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Critiques de Lucy Maud Montgomery (1474)
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Anne de Green Gables

" Oh ça, pour parler, elle parle ! Je l'ai tout de suite vu, et ça ne joue pas en sa faveur. Je n'aime pas les enfants qui parlent trop." Marilla Cuthbert, chapitre 3.



Je suis comme Marilla. Au tout début de ce roman, j'ai bien failli le refermer très vite tant le bavardage incessant d'Anne Shirley m'agaçait.

Mais, comme Marilla, j'ai fini par très vite changer d'envie.

Quel personnage cette Anne de Green Gables !

Pétillante, à l'imagination débordante, jamais la langue dans sa poche, ah ça, non ! A inventer mille histoires romanesques pour rendre la vie bien plus belle. Et si touchante et amusante avec ses nombreuses maladresses et ses petites bêtises d'écolière canadienne de la fin du 19eme siècle.

Elle est à la fois Laura Ingalls, Heïdi et Tom Sawyer. C'est vous dire !



J'aurais aimé lire ce roman étant enfant. Je pense qu'il m'aurait enchantée !

Mais, ce n'est pas grave, le temps n'est rien. Seul le cœur et l'âme d'enfant subsistent.

Je m'en vais de ce pas lire le second tome !
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Anne de Green Gables

Je suis tombée sous le charme de ce livre délicieusement suranné. J'ai aimé Anne, désespérément rousse, bête à bêtises, si bavarde et si attachante, Anne l'orpheline volubile dont la vie va changer parce que Matthew le taiseux va tomber en amour de cette petite brindille, le temps d'un voyage en carriole. Il va donc convaincre sa soeur Marilla de la garder, même si elle n'est pas le garçon attendu.

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J'ai aimé tous les personnages de cette histoire de Marilla qui ne sait pas exprimer ses sentiments à la tante Barry que Anne fait rire, de Diana, l'amie de coeur à Josie la peste, de Matthew si inhabile dans les relations humaines à Gilbert, rival d'Anne dans les compétitions scolaires.

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J'ai aimé les descriptions de la nature, si poétiques surtout quand elles sont décrites par Anne.

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J'ai aimé la description de la vie si éloignée de la notre, plus proche de la nature, moins soumise à la technologie, sur cette petite ile du Canada.

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J'ai aimé le texte et les mots. je me suis laissé bercer par cette écriture.

Pour tout cela, ce livre a été un enchantement.

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La saga d'Anne, tome 4 : Anne au Domaine de..

Au secours ! Anne au Domaine des Peupliers est le quatrième tome de la série mais c’est le sixième que je lis (je sais, j’ai lu un peu dans le désordre !) et, si le premier m’a emballé, ce ne fut qu’une longue déception par la suite. Et ce tome ne fait pas exception. C’est que c’est très répétitif. Toujours, elle déménage, que ce soit pour aller à l’université, commencer à travailler ou rejoindre son mari. Et, à chaque nouvel endroit, elle se lie d’amitié avec des gens nouveaux qui, inévitablement, tombent sous son charme et deviennent amis avec elle. Mais, Anne elle-même, elle accomplit peu, à part donner des conseils, arranger les mariages des autres. L’essentiel du roman consiste à s’immiscer dans la vie des autres. Je me suis attaché aux habitants d’Avonlea mais je ne peux m’intéresser à tous les villageois de tous les endroits fréquentés par la jeune femme. J'ai l'impression de connaitre désormais toute l'Île-du-Prince-Édouard!



Et Anne Shirley elle-même commence à me déplaire. Les personnages trop parfaits, non merci ! Une de ses rivales, Katherine, résume bien comment je me sens vis-à-vis la protagoniste. « Oh ! Vous ne pouvez pas comprendre ! bafouilla Katherine. Les choses ont toujours été si faciles pour vous. Vous… vous avez l’air de vivre dans un petit cercle enchanté de beauté et de romantisme. ‘’Je me demande quelle merveilleuse découverte je ferai aujourd’hui’’… semble être votre attitude envers la vie, Anne. » Tout sourit à ce personnage que ça en devient agaçant. Partout où elle va, elle se fait de nouveaux amis, réussit à faire en sorte que tout le monde l’aime. Aussi, elle rebaptise toujours les lieux à sa convenance : la rue Trent devient le Chemin du Revenant. Une ou deux fois, ça peut aller, mais dans chaque tome, ça devient plus que redondant. Décidément, l’auteur Lucy Maud Montgomery aurait dû innover un peu plus car j'ai l'impression de toujours relire la même simple et jolie histoire…
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La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Je n’ai jamais vu la série du même nom et cependant je ne sais pas pourquoi, je connaissais depuis fort longtemps le nom de cette série et surtout le thème de cette histoire. Je suppose que j’ai dû voir régulièrement ce livre dans les bibliothèques et bibliobus de mon enfance, mais qu’à chaque fois, eh ben, j’empruntais d’autres livres….

