Marc Cantin

Le pire serait d’oublier ce chantage ou de ne pas y croire, de baisser la garde. Il me reste si peu de temps, trois jours, pour pousser mon adversaire hors de sa tanière !
Toute la matinée, je ressasse les événements de ces dernières semaines. Plus moyen d’y échapper.
Des questions sans réponse prennent d’assaut mon cerveau. Je cherche un début d’explication, un semblant de logique, je m’obstine à assembler les pièces d’un puzzle encore incomplet. Un combat s’est engagé, j’en suis certaine, dès le premier message inscrit dans mon agenda, et je dois en sortir victorieuse.
Noël et ses contes enchantés sont déjà loin. Ce 25 décembre sonne comme un terrible retour sur terre.

Nous tentons de rester sérieux en vantant les mérites du père Noël, son formidable don de voyance et sa bonté sans égale. Thibault, soupçonneux, guette la moindre de nos réactions, et nous échangeons discrètement des regards complices dans son dos.
Mais ces instants de bonheur sont vite effacés.
La menace qui plane sur nous revient me cacher le soleil. J’en perds ma gaieté, je joue à sourire pour ne rien gâcher, pourtant la réalité me rattrape déjà.

Lilian réussit à être gentil sans le vouloir. Ça le rend terriblement attachant, et moi un peu plus collante. Je n’y peux rien, j’ai l’habitude de le voir tous les jours au lycée ou en dehors, et dès que je passe une journée loin de lui, sa tête d’illuminé me manque.

Ce n’est pas pour me vanter, mais je sais m’y prendre avec les gamins. Il faudra que je pense à passer une annonce dans le quartier pour proposer mes services en tant que baby-sitter.

Je me demande vraiment ce qui a pu pousser mes parents à vouloir un deuxième enfant. Quand Thibault est né, j’avais déjà onze ans. Je préparais mon petit déjeuner toute seule, la clé de la maison pendait à mon cou, j’allais même faire quelques courses à l’épicerie du coin. Mes parents avaient la belle vie. Et au lieu d’en profiter, de sortir, de s’offrir des grasses matinées, ils se sont collé cette tronche de cake sur le dos qui, depuis quatre ans, nous rend la vie impossible.
À mon avis, c’est un accident.

Il ne viendrait à l’idée de personne de me réveiller, un matin de vacances, en me hurlant dans les oreilles et en sautant sur mon lit. Je suis ceinture noire de karaté et celui qui se risquerait à ce genre de fantaisie jouerait franchement avec sa vie.
À part mon petit frère.

Tu es rusée, Manah.

Et j'aime ça.

Tu me ressembles tellement. Nous formons une équipe redoutable. Il suffit de te laisser guider. Ce soir, nous avons franchi une nouvelle étape, mais nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin.

Non, fais-moi confiance, Manah. Nous n'allons pas en rester là.

- Ha ! Ha ! se réjouit le squelette d'une voix d'outre-tombe. Ma pieuvre adorée m'a rapportée deux belles prises.

Les yeux du chat s'agrandissent. Ses oreilles se dressent et les poils qui les recouvrent s'allongent.
- Miaaarrrrrrcrrrrr ! grogne-t-il.

Une nouvelle fois, grâce à moi, Camille a réussi à sauver un mignon petit chaton. Je me demande parfois ce que ma grande sœur ferait sans moi.
Elle a vraiment, vraiment, vraiment, de la chance de m’avoir près d’elle. Mais ça, elle ne veut pas le reconnaître ! Elle ne veut pas me dire merci ! Pire, elle refuse toujours que je devienne membre de la SPAED.

L’enfant du trottoir
d’en face

Une forte amitié entre Jaime petit Colombien qui vit dans les quartiers pauvre de Bogota et un Français qui revient de sa Terre natale. Ils son voisins et peu à peu ils vont developper une forte amitié,le «gringo»va découvrir un pays attachant...

L’enfant du trottoir
d’en face

Une forte amitié entre Jaime petit Colombien qui vit dans les quartiers pauvre de Bogota et un Français qui revient de sa Terre natale. Ils son voisins et peu à peu ils vont developper une forte amitié,le «gringo»va découvrir un pays attachant...

Une forte amitié entre Jaime, petit Colombien qui vit dans les quartiers pauvrespays attachant... de Bogota, et Marc, un Français qui revient de sa Terre natale. Ils son voisins et peu à peu ils vont developper une forte amitié, le «gringo»va découvrir un pays attachant...

marcv arrete d ecrire des livres merci

se livre manque d action mes une belle histoire peut faire mieux vus que ses nul

" - le poissonnier! c'est lui qui l'à enlevée!
- bien sûr! il s'est dépêché de la couper en morceaux pour faire une promotion sur les filets de poisson-chat!

Toutes ces choses que les hommes scellent dans la pierre ou le béton, dureté rassurante des matériaux, stabilité illusoir des élément. Ils espèrent que la justice est aussi solide, une mécanique à toute épreuve. Pauvres humains innocents. La justice est fragile, comme eux, bien sûr. Imparfaite elle nécessite toujours qu'on s'occupe d'elle, qu'on rattrape ses travers, qu'on surveille ses instincts vengeurs afin qu'elle n'abuse pas de sa force.