Citations de Marisa Kanter (44)
Mon regard se pose sur le dernier devoir blanc, qui frise les 600 points sur 800 en maths. Je ne vaux que 600. Un résultat médiocre... Comment ne pas se mettre la pression quand l'université de mes rêves risque de rejeter ma candidature avant même d'avoir lu la partie sur Livres & Cupcakes ? Des milliers de personnes postulent chaque année, au point que le nombre d'admis diminuent chaque année. Avant d' être quelqu'un, je ne suis donc qu'un numéro.
L'amitié, ça n'a rien de simple. C'est difficile, énervant, génial, fragile, durable, impossible... Mais ça en vaut la peine.
Toujours.
A ses yeux c'est un triangle.
Mais moi je sais qu'il s'agit d'une simple ligne -- et ce depuis toujours.
Se séparer d'un livre n'est jamais facile. Surtout pour ceux dont j'ai discuté et débattu pendant des années avec mes amis. Nash acceptera t-il encore de me parler s'il apprend que j'ai fait don à la ville des deux premiers tomes de la série La Reine de pierre qu'il m'avait chaudement recommandé? Ne comptez pas sur moi pour lui annoncer la nouvelle...
Une amitié - une vraie -, ça ne se construit pas en un jour. Le chemin est pavé de maisons Barbie détruites, de hurlements sur un parking de cinéma et d'erreurs - parfois terribles. L'amitié, c'est un chaos de lignes tracées dans le sable, de loyautés remises en question et de réponses difficiles par messages. C'est oser se comparer et exposer ses insécurités.
Mais l'amitié, c'est aussi jouer au bowling selon ses propres règles. Rire à en avoir mal au ventre et les joues baignées de larmes. C'est savoir qu'on peut compter sur quelqu'un, des personnes en chair et en os à travers tout le pays, qu'un texto ou un appel suffit à rameuter. C'est avoir moins peur de sombrer dans les ténèbres quand on a des guides pour nous aider à progresser dans le noir.
L'amitié, ça n'a rien de simple. C'est difficile, énervant, génial, fragile, durable, impossible... Mais ça en vaut toujours la peine.
Toujours.
Trouver les mots justes, formuler la phrase parfaite a toujours tenu de l'obsession chez moi. Tant et si bien que j'en oublie parfois que ce n'est pas grave de se tromper, tant que l'on parle avec sincérité.
Le plan n’est pas parfait, mais j’ai enfin accepté que rien ne le sera jamais, qu’il n’y aura pas de bon moment pour lui avouer la vérité. Je ne peux pas empêcher notre relation d’évoluer. Et honnêtement, je n’en ai pas envie.
Je veux qu’il sache, qu’il me connaisse vraiment.
Créer du contenu que les internautes apprécient et qui leur donne envie de lire ? Il n’y a rien de plus agréable au monde.
Je contemple l'ampleur des dégâts. Si j'entasse les vêtements sur le lit, est-ce mieux ? Peut-être devrais-je me débarrasser de tout ce qui me procure plus de joie ? Sans rire, j'aurais dû m'en remettre à Marie Kondo à Charlotte, AVANT de me lancer le défi de caser le contenu entier de mon placard dans une seule valise, rien que pour voir si j'en étais capable.
... ce que je préfère dans la vie de Kels, c'est sa simplicité. Mon double imagine des cupcakes inspirés de couvertures de livres, chronique des romans YA et sait toujours exactement quoi dire. Elle ne parle jamais à tort et à travers, ne se laisse jamais entraîner dans la spirale infernale de ses pensées, ne manque jamais de tact..
C'est tout le problème, avec les mots... Dans ma tête, c'est différent : puissants comme des sortilèges,ils me permettent d'articuler des pensées éloquentes et passionnées. Sur le papier, ils se font musique - cliquetis de clavier, crissement du stylo sur la feuille. Ah, la beauté de la touche " Supprimer ", la finalité d'un trait de gomme ! Sur la page, les phrases qui naissent dans mon esprit chantent, emportées dans une valse de diction ciselée et de rythmes subtils.
Mais à haute voix ? Il n'y a rien de pire que les mots.
Ma grand-mère m’a guidée à travers les grandes étapes de la vie de Kels - la création du blog, le choix des ustensiles de cuisine, son avis sur mes publications et ses corrections jusqu’à ce qu’écrire des tweets et des billets devienne pour moi aussi naturel que respirer.
Essaie de distinguer l’œuvre de l’artiste. Concentre-toi sur les bons souvenirs. C’est important pour moi.
C’est grâce à ce bouquin qu’on est devenu amies, je te rappelle.
Du moins, pas tout à fait. Elle est une facette de moi romancée, pas la réalité.
Je suis intimement persuadée qu’on peut être ami avec quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré. De là à tomber amoureux ?
Mamie. Tout ce que je sais de l’édition, je le tiens d’elle. C’est grâce à elle que je veux travailler dans ce milieu, que j’ai la conviction profonde de vouloir gagner ma vie en défendant des livres. Combien de fillettes de 8 ans, assises sur les genoux de leur grand-mère à Thanksgiving, demandent : Mamie, comment on fait les livres ? Mamie, est-ce qu’un jour je pourrai être éditrice comme toi ?
Elle m’a raconté la vie d’un livre, sous la forme d’un conte - le voyage de Bella Book ! - de la conception à la production, jusqu’à la distribution, à la manière d’un épisode du Bus magique. Oui, bien sûr qu’elle connaissait Fifi Brindacier. Et si je voulais devenir éditrice, elle en serait ravie. Mais il existait tant d’autres branches à explorer dans ce milieu, comme la communication ou le graphisme.
Nash n’est pas le seul que je risque de perdre dans cette histoire ... Mon amitié avec les filles est aussi en jeu.
Il faut que je trouve un meilleur équilibre entre mes deux vies, et vite !
D’une certaine façon, cette sentence m’a permis d’y voir plus clair. Interdite de sorties avec la Bande, j’ai pu me concentrer sur ma priorité : Livres & Cupcakes.
J’ai refusé de rédiger une chronique pour la première fois.
J’ai aussi bloqué mon premier troll.
L’art recèle toujours quelque chose de très profond.