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Critiques de Marie Le Gall (54)
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La Peine du menuisier

Difficile pour moi de commenter cette lecture puisque je n'ai pas pu aller au bout de ce roman autobiographique : trop glauque ! trop morbide !

Lire la mort ne m'est pas en soi inconcevable mais là elle est trop présente, bien trop obsessionnelle.

Pourtant l'écriture de l'auteure est belle. J'ai apprécié toute la première partie qui présente un style fluide, agréable à lire. La seconde partie montre cependant un net relâchement du point de vue du style.





J'espère une seule chose, qu'écrire ce roman a eu un côté exutoire pour Marie Le Gall et que sa vie est plus gaie aujourd'hui !


Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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La Peine du menuisier

Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue par cette lecture. Cela commençait pourtant bien avec une plume sensible qui me touchait. Mais quelle lenteur pour découvrir tous les secrets de cette famille !



Cette histoire n'est pas follement gaie et il y est beaucoup question de morts, de cimetières, de cercueils, de boîtes, de photos, de tombeaux, de caveaux. On défile tous les morts de la famille, la narratrice ne les a pas tous connus mais elle est fascinée par leurs vies, par leurs photos et par leurs tombes.



On découvre également la relation ou plutôt la non-relation qu'elle a avec son père, celui-ci cache une peine énorme et j'ai quand même lu le livre en diagonale jusqu'à la fin pour savoir ce qui s'était passé.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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La Peine du menuisier

autobiographie d'une enfance bretonne taiseuse où les morts de la famille prennent toute la place
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La Peine du menuisier

La narratrice est née sur le tard dans une famille où elle n’était pas la bienvenue. Nous sommes en Bretagne dans les années 50. Entourée d’une sœur souffrant d’un handicap mental, d’une mère triste et d’un père peu causant (surtout avec elle), son enfance est d’une monotonie à mourir. La seule personne un peu gaie qu’elle côtoie est sa grand-mère Mélie. Pour s’occuper, Marie s’évade par les livres, regarde inlassablement une photo accrochée au mur : celle d’un jeune enfant, le frère de sa mère, mort alors qu’il était enfant. La mort l’obsède, notamment celle des enfants. L’hiver elle vit à Brest, son père travaille à l’arsenal. L’été, elle le passe dans un « penn-ti »(petite maison), non loin de la mer. Un endroit qu’elle aime, mais que ses parents sont contraints de vendre alors qu’elle a neuf ans. Elle travaille bien à l’école, son père est fier d’elle, bien que le manifestant peu.



Ce livre relate les souvenirs d’enfance de la narratrice. J’y ai retrouvé bon nombre de souvenirs similaires aux miens. Plus jeune qu'elle d’une petite décennie, j’ai grandi également dans le Finistère. Pas une fois je n’ai eu à regarder la traduction des mots bretons qui se glissent dans le texte. Bien que ne parlant pas le breton, je les connais, je les ai entendu dans mon enfance. Mais il serait bien réducteur de limiter ce livre à un recueil de souvenirs car c’est bien plus que cela. Marie relate avec pudeur et douleur la longue enquête familiale qui l’a conduite à la découverte des lourds secrets du « Menuisier » (elle ne le nomme qu’ainsi). Cette quête fut difficile mais elle était vitale. Marie sentait inconsciemment qu’elle portait en elle le poids d’un passé qui, malgré elle, influençait ses choix de vie. Il lui fallait connaître l'histoire de sa famille.





Les regrets, exprimés ou sous-entendus, rendent le récit profondément émouvant. Marie s’en veut de n'avoir rien tenté pour aller vers son père, refusant même de répondre aux tentatives de rapprochement qu’il manifestait vers la fin de sa vie. Il n’a peut-être pas su qu’elle l’aimait, ça la rend inconsolable. C’est une lecture prenante et très éprouvante. L’écriture est d’une grande finesse, les mots d’une justesse incroyable. C’est un très beau livre dans lequel bon nombre d’entre nous se retrouveront. Ne sommes-nous pas tous plus ou moins marqués par notre passé familial ?



