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Citations de M. L. Stedman (344)


- On ne peut jamais vraiment parler de l'avenir, si vous y tenez sérieusement. On ne peut parler que de ce que l'on imagine, ou de ce que l'on souhaite. Ce n'est pas la même chose.
-D'accord, que souhaitez-vous alors ?
_Vivre.
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"Quelquefois, c'est mieux de laisser le passé à sa place."
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"Mais comment ? Comment fais-tu pour surmonter ça, mon chéri ? lui avait-elle demandé. Tu as enduré tellement d'épreuves, mais tu es toujours content. Comment fais-tu ?
- J'ai choisi ds l'être, avait-il répondu. Je peux laisser ruiner mon passé, consacrer mon temps à haïr les gens pour ce qu'ils m'ont fait, comme mon père l'a fait, ou je peux pardonner et oublier.
- Mais ce n'est pas si facile."
"Oui, mais, trésor, c'est tellement moins fatigant. Il suffit de pardonner une fois. Tandis que la rancune, il faut l'entretenir à longueur de journée, et recommencer tous les jours. Il faudrait que je fasse une liste pour m'assurer que je hais bien tous ceux qui m'ont causé du tort. Non, avait-il ajouté, on a tous la possibilité de pardonner."
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Le bien et le mal, ça peut être comme deux foutus serpents : si emmêlés qu'on ne peut les différencier que lorsqu'on les a tués tous les deux et alors il est trop tard.
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Il y a des limites à ce que les gens peuvent encaisser. Il l’avait constaté bien souvent. Il en avait connu des gars plein d'ardeur et prêt à en faire voir aux Boches, qui avait survécu aux bombardements, à la neige, au poux et à la boue, pendant des années. Et puis soudain quelque chose en eux se renfermait et s’enfouissait très profondément à l'intérieur, là où on ne pouvait pas l’atteindre. Ou parfois il se retournerait contre vous, baïonnette à la main, riant et pleurant à la fois comme des fous furieux. Seigneur, et quand il repensait à son état à lui quand tout avait été fini…
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La ville tire un voile sur certains événements. C'est une petite communauté où chacun sait que la promesse d'oubli est parfois aussi importante que celle du souvenir. Des enfants peuvent grandir en ignorant tout des folies de leur père dans sa jeunesse ou du frère illégitime qui vit à une cinquantaine de kilomètres et porte le nom d'un autre homme. L’histoire, c'est ce sur quoi on se met d'accord.
C'est ainsi que la vie continue – protégée par le silence qui anesthésie la honte.
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La vérité était que ces jeunes corps reposaient au loin, dans la boue. Les autorités firent de leur mieux : quand les circonstances et les combats le permettaient, on creusait des tombes ; lorsqu'il était possible de rassembler des membres et d'identifier un soldat, les plus grands efforts étaient déployés,
afin de l'enterrer suivant un semblant de rituel funéraire. On gardait des traces écrites. Plus tard, on prit des photographies des tombes, et pour la somme de deux livres, un shilling et six pence, la famille pouvait acheter une plaque commémorative officielle.
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Les années rongent le sens des choses jusqu'à ce que ne reste plus qu'un passé blanc comme l'os, dépourvu de tout sentiment et de tout sens.
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On ne fait pas marche arrière des années plus tard, quand tant de gens vont être affectés. On doit vivre avec les décisions que l'on prend, Bill. C'est ça, le courage. Assumer les conséquences de ses erreurs.
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Le bien et le mal, ça peut être comme deux foutus serpents : si emmêlés qu'on ne peut les différencier que lorsqu'on les a tués tous les deux et alors il est trop tard.
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Se souvenir était aussi douloureux que de passer la langue sur une dent ébréchée.
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Le chien était souvent le premier à remarquer que quelque chose n'allait pas. Pas seulement que le pauvre gars avait perdu un oeil ou une jambe, mais bien plutôt qu'il s'était, au bout du compte, perdu lui-même - qu'il avait disparu au combat, alors même que son corps n'avait pourtant pas été porté disparu.
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Une vie était apparue puis avait disparu, et la nature n'avait pas marqué la moindre seconde de pause pour elle.
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Tout comme le mercure qui contribuait à la rotation de la lumière, Isabel était... un mystère. Capable de soigner comme d'empoisonner; capable de porter tout le poids de la lumière mais aussi de la diffracter en un millier de particules impossibles à attraper, s'égayant dans toutes les directions.
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Tom étudia la carte étalée sur la table. Même une fois magnifié à cette échelle, Janus n'était guère qu'un point, parmi des récifs dispersés au large de la côte. Il fixa son regard sur l'étendue marine, inspira l'air épais et salé, sans se retourner vers la côte, de crainte que cela ne le fasse changer d'avis.
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