a fait du monde un cimetière en voulant œuvrer de son mieux pour adoucir le chemin de son frère vers le bonheur et vers le ciel.

*en italique dans le texte.
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Mark Twain
La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité.
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Mark Twain
Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit.
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Mark Twain
Son whisky était si extraordinaire que quand il en buvait, il parlait écossais.
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Le visage de Tom se crispa, il baissa les yeux. Tante Polly souleva son neveu par la "poignée" prévue à cet effet : son oreille.
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"Ils se remirent à marcher sans but, au hasard, puisqu'il ne leur restait rien d'autre à faire . Un moment l'espérance parut renaître, sans raison, simplement parce que l'espoir est chose naturelle chez les êtres humains tant qu'il n'a pas été émoussé par l'âge et l'expérience."

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Mark Twain
Quand j'étais jeune, j'étais capable de me souvenir de n'importe quel événement, qu'il se soit produit ou non. Mais aujourd'hui, mes facultés ne seront plus ce qu'elles étaient. Et bientôt, je serais à peine capable de me souvenir de ce qu'il ne s'est jamais produit. Il est très triste de décliner de la sorte, mais tel est notre sort, on n'y peut rien.
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« Tom ! »
Pas de réponse.
« Tom ! »
Pas de réponse.
« Je me demande où a bien pu passer ce garçon… Allons, Tom, viens ici ! »
La vieille dame abaissa ses lunettes sur son nez et lança un coup d’œil tout autour de la pièce, puis elle les remonta sur son front et regarda de nouveau. Il ne lui arrivait pratiquement jamais de se servir de ses lunettes pour chercher un objet aussi négligeable qu’un jeune garçon. D’ailleurs, elle ne portait ces lunettes-là que pour la parade et les verres en étaient si peu efficaces que deux ronds de fourneau les eussent avantageusement remplacés, mais elle en était très fière. La vieille dame demeura un instant fort perplexe et finit par reprendre d’une voix plus calme, mais assez haut cependant pour se faire entendre de tous les meubles :
« Si je mets la main sur toi, je te jure que… »
Elle en resta là, car, courbée en deux, elle administrait maintenant de furieux coups de balai sous le lit et avait besoin de tout son souffle. Malgré ses efforts, elle ne réussit qu’à déloger le chat.
« Je n’ai jamais vu un garnement pareil ! »
La porte était ouverte. La vieille dame alla se poster sur le seuil et se mit à inspecter les rangs de tomates et les mauvaises herbes qui constituaient tout le jardin. Pas de Tom.
« Hé ! Tom », lança-t-elle, assez fort cette fois pour que sa voix portât au loin.
Elle entendit un léger bruit derrière elle et se retourna juste à temps pour attraper par le revers de sa veste un jeune garçon qu’elle arrêta net dans sa fuite.
« Je te tiens ! J’aurais bien dû penser à ce placard. Que faisais-tu là-dedans ?
– Rien.
– Rien ? Regarde-moi tes mains, regarde-moi ta bouche. Que signifie tout ce barbouillage ?
– Je ne sais pas, ma tante.
– Eh bien, moi je sais. C’est de la confiture. Je t’ai répété sur tous les tons que si tu ne laissais pas ces confitures tranquilles, tu recevrais une belle correction. Donne-moi cette badine. »
La badine tournoya dans l’air. L’instant était critique.
« Oh ! mon Dieu ! Attention derrière toi, ma tante ! »
La vieille dame fit brusquement demi-tour en serrant ses jupes contre elle pour parer à tout danger. Le gaillard, en profitant, décampa, escalada la clôture en planches du jardin et disparut par le chemin. Dès qu’elle fut revenue de sa surprise, tante Polly éclata de rire.
