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Citations de Magdalena Parys (43)


Mais de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas.
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La vie peut être parfois tellement tordue qu'on y comprend pas grand chose. Mieux vaut donc ne pas trop réfléchir, mais en profiter, écouter des chansons agréables et toujours choisir les solutions les plus simples.
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Un idiot c'est toujours mieux qu'un lâche.
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Les faits :

En 2010, à l'Office fédéral allemand en charge des archives de la Stasi, près de six kilomètres de rayonnages ont disparu (vingt millions de pages).
On estime que pendant la période du rideau de fer, près de quatre mille cinq cents personnes du bloc de l'Est ont essayé de fuir à l'Ouest par la frontière bulgare.
Près d'une centaine y ont perdu la vie. (p. 9)
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- Les Tsiganes ? tonna-t-il.
- Les gens qui habitent ici, retorqua tranquillement le Blond.
- Officiellement, personne n'habite ici.
- Mais non on y vivent quelques centaines de personnes. (p. 56-57)
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Nous ne pouvions faire confiance qu’à nous-mêmes. Il s’agissait de la vie de plusieurs personnes. Creuser si près du but, ouvrir une brèche dans une cave, cela exigeait des nerfs d’acier.
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La division entre l'Est et l'Ouest a toujours existé et existera toujours, et ce n'est pas toute cette agitation qui y mettra fin, avait déclaré grand-père Léo en observant la foule en liesse qui avait envahi le mur.

p. 206
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Nous sommes de l'Est! Et alors?
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La ville de Sofia lui rappelait le Varsovie des années quatre-vingt-dix. On construisait d'abord des hôtels de luxe, puis des banques, des pharmacies... et tout le reste venait après. Tout le reste venait après.
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Allongé sur son lit d’hôtel, Gerhard sentait revenir les symptômes de sa maladie coronarienne. Il ne fallait pas les négliger, il devrait s’occuper plus sérieusement de sa santé. Il ne se souvenait plus s’il avait pris ses comprimés. Mais oui, bien sûr, il les avait pris, comme toujours. Son rythme cardiaque accéléré et sa tension élevée l’avaient cependant troublé. Il essaya de respirer plus calmement et de penser à des choses agréables. Au bout d’un quart d’heure, il se leva pour chercher un médicament qu’il ne prenait que très rarement, dans des situations exceptionnelles. La dernière fois, c’était une semaine auparavant. Le jour où Krystyna avait quitté la maison sans un mot.
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Gerhard fit semblant d’être surpris.
— Mais, au fait, qu’est-ce qui vous fait croire qu’il s’agit précisément de Boszewski ? demanda l’officier en le scrutant d’un regard interrogateur.
— Et vous, qu’est-ce qui vous fait croire qu’il existe des documents secrets concernant précisément Boszewski ? dit Gerhard en lui retournant la question.

— La plupart des informations sur les personnes tuées au cours d’une évasion se trouvent là-bas. Ici, nous n’avons plus grand-chose. Dans nos archives, il ne figure rien au sujet de cet homme, répéta-t-il en esquissant un sourire qui dévoila des dents d’une blancheur incroyable.
— Très intéressant ! remarqua Gerhard. Vous confirmez donc que la personne sur la photo a bien été tuée lors d’une tentative d’évasion ?
— Simple supposition, je n’en sais rien. C’est vous-même qui l’avez dit.
— Non, je n’ai rien dit de tel…
— Vous permettez donc que je garde cette photo pour confirmer ou pas cette supposition ? Nous vous contacterons par courrier. Je suis désolé. Vous vous êtes déplacé pour rien.
Il se leva et tendit la main à Gerhard, coupant court à la conversation.
— Je préfère la garder.
— Faites-moi confiance, dit l’officier en baissant la voix.
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Seidel lui avait expliqué que le cliché avait été pris dans un endroit bien précis de la frontière entre la Bulgarie et la Grèce. C’est là qu’avait été découvert le cadavre d’un Polonais, celui de Piotr Boszewski selon toute probabilité. Hélas, le nom écrit au verso était illisible.
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Aujourd’hui, les archives de Seidel n’étaient plus un secret. Quiconque le souhaitait pouvait se renseigner sur cet habitant de Leipzig qui avait recueilli une documentation considérable sur une série de disparitions inexpliquées à la frontière bulgare. Documentation bien plus importante que celle dont disposaient tous les ministères et archives d’État réunis.
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Il décida donc d’exposer sans détour l’objet de ses recherches.
— Un Polonais, un ingénieur de Wrocław, Piotr Boszewski. Disparu en Bulgarie en 1980. Personne ne sait ce qui lui est arrivé. Il est parti en vacances avec sa femme et n’est jamais revenu.
— Vous devriez plutôt chercher du côté des archives polonaises, fit l’employée en haussant les épaules.
— Et moi, je pense qu’il faut chercher ici. J’en suis même certain, insista-t-il.
— Un tas de gens ont disparu, soupira-t-elle. Des Allemands, des Bulgares, des Polonais aussi.
— Je ne m’intéresse qu’à ce seul Polonais.
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Malgré l’amabilité apparente de l’employée, Gerhard avait vite compris qu’elle lui fournissait des réponses évasives et sans intérêt.
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Le taxi avançait péniblement dans la file de voitures coincées dans l’embouteillage matinal. Gerhard observait les larges artères monotones. La ville de Sofia lui rappelait le Varsovie des années quatre-vingt-dix. On construisait d’abord des hôtels de luxe, puis des banques, des pharmacies… et tout le reste venait après. Tout le reste pouvait attendre.
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Toujours ce même cauchemar où il raconte sa mort à quelqu’un.

Frank Derbach s’assied sur son lit. Il regarde autour de lui. Dans la grisaille matinale, il aperçoit des formes floues et quelques objets imprécis. Il se lève et fait son lit. Il aime l’ordre. Cela lui procure de l’assurance, ce dont il manque toujours cruellement. En lissant le bord rebelle de la couverture, il s’imagine avec dégoût toutes les personnes qui ont dormi ici avant lui.
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— Regarde, cette loque est en train de dégueuler, ont hurlé les chaussures au-dessus de moi à l’intention de la crosse noire qui continuait à battre le corps raidi et recroquevillé de Boszewski.
La crosse était tout près maintenant.
— Tu as pris ses papiers ?
— Non !
— Prends-les, ils vont être tout sales.
— C’est répugnant, il est couvert de vomi.
La crosse a pris son élan, puis ça été le noir complet.
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Ma jambe blessée ne me faisait plus mal. La nouvelle douleur avait remplacé la précédente.
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Un des bourreaux s’est retourné. Il n’était pas très loin, à deux mètres environ. Ses grosses chaussures se dirigeaient vers moi, elles écrasaient les feuilles mortes qui exhalaient une forte odeur. J’ai reçu la semelle en pleine figure et j’ai senti un goût sucré dans la bouche.
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