Rencontre avec Jean-Paul Dubois à l'occasion de la parution de L'origine des larmes aux éditions de l'Olivier.
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement. Journaliste, il commence par écrire des chroniques sportives dans Sud-Ouest. Après la justice et le cinéma au Matin de Paris, il devient grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur. Il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en 2 volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002). Écrivain , Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans (Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi). Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996), le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une vie française (Éditions de l'Olivier, 2004). ©(Ulrich Lebeuf/Myop/éditions de l'Olivier)
L'origine des larmes
Paul a commis l'irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s'est décidé à passer à l'acte, Thomas Lanski était déjà mort... de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu'une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n'est pas vraiment l'auteur. L'Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l'histoire d'un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d'avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L'apprentissage de la vengeance, en quelque sorte. Mélange d'humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
voir sur le site (https://www.ombres-blanches.fr/product/1915411/jean-paul-dubois-l-origine-des-larmes)
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"« Katsuro se mit à gémir » et « Elle était en feu... » : voici les deux pires scènes de sexe littéraire de l’année 2019.
Le Bad Sex in Fiction Award 2019 a distingué deux écrivains : John Harvey et Didier Decoin, de l’Académie Goncourt s’il vous plaît."
Grégoire Leménager, le 03/12/2019
Les hommages fleurissent en l’honneur de Kobe Bryant, basketteur de légende des Lakers de Los Angeles, décédé dimanche 26 janvier [2020] dans un accident d’hélicoptère en Californie.
Pourtant, une ombre vient noircir le tableau d’honneur de cette icône du basket-ball. En 2003, Kobe Bryant est accusé de viol par une jeune employée d’un hôtel de luxe dans le Colorado. L’affaire se terminera en 2004, sans procès, mais avec les excuses de la légende du basket et un supposé paiement au civil de plus de 2 millions de dollars de dommages et intérêts à la jeune femme. Une partie du passé de Kobe Bryant que la comédienne Evan Rachel Wood a rappelée sur Twitter dimanche, jour de la disparition de la légende américaine.
Evan Rachel Wood, qui avait témoigné en 2018 devant le Congrès américain des viols qu’elle avait subis, a rappelé sur Twitter que Kobe Bryant avait dû faire face à une accusation de viol : « Ce qui s’est passé est tragique. J’ai le cœur brisé pour la famille de Kobe. Il était un héros sportif. Il était aussi un violeur. Et toutes ces vérités peuvent exister simultanément. »
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>> https://www.nouvelobs.com/droits-des-femmes/20200127.OBS24012/il-etait-aussi-un-violeur-evan-rachel-wood-rappelle-l-accusation-qui-a-entache-l-image-de-kobe-bryant.html
Nuits d’hôtel, trajets en avion, en train, et loyers parisiens…
Les 13 membres du bureau confédéral de Force Ouvrière (FO) ne lésinent pas sur les notes de frais.
En 2017, elles ont atteint quelque 388 683 euros, soit 29 898 par personne et par an, révèle 'Le Parisien' ce lundi 12 novembre.
Ces largesses contrastent avec les 635 182 euros de pertes financières qu’a accusées le syndicat cette même année. [...]
• article dans L'Obs, 12 novembre 2018
>> https://www.nouvelobs.com/societe/20181112.OBS5227/notes-de-frais-et-gros-salaires-le-train-de-vie-tres-confortable-des-cadres-de-fo.html
Telle est donc l’originalité fondamentale de l’éthique spinoziste : rompre avec l’idée judéo-chrétienne d’un péché originel qui nous condamne à la faute et à la misère ; montrer au contraire que notre être, en dépit de ses limites, est de part en part positivité, puissance, perfection ; et, par conséquent, ne pas concevoir nos passions comme les défauts d’une nature intrinsèquement vicieuse, mais comme des phénomènes parfaitement naturels, et naturellement parfaits, qu’il est possible de vivre non plus de manière passive et impuissante, mais de façon intelligente et active.
« Le dernier des rockeurs à la voix d’or », comme l’a dénommé sa comparse Arielle Dombasle, est décédé à l’âge de 50 ans, lundi 17 mai. Le label n’a pas précisé la cause de son décès.
■ En Espagne, les livreurs à domicile seront désormais 'présumés' salariés.
11 mars 2021
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C’est une première dans l’Union européenne : les livreurs à domicile « sont désormais des salariés et salariées et pourront profiter de toutes les protections » découlant de ce statut, a annoncé la ministre espagnole du Travail.
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(...) Le gouvernement espagnol et les partenaires sociaux sont parvenus à un accord pour introduire dans le Code du Travail une 'présomption de salariat' pour les livreurs à domicile de repas travaillant pour des plateformes type Deliveroo ou UberEats, a annoncé ce jeudi 11 mars le ministère espagnol du Travail.
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Ces personnes « sont désormais des salariés et salariées et pourront profiter de toutes les protections » découlant de ce statut, a annoncé la ministre du Travail espagnol Yolanda Diaz, soulignant que l’Espagne était « le premier pays de l’UE à légiférer sur ce thème ».
Ces livreurs, à vélo ou à moto, et dont le nombre a explosé ces dernières années, ont à de nombreuses reprises dénoncé la précarité de leurs conditions de travail en Espagne.
L’accord conclu entre le gouvernement, les syndicats et le patronat consiste à inclure dans le Code du Travail cette catégorie de personnes, en reconnaissant « la présomption de salariat pour les travailleurs fournissant des services rétribués de livraison via des entreprises effectuant cette tâche grâce à un algorithme gérant le service ou les conditions de travail, à travers une plateforme numérique », indique un communiqué du ministère.