Un récit bouleversant.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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La Peine du menuisier

Avec ce récit en partie autobiographique, Marie Le Gall nous offre la vision d'une région marquée par ses traditions. Elle y rappelle le poids de la langue et de la culture, le poids de ces mots qui ne seront jamais prononcés et que le Menuisier portera au fond de lui comme un fardeau toute sa vie durant.

Une très belle histoire, sombre, mais qui rappelle combien les secrets de famille peuvent être dévastateurs.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La Peine du menuisier

L'écriture est poétique, presque picturale. Dommage que l'histoire que l'auteure a choisi de raconter soit aussi peu intéressante. Milieu breton, famille de taiseux, ambiance chargée de deuils, la mort trop présente et pesante... Contente d'avoir tourné la dernière page.
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La Peine du menuisier

Ce roman, le deuxième que je lis de l’auteur et qui est son premier ouvrage, commence avec la mort accidentelle d’un enfant de deux ans ; le ton est donné.

Les souvenirs de sa famille évoqués par Marie Le Gall portent l’empreinte omniprésente de la mort ; l’auteur elle-même est fascinée depuis toute petite par les portraits des morts qu’elle regarde jusqu’à les voir s’animer, par le cimetière, par les morts de la famille dont on ne parle pas.

Car nous sommes dans les années 50-60, au sein d’une famille de paysans taiseux dans la rudesse du Finistère rural. Marie-Yvonne, la narratrice naît alors que son père qu’elle n’appelle que «le menuisier » a 53 ans et sa mère Louise, 45. Sa sœur, Jeanne, a 19 ans de plus qu’elle et est atteinte de désordres mentaux ; c’est pourtant d’elle qu’elle se sent la plus proche jusqu’à ce qu’elle soit internée pour le restant de ses jours lorsque l’auteur avait 5 ans. Elle a d’ailleurs écrit un texte magnifique en 2017, « Mon étrange sœur », sur ce lien si fort et si particulier qui l’unit à sa sœur.

Le silence règne dans cette famille, les non-dits empoisonnent les relations et créent une chape de plomb qui écrase cette petite fille qui ne vit qu’avec des vieux. L’atmosphère est très pesante, quelquefois irrespirable jusqu’à la fin insupportable. Ce roman est toutefois bouleversant et douloureux.

Il est fondé sur des sensations, des ressentis, des réminiscences ; ce n’est pas un livre de souvenirs linéaires, donc les évènements relatés ne sont pas chronologiques ; c’est ce qui en rend la lecture difficile ; il faut accepter de se laisser happer par l’émotion sans essayer de tout comprendre ; j’ai eu un peu de mal à le faire.

Ce roman est magnifique par l’amour de la Bretagne et du Finistère en particulier et des Bretons qu’il véhicule ; je vis à une trentaine de kilomètres de Brest et j’ai retrouvé avec plaisir les paysages, les atmosphères, les particularismes, les traditions dont certaines ont perduré jusqu’à maintenant ; je ne regrette qu’une chose, et particulièrement pour les lecteurs non bretons, c’est que tous les noms régionaux utilisés dans le roman sont expliqués dans un glossaire à la fin ; c’est une technique que je n’aime pas car, soit on interrompt sa lecture pour aller chercher l’explication et le fil est rompu, soit on veut rester immergé dans l’atmosphère de ce qu’on lit, on renonce donc à quitter sa page et on perd en compréhension ; mieux vaut les notes en bas de page.

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La Peine du menuisier

Je n'aime pas abandonner un livre mais j'aime encore moins reconnaître que la plume est belle et pourtant m'ennuyer et ne prendre aucun plaisir à la lecture. Le style de ce livre n'est pas celui que j'avais envie en ce moment de retour de vacances, j'ai mal choisi ma lecture et m'en veux de faire une critique négative alors que j'ai bien conscience que le moment y est sans doute pour beaucoup.

L'ennui est ce que je retiens de ce livre que j'ai , je l'avoue, à plusieurs reprises, lu en diagonale.

Le côté sombre qui est plutôt un critère de sélection habituellement a été ici source de mal être.