« Maudit garçon ! Je me laisserai donc toujours prendre ! J’aurais pourtant dû me méfier. Il m’a joué assez de tours pendables comme cela. Mais plus on vieillit, plus on devient bête. Et l’on prétend que l’on n’apprend pas aux vieux singes à faire la grimace ! Seulement, voilà le malheur, il ne recommence pas deux fois le même tour et avec lui on ne sait jamais ce qui va arriver. Il sait pertinemment jusqu’où il peut aller avant que je me fâche, mais si je me fâche tout de même, il s’arrange si bien pour détourner mon attention ou me faire rire que ma colère tombe et que je n’ai plus aucune envie de lui taper dessus. Je manque à tous mes devoirs avec ce garçon-là. Qui aime bien, châtie bien, dit la Bible, et elle n’a pas tort. Je nous prépare à tous deux un avenir de souffrance et de péché : Tom a le diable au corps, mais c’est le fils de ma pauvre sœur et je n’ai pas le courage de le battre. Chaque fois que je lui pardonne, ma conscience m’adresse d’amers reproches et chaque fois que je lève la main sur lui, mon vieux cœur saigne. Enfin, l’homme né de la femme n’a que peu de jours à vivre et il doit les vivre dans la peine, c’est encore la Bible qui le dit. Rien n’est plus vrai. Il va de nouveau faire l’école buissonnière tantôt et je serai forcée de le faire travailler demain pour le punir. C’est pourtant rudement dur de le faire travailler le samedi lorsque tous ses camarades ont congé, lui qui a une telle horreur du travail ! Il n’y a pas à dire, il faut que je fasse mon devoir, sans quoi ce sera la perte de cet enfant. »
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Mark Twain
On ne se débarrasse pas d’une habitude en la flanquant par la fenêtre ; il faut lui faire descendre l’escalier marche par marche.
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Mark Twain
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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Mark Twain
La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir
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Mark Twain
Si vous recueillez un chien affamé et le rendez heureux, il ne vous mordra pas. C'est la principale différence entre un chien et un homme.
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Mark Twain
La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir.
Kindness is the language which the deaf can hear and the blind can see.
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Le bulletin terminé, le révérend Sprague s’attaqua à la prière du jour. Quelle belle et généreuse prière, et si détaillée, si complète ! Le pasteur intercéda en faveur de l’église et de ses petits enfants de la congrégation ; en faveur des autres églises du village ; en faveur du village lui-même, du comté, de l’État, des fonctionnaires, des États-Unis, des églises des États-Unis, du Congrès, du Président, des fonctionnaires du gouvernement, des pauvres marins ballotés par les flots courroucés, en faveur des millions d’êtres opprimés par les monarques européens et les despotes orientaux, de ceux qui avaient des yeux et ne voulaient pas voir, de ceux qui avaient des oreilles et ne voulaient pas entendre, en faveur des païens des îles lointaines. Il acheva sa prière en souhaitant que ses vœux fussent exaucés et que ses paroles tombassent comme des graines sur un sol fertile. Amen.
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Mark Twain
Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures.
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Non loin de là, une stalagmite s'élevait, lentement édifiée à travers les âges par l'eau qui coulait goutte à goutte d'une stalactite. Le prisonnier avait brisé la pointe de la stalagmite et y avait placé une pierre dans laquelle il avait creusé un trou pour recueillir la goutte précieuse qui tombait là toutes les trois minutes avec la régularité d'une clepsydre. Une cuillérée en vingt-quatre heures. Cette goutte tombait déjà lorsque les pyramides furent construites, lorsque Troie succomba, lorsque l'Empire romain fut fondé, lorsque le Christ fut crucifié, lorsque Guillaume le Conquérant créa l'empire britannique, lorsque Christophe Colomb mit à la voile, lorsqu'eut lieu le massacre de Lexington. Elle tombe encore. Elle continuera de tomber lorsque tout ce qui nous entoure aura sombré dans la nuit épaisse de l'oubli. Tout sur cette terre a-t-il un but, un rôle à jouer pour le futur ? Cette goutte n'est-elle tombée patiemment pendant cinq-mille ans que pour étancher la soif d'un malheureux humain ? Aura-t-elle une autre mission dans dix-mille-ans ? ...
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Mark Twain
Les hommes d'état inventeront des mensonges bon marché, mettant le blâme sur la nation qui est attaquée, et chaque homme sera heureux de ces faussetés apaisantes pour la conscience, et les étudiera diligemment, et refusera d'examiner toute réfutation d'entre eux ; et ainsi il se convaincra que la guerre est juste, et remerciera Dieu pour le meilleur sommeil qu'il jouit après ce processus d'auto-déception grotesque.
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Le lendemain, Tom Sawyer se sentit tout désemparé. Il en était toujours ainsi le lundi matin car ce jour-là marquait le prélude d'une semaine de lentes tortures scolaires. En ces occasions, Tom en arrivait à regretter sa journée de congé qui rendait encore plus pénible le retour à l'esclavage.
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Mark Twain
Il n'y a que la vanité et la désinvolture de l'homme pour croire qu'un animal est muet parce que nos perceptions limitées ne nous permettent pas de l'entendre.
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