« J’ai dit de nombreuses fois qu’un travailleur qui parcourt nos rues à vélo avec une appli n’était pas un entrepreneur », a souligné Yolanda Diaz.
Désormais, « des milliers de travailleurs et travailleuses seront des employés, [les entreprises] cotiseront pour eux et ils auront droit à toute la protection sociale qu’ils n’ont pas aujourd’hui », a-t-elle précisé.
Le texte prévoit, en outre, que les syndicats « devront être informés des règles régissant les algorithmes et les systèmes d’intelligence artificielle pouvant avoir un impact sur les conditions de travail », selon le communiqué.
L’attribution d’heures de travail en fonction de profils créés de manière opaque par des algorithmes est très critiquée par les livreurs.
Le gouvernement de gauche s’est basé sur une décision de la Cour suprême espagnole datant de septembre, qui reconnaissait l’existence d’une 'relation de travail' entre un livreur et la société espagnole Glovo, après de nombreux litiges juridiques entre livreurs et plateformes ces dernières années en Espagne.
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Les entreprises auront trois mois pour se mettre en conformité avec cette modification du Code du Travail.
Aucun pays européen ne compte actuellement de législation de ce type. Les livreurs sont considérés comme des autoentrepreneurs en Italie, au Royaume-Uni et en France, où JustEat a récemment annoncé le recrutement de 4 500 livreurs en CDI.
Le Parlement belge a voté en 2016 une loi entrée en vigueur en mars 2017 sur les plateformes collaboratives instaurant un impôt de 10 % sur les revenus tirés de ce travail. Mais selon les syndicats, la loi n’offre pas pour autant un statut au livreur ni une couverture sociale par le biais de son employeur.
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>> https://www.nouvelobs.com/monde/20210311.OBS41250
■ « Les filles ne se mettent pas nues devant Villani » : l’attaque sexiste du camp Griveaux.
Depuis que le candidat LREM a reculé à la troisième place derrière Rachida Dati dans un sondage Ifop, son entourage regarde de nouveau vers le dissident Cédric Villani. Et se lâche…
[ Par L'Obs - Publié le 21 janvier 2020 à 15h48 Mis à jour le 21 janvier 2020 à 16h54 ]
Le camp Griveaux deviendrait-il fébrile ? A deux mois des municipales, on commence en tout cas à s’inquiéter dans l’entourage du candidat de La République en Marche à la mairie de Paris. Celui qui était considéré comme le challenger principal de la maire sortante Anne Hidalgo a eu dimanche la désagréable surprise de reculer à la troisième place dans un sondage Ifop-Fiducial. Selon cette enquête parue dans le « JDD », c’est toujours la maire de Paris Anne Hidalgo qui arrive en tête avec 25 %. Mais elle devance cette fois la Républicaine Rachida Dati (19 %). Benjamin Griveaux récolterait, lui, (15 %), juste devant l’écologiste David Belliard (14 %) et le « marcheur » entré en dissidence Cédric Villani (13 %).
Autour de Benjamin Griveaux, on se tourne donc une nouvelle fois vers Cédric Villani. S’il ne décolle pas non plus, le député LREM n’a pas décroché… Et on se lâche sur l’ego du mathématicien : « Il faut absolument que Villani soit avec nous. S’il part avec d’autres dans l’entre-deux tours, c’est foutu », assure ainsi l’entourage du candidat au « Figaro ». « Le problème, c’est que seul un psychologue peut le gérer. Il se prend pour une star, mais il faut arrêter ! Les filles ne se mettent pas non plus nues devant lui en espérant une caresse. »
La méditation mélancolique, le questionnement sans réponse, l’angoisse existentielle ne sont donc pas des voies menant à Dieu. Puisque nous sommes tous une partie de la nature, c’est en nous renforçant par le plaisir et en nous élevant par la joie que nous nous rapprochons de Dieu. Ce n’est donc pas la joie, mais la tristesse qui nous divertit en nous masquant notre véritable être.
Aujourd’hui encore : peur de l’insécurité et de l’étranger pour soutenir l’Etat policier ; frustration sexuelle et blessure narcissique pour soutenir la consommation ; ressentiment contre la réussite des autres, moteur à la fois de l’égalitarisme communiste et de la concurrence libérale ; peur des risques de santé et des catastrophes environnementales : on a toujours intérêt à nous maintenir dans la tristesse pour mieux nous dominer.
"Sapere Aude" (Ose penser), un impératif toujours neuf.
Il y a trente ans, Michel Foucault mettait déjà en garde contre les Lumières vues en simple parenthèse mythifiée de l'histoire, réclamant au contraire d'y voir une « attitude toujours renouvelable". Citant la fameuse injonction à laquelle Kant ramenait l'esprit même de celle-ci, "Sapere aude", Foucault appelait à en faire un impératif toujours neuf d'émancipation intellectuelle, une exigence de remise en question de toutes les certitudes, de toutes les croyances, fussent-elles férocement laiques, que chacun gagnerait à mettre en oeuvre à tout moment.
Entre temps pourtant, l'invocation de "la -France-des-Lumières" n'aura cessé de se vider davantage de son sens, de se rendre à la fois toujours plus inofensive et toujours plus paradoxale propre à engendrer un nouvel obscurantisme. (...) Plus personne ne peut plus naivement croire que le progrès techno-scientifique aura contribué au fil du temps à moraliser les esprits et à faire du monde un eden cosmopolite. Toujours plus propre à engendrer un nouvel obscurantisme, aussi, parce qu'à force de considérer que nous sommes la lumière et que tout ce qui n'embrasse pas nos convictions relève de la barbarie, nous n'aurons de cesse de rendre toujours plus indécelable, toujours plus incompréhensible, toujours plus irrésistible donc, le retour en force du fondamentalisme religieux partout à travers le monde.