Comme cette lecture faisait partie du challenge BBC, il fallait bien un moment que me lance dans cette lecture histoire de mettre mes connaissances au sujet de certains livres incontournables à jour.

C’est avec le sourire aux lèvres que je ressors de cette lecture qui fut ma foi fort sympathique.

Même si le thème de l’orphelin( e) a été vu et revu sous un tas de versions différentes dans le domaine de la littérature, on ne peut s’empêcher de suivre l’histoire de la petite Anne avec beaucoup de plaisir. Gamine terriblement attachante, elle fait craquer même les personnalités les plus revêches… Et puis, dans le domaine des gaffes, elle n’est pas la dernière de la classe, il faut le reconnaître…Rien que de penser à l’épisode de la teinture pour cheveux, je me met à sourire, je le reconnais….

Je dois cependant avouer qu’au début de l’histoire j’ai eu de la peine à m’attacher à cette petite fille qui bien qu’animée des meilleures intentions du monde me semblait beaucoup beaucoup trop bavarde ! Evidemment, je n’ai pas attendu de lire la dernière page du livre pour changer d’avis à son sujet….

Je ne sais pas encore si je lirais la suite de cette saga, craignant un peu une déception et de ne pas retrouver la fraîcheur de ce personnage qui est devenue une jeune adulte à la fin du premier tome …On verra bien…







Challenge BBC

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Anne de Green Gables

Je vais faire court : ce livre n'était pas pour moi et je ne l'aurais certainement jamais lu sans l'attrait d'une lecture commune avec florence0805, Tristale, Fanfan-Do et Shel



J'ai aimé les 200 premières pages et les 20 dernières... mais pour le reste, il y a trop de guimauve pour moi et j'ai trouvé ça long, mais teeeeellement long que je n'en voyais pas la fin !



Mes copines de LC, elles, ont été plutôt emballées par cette lecture et je vous conseille d'aller lire leurs avis pour vous faire une véritable idée sur ce livre ;)
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Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

Ce volume est, à mon avis, plus intéressant que le précédent car il montre bien le passage entre l'adolescence et l'âge adulte, on pourrait presque parler de roman d'apprentissage.

Anne part pour trois ans à l'université avec quelques camarades d'Avonléa.

C'est la découverte de la liberté, de la vie en commun dans une pension, du travail scolaire, des premières réelles rencontres amoureuses…

Sur le plan sociologique on voit bien que la destinée des filles, même pour celles ayant fait des études, était vraiment de trouver un mari, de préférence riche.

Anne se distingue car elle essaie toujours de rester au plus près de ses rêves, et Dieu sait que c'est une jeune fille rêveuse !



Cette série, pourtant très datée "19è siècle", continue à avoir du succès encore aujourd'hui (série sur Netflix, que je ne n'ai pas vue...) car elle présente le portrait d'une jeune femme très moderne pour son époque, qui brave la conformité ambiante et qui essaie toujours d'aller au plus près de ses désirs profonds.

C'est aussi une héroïne profondément romantique, dans la lignée des personnages de Jane Austen ou des soeurs Brontë, dans le contexte protestant du Canada en Nouvelle-Ecosse, et je suis curieuse de voir comment l'auteur va la faire évoluer dans les prochains volumes (moi, accro ?...ça me change de mes polars noirs… ;-) )

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La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Québec profond. Matthew et Marilla, frère et soeur vieillissant désirent adopter un jeune garçon pour les aider à la ferme. Désappointement de Matthew en découvrant sur le quai de la gare Anne, rouquine de 11 ans!



Ils finiront par s'attacher à cette gamine à l'imagination féconde, insupportable bavarde, désespérément gaffeuse.



Un ton moralisateur mais qui reste léger, gentil avec son petit côté 'Les malheurs de Sophie'

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La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Traduit de l'anglais par Laure Valentin



J'ai rencontré Anne ( avec un e à la fin, elle y tient beaucoup ) grâce à la série sur Netflix.

Le romanesque de cette série m'a beaucoup plu et j'ai trouvé les personnages attachants.

C'est donc avec plaisir que j'ai acquis la version numérique, en cinq tomes. Bien sûr, j'ai mis vingt-six jours pour lire le premier qui me promettait neuf heures de lecture. C'est tout simplement que je n'utilise ma liseuse que le soir, dans mon lit, car c'est moins lourd qu'un livre papier.

Anne est une vraie pipelette, une pie jacasse, une

« sorcière rousse », ce qui la complexe infiniment, à la langue bien pendue, très curieuse, intelligente, sensible à la beauté de la nature et dotée d'une imagination débordante.