Je referme donc ce livre non seulement insatisfaite mais aussi avec un sentiment de culpabilité de n'avoir pas su adhérer à cette histoire ...
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La Peine du menuisier

Une peine familiale si lourde qu’elle pèse parfois sur une écriture pourtant souvent inspirée.
Lien : http://melimelopetitsbonheur..
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La Peine du menuisier

L’auteure Marie Le Gall nous raconte son enfance dans les années 1950 et 1960. Une enfance partagée dans le Brest d’après-guerre et le « penn-ti », la maison pour les vacances. Marie n’était pas une enfant désirée. Comme on disait elle était un « un accident » survenu trop tard, son père avait déjà 52 ans et sa mère avait 44 ans à sa naissance. Sa sœur, Jeanne, de 19 ans son aînée est différente, une « innocente » car on ne nommait pas l’handicap ou la folie. Son père, qu’elle nomme le Menuisier travaille à l’arsenal. Un homme peu causant, un brin taciturne et distant. Sa mère, comme beaucoup de femmes, a les nerfs fragiles, la grand-mère Mélie qui porte en continu le deuil, vit avec eux. Cette grand-mère est la mémoire de tous ces gens de la famille que Marie n’a pas connu.



Une enfance et une famille où les morts ont leur place. Elle aime se promener au cimetière avec sa grand-mère, et dans la maison on vit avec les morts. Il y la photo de René-Paul, le fils de la grand-mère emporté à cinq ans par la maladie, celle du grand-père. Les adultes de la famille ont l’habitude de parler Breton entre eux, Marie essaie de deviner, de comprendre des mots ici et là. Enfant solitaire ayant peu de distractions, Marie est confrontée et vit avec le silence. Ce silence qui arrive dans les conversations et qui remplace les mots, ou celui qui fait office de réponse. Pourquoi le Menuisier ne lui parle pas ? Est-ce que parce qu’elle ressemble physiquement à sa grand-mère paternelle ?

Arrivée à l’âge adulte, Marie Le Gall aura besoin de savoir ce qui se cache derrière tous ces non-dits, le silence du Menuisier à son égard, et ces regards fuyants car elle en porte en elle l’histoire de sa famille.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2010/04/marie-le-gall-la-peine-du-menuisier.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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La Peine du menuisier

Quelle étrange relation entre ce père "Le Menuisier" et sa plus jeune fille. Est-ce l'écart d'âge (plus de 50 ans) ou les difficultés liées à cette fille aînée, Jeanne, prise de crises de folie? Y-a-til d'autres secrets de famille qui rendent le père si taciturne, si absent? Il n'arrive pas à communiquer avec sa fille. Elle en a peur et refuse les plus petites opportunités de l'entendre.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Le sel de la Bretagne

#LeSeldelaBretagne #NetGalleyFrance

Je remercie NetGAlley et les Presses de la Cité pour m'avoir permis de lire ce livre. Joli témoignage d'amoureux de cette région. Que ce soit avec la foi, une pâtisserie, un souvenir d'enfance, un bol à oreilles, ou tout simplement avoir mis en mots la sensation ressentie la première fois qu'ils y sont allés, les auteurs regroupés dans ce recueil ont ce point commun si fort, ils aiment cette terre, si particulière et si belle. Certains de ces textes m'ont parlé, je ne suis pas bretonne, mais moi aussi j'ai ressenti cette impression de me sentir en paix, comme à la maison lorsque je m'y suis rendue.
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Le sel de la Bretagne

Le sel de la Bretagne est une invitation à voyager dans le temps et dans les souvenirs d’auteurs du terroir.

Quand un collectif partage ses souvenirs, ses anecdotes, ses histoires. Tout vit, s’empreint de nostalgie, d’humour, de beauté.

Jusque là, la Bretagne c’était une terre de légendes, Brocéliande, l’ankou, les druides, le Triskel. Mais aussi l’océan, ses tempêtes, ses marées ( quel mystère pour une méditerranéenne). Et ensuite, Pêcheurs d’Islande, Bécassine, la musique.

Mais le temps de cette lecture, j’ai découvert une autre bretagne, grâce à ce collectif, ce pays s’est matérialisé avec ses peintres au printemps, son millefeuille du Faou,… je ne cite pas tout. Et le fou-rire que m’a fait prendre Yann Queffélec avec Météo.

J’en ressors avec l’envie de visiter tout ces lieux, qui m’ont séduite, à travers les récits de ces auteurs

Merci Les Presses de la Cité pour ce dépaysement.

