Tout récemment, j’ai découvert l’unique cybercafé de la ville et retrouvé le plaisir de surfer sur Internet.
La première fois que j’y suis entrée, c’était sans autre but que d’envoyer une traduction à un éditeur. Ma voisine était en vacances. Une fois devant l’ordinateur, une intuition s’est emparée de moi : si Antonio m’avait caché certaines choses ? Si une part de sa vie, celle qu’il avait laissée à Berlin, m’était restée obscure ?