En ce qui concerne la dimension magique du film, le génie du duo créatif [MinaLima] est de partir de la réalité et de l’ « emmener un cran plus loin. Notre crédo est de partir de cette réalité et de la modifier à 20%, pas plus, explique Mina. Inutile de la modifier à 100% car, dans ce cas, le public n’a plus la possibilité de se projeter. Ce que nous voulons, c’est que les spectateurs attendent la lettre de Poudlard ou s’imaginent travaillant au MACUSA, et ils peuvent le faire si nous ancrons l’univers dans le réel. »
Comme une grande partie de mes semblables, je suis tombé amoureux de l’univers magique de Harry Potter créé par J.K. Rowling. A la sortie de chacun des films, je me suis précipité au cinéma pour le plaisir de m’immerger totalement dans son univers. J’étais émerveillé par l’immense talent déployé par l’équipe de production et de réalisation de Harry Potter – David Heyman, David Yates et Stuart Graig pour ne citer qu’eux – et bien sûr par les acteurs eux-mêmes, pour adapter les livres en films avec un tel brio. J’étais un vrai fan. Imaginez mon enthousiasme quand j’ai été choisi pour jouer le rôle de Norbert Dragonneau dans les Animaux Fantastiques.
Eddie Redmayne
On me demande souvent: «Mais quand vas-tu enfin tourner un film avec des personnes réelles ?» Comme je ne sais pas très bien ce que signifient des mots comme «normal» ou «réel », je réponds : «Qu'est-ce que la réalité ? » ou «Qu'est-ce que la normalité ?» J'aime les contes de fées parce qu'ils comportent des images extrêmes, mais aussi parce que leur signification est donnée à travers un filtre abstrait. Certains la percevront, d'autres pas, tant pis. Si on me demande : «Mais où Edward s'est-il procuré la glace ?», je réponds sans attendre: «Allez donc revoir Tels pères, telle fille'. » Je préfère la métaphore, l'abstraction, le symbolisme, de manière générale. J'attends qu'une oeuvre me touche par le biais de l'inconscient plutôt que par celui de l'intellect. Je veux bien théoriser, mais après coup.
Nous voilà partis pour une nouvelle grande aventure, déclare David Heyman. Je pense que ce film possède tous les ingrédients pour devenir quelque chose de vraiment très original. C'est exactement comme pour le premier Harry Potter : on ne sait pas où ça va nous mener, mais c'est très excitant et je pense qu'il y a une infinité de suites possibles. Enfin, peut-être pas une infinité, mais au moins deux ou trois.
Ils voulaient une fin plus optimiste, alors que je n'avais jamais envisagé celle-ci comme étant pessimiste. C'est drôle, mais je trouve ça plus réjouissant quand on laisse l'imagination travailler. J'ai toujours ressenti les happy ends obligatoires comme une dérive psychotique.
Tim Burton.
« Je suis le père de tous mes films, et ils sont tous mes enfants. » (p. 158)
Any piece of work that has been around for such long period of time must have some emotional resonance and Alice in Wonderland captures that dream state, and that internal quality about why we use fairy tales or folk tales to figure things out in our life and culture. (...) It's that journey of discovery, of getting oneself together, that fantasy and fairy tales are so good at. And while some people still look upon them as completely unrealistic, for me they're more real than most things that are perceived as real.
-Tim Burton
Tim est un artiste, un génie, un excentrique, un fou et un ami brillant, courageux, drôle jusqu'à l'hystérie, loyal, non conformiste et franc du collier.