#Le sel de la Bretagne#NetGalleyFrance

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Le sel de la Bretagne

36 auteurs. 36 textes. 36 souvenirs. 36 expériences. 36 émotions. 36 Bretagne.



Je trouve vraiment que l'éditeur Presses de la Cité a eu une merveilleuse idée pour les 60 ans du Prix Bretagne.



Bretonne de naissance et encore plus de cœur, je suis heureuse d'avoir pu livre cet ouvrage.

Bien sûr, certains textes m'ont plus parlé que d'autres, mais j'ai apprécié d'entrer dans le cœur breton de chacun des auteurs.



Ouvrez ce recueil, et vous découvrirez la Bretagne.

Celle d'avant. Celle d'aujourd'hui. La magie des légendes et des lumières. Les souvenirs d'enfance gravés au fond de son cœur. Les émotions ressenties quand on se sent enfin au bon endroit...



Ouvrez ce recueil, et vous ne pourrez qu'avoir envie de découvrir chacune de ces Bretagne.
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Le sel de la Bretagne

L’idée est délicieuse de nous donner à ouvrir les fenêtres des souvenirs de 36 écrivains, artistes ou autres personnages publics, majoritairement d’origine bretonne et, par là-même, pour certains d’entre nous, d’ouvrir notre propre fenêtre sur nos souvenirs.

L’ouvrage « Le sel de la Bretagne » agit comme une madeleine de Proust. Mais, si on voulait coller plus au lieu, plutôt que de madeleine, il faudrait plus évoquer un kouign-amann, les crêpes et la coiffe de notre grand-mère, un plateau de fruits de mer, du cidre bu entre copains…



Des coquillages, des tessons de verre polis ramassés sur le sable, les promenades sur la plage, les retours d’école, ces rencontres amicales qui forgeront l’adulte en devenir, une maison d’enfance ou de vacances, ces légendes, ces lieux magiques, celtiques, d’une beauté à couper le souffle ou tout simplement parce qu’ils sont l’essence d’une certaine période de leur vie… voilà autant de souvenirs qui ont pu s’imprégnés en eux.



Que ce soit Jean-Paul Hoffmann, George-Olivier Châteaureynaud, Hervé Jaouen, Alan Stivell, Yann Queffélec, Marie Sizun, Charles Le Quintrec, Philippe Le Guillou, Kenneth White, et bien d’autres, tous nous racontent en 4-5 pages leur souvenir le plus marquant, l’endroit, l’anecdote ou l’impression, révélateur de leur ancrage en Bretagne ; révélateur de leur amour pour cette région.

On éprouve une certaine curiosité à découvrir le récit des uns et des autres, à découvrir ce qui les a marqués, ce qui fait l’identité de la Bretagne à leurs yeux, ce qui fait leur identité. Selon le style, l’histoire et la réminiscence, les émotions et plaisirs varient comme au rythme des vagues. Entre mélancolie et sourire… Entre tristesse et crève-cœur pour ceux qui ont dû quitter leur région natale, leur région de cœur justement. On se sent nous-mêmes transportés (en partie influencés par l’appréciation plus ou moins grande pour le narrateur).



On pioche, on ramasse ces petits cailloux, ces bribes de souvenirs et comme par magie, on a la mer sous les yeux, les vagues qui se brisent sur les rochers, les tempêtes, des odeurs, la vue du clocher du village, les sourires de nos aïeuls, nos propres souvenirs qui rejaillissent.

Ces récits nous éveillent des envies de découvrir plus avant certains de ces narrateurs, de lire d’autres de leurs récits, et bien entendu, des envies bretonnes, certains coins de paradis, même sous le crachin, de retrouver ces légendes, la lande, la mer…



De ces récits, on récolte la sève, tout le sel de la Bretagne.



‘’Tous les marins qui se souviennent

Des barques qui jamais ne reviennent

Ont une envie de la mer quand même au fond des yeux…’’

(extrait de la chanson "Ma Bretagne quand elle pleut- de Jean-Michel Caradec)

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Le sel de la Bretagne

Pour qui ne connait pas la Bretagne comme moi, voici un recueil pour la découvrir à travers des poèmes, des courts, des invitations, des descriptions, des souvenirs partagés...

L'avantage de ce recueil se trouve aussi que tous ces textes réunis s'adressent également à ceux qui connaissent cette région et même à ceux qui la connaissent peu.

36 auteurs, romanciers, nouvellistes, essayistes, poètes nous offrent quelques lignes suffisamment intrigantes et attirantes pour nous donner envie d'aller plus loin à la rencontre de cette belle région entre esprit sauvage et civilisation.

Une superbe découverte.
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Le sel de la Bretagne

Un recueil de divers textes écrits par 36 auteurs ayant tous un lien avec la Bretagne : des souvenirs pour la plupart, des poèmes, des récits d'odeurs, de sons et d'images mais aussi sur des objets et des goûts qui la représentent !



Nul besoin de connaître la Bretagne pour être touché par ces mots qui respirent l'amour, le bien-être, l'apaisement ou l'envie d'y retourner et s'y lover ! La Bretagne me manque et j'ai plongé avec délectation dans ces récits qui pour la plupart m'ont parlé !



Ne vous attendez pas à un fil conducteur narratif, ce sont textes d'émois et de sensations personnels et n'ont pas la prétention de donner dans la littérature, uniquement celle de partager la passion pour un pays, si beau et si riche !



#Leseldelabretagne #NetGalleyFrance
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Mon étrange soeur

Que dire si ce n'est juste woaouh.

L'auteure, ou plutôt la narratrice, nous raconte sa relation avec La soeur, sa soeur.

Son hommage à cette soeur disparue est poignant, touchant, déchirant.

On s'y retrouve, on y retrouve nos parents, nos grands parents, élevés à la dure dans la campagne bretonne.

Cette histoire fait écho à des générations et des générations de bretons.

Très très belle découverte.

Un grand merci.

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Mon étrange soeur

Je sors de cette lecture dérangée, troublée, fatiguée, une migraine de quatre jours qui n’aura pas simplifié mon approche de cette lecture.



Marie Le Gall retrace le parcours de sa sœur. La sœur. C’est ainsi qu’elle sera nommée tout le long. Cette sœur qui n’aurait pas dû naître vivante selon le médecin. Qui naîtra mais pas comme les autres. La cause ? La guerre, la colère de Dieu, une méningite ? On n’en saura rien. Cette sœur née avec un handicap grandira dans la naïveté, la fantaisie, entre crises et moments plus calmes, entre cris et rires. Très vite internée, ballottée entre instituts psychiatriques et maisons de retraite, victime d’une médecine de l’époque (fin des années soixante) peu à même de soigner ce genre de démence, bourrée aux médicaments, attachée, ligotée, et bien peu comprise.



L’auteure prend le parti d’écrire ce récit comme si elle était l’autre, elle décrit l’environnement, la détresse de La sœur comme s’il s’agissait d’elle. On sent un lien puissant entre les deux sœurs malgré les dix-neuf ans d’écart. J’ai pourtant eu un peu de mal à adhérer à ce procédé ici. Parti risqué d’approcher l’autre avec dix-neuf ans d’écart.



Pourtant, c’est un très beau livre où les images affluent et déversent des seaux de chagrin. Vu mon contexte migraineux, j’ai perçu ce livre de manière très sombre, très distancé aussi. Trop d’émotions et de sentiments pour peu d’attachement au final. Ce livre mériterait que je le relise tant il est magnifiquement bien écrit. Aujourd’hui il m’en reste un sentiment d’épuisement intense, une chape de plomb qui mine le moral, parce que dans les ténèbres d’un tel récit, on cherche et on espère toujours un peu de lumière, une éclaircie, ce que je n’ai pas trouvé ici.
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Mon étrange soeur

Marie la narratrice dresse le portrait de sa sœur, de 19 ans son aînée, une fille étrange, hypersensible, dite folle ou semi-débile, qui fait de longs séjours en asile psychiatrique. La cadette, liée à son aînée par un amour à la fois fusionnel et destructeur, passe au fil des années de l'admiration à la honte. Écrit à la première personne, ce roman (autobiographique ?) est un vibrant cri d'amour dont les mots tristes et sensibles résonnent encore bien après avoir fermé le livre.
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