La famille qui l'a adoptée se compose de Marilla Cuthbert et de son frère, Matthew Cuthbert. Ils sont tous deux très attachés à cette enfant turbulente, jamais en reste pour faire des bêtises.

Marilla est une femme pragmatique, d'un abord un peu sévère mais dotée d'un coeur d'or.

Matthew est timide et peu loquace.

C'est un univers un peu utopique, car rares sont les vrais méchants. Mais ça m'a fait un bien fou de plonger dans celui-ci.

J'entame la suite avec bonheur.

Ah, j'oubliais. Le roman date de 1908...
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La saga d'Anne, tome 4 : Anne au Domaine de..

Quatrième volume de la série « Anne de Green gables », avec cette fois trois années de son expérience d'enseignante dans un village loin d'Avonléa.

Le Domaine des Peupliers, où elle loge chez deux vieilles dames, sera un havre de paix pour elle car son travail d'enseignante est difficile ; elle n'est pas native de ce village et elle doit se faire accepter.

Comme d'habitude une myriade de personnages secondaires vont se greffer à l'histoire et lui apporter vivacité et rythme.



L'innovation de l'auteur a été de présenter une partie de ce roman sous une forme épistolaire, Anne écrivant à Gilbert dont elle est séparée géographiquement, et cela donne un charme supplémentaire à l'histoire puisqu'elle est racontée à la première personne.

Le ton romanesque, les descriptions vivantes et malicieuses de la vie du village, et la célébration toujours lyrique de la nature donnent à ce volume un charme certain malgré une certaine répétition des situations...

Très marquée par les conventions sociales et religieuses, cette série est un témoignage de l'époque où les femmes, personnalisées par Anne, commencent à vouloir trouver leur place hors des obligations sociales convenues.

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Anne de Windy Willows

Je m'y attendais un peu je dois dire. A cette petite déception. Il fallait bien que le récit s'essouffle un peu à un moment car il est rare qu'une saga soit de valeur constante sur plusieurs tomes.



Bien sûr Anne est plus mûre, et donc moins sujette aux envolées lyriques que nous aimions tant chez elle. Mais ce n'est pas cela qui m'a gênée. Ce ne sont pas non plus les autres personnages qui virevoltent autour d'Anne à Windy Willows, et qui apportent de la couleur au récit.



Non, ce qui m'a déplu tout de suite, c'est le choix de l'auteur de raconter son récit via les lettres qu'Anne écrit à Gilbert, entrecoupées de quelques rares chapitres avec narrateur omniscient. La forme épistolaire à sens unique nuit clairement au récit.



D'abord, les missives d'Anne semblent peu vraisemblables tant elles sont détaillées, même pour une licenciée en lettres ! On dirait que Lucy Maud Montgomery a rédigé son histoire à la 1ère personne puis qu'elle a ajouté quelques apostrophes à l'attention de Gilbert pour montrer qu'il s'agit de lettres. Et aucune d'entre elles ne laisse place à des mots d'amour comme Anne aurait pu en écrire. Non, elle se contente de raconter dans le détail sa vie à Summerside, en rapportant mots pour mots ses conversations avec tout son petit monde.



De plus, le choix de ce format fait que Gilbert disparaît totalement du récit. On ne sait pas ce qu'il a fait ni ressenti pendant ces trois années d'études loin de sa belle. Un comble pour le lecteur qui a tant vibré à la lecture de la romance entre Anne et Gilbert, romance qui s'est développée sur les trois tomes précédents.



Les habitants d'Avonlea sont aussi passés à la trappe, tout comme les nombreux passages de description de la nature et des saisons qui faisaient aussi le sel de la saga. Oh il y a encore de très beaux passages bien sûr, mais pas autant que l'éloignement d'Anne et Gilbert fournissait de matière.



Je pardonnerai volontiers ce tome-ci à Lucy Maud Montgomery si elle se rattrape avec le suivant. Sinon, je pense que j'arrêterai là la lecture de la saga d'Anne.

Je ne terminerai pas sans saluer à nouveau le travail éditorial de la maison Toussaint Louverture : une couverture des plus splendides, un papier magnifique, une édition extrêmement soignée. On a beau y être habitués avec eux, on est toujours surpris d'autant de qualités !
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Anne de Windy Willows

Quel bonheur de lire les aventures d'Anne. Si ce tome 4 est peut-être un chouïa moins bon que les trois autres, la barre est tellement haute que je ne peux me résigner à ne pas mettre 5 étoiles.



L'édition Toussaint Louverture est toujours aussi magnifique. Parue en plein hiver, cette couverture d'un bleu glacée est une invite dans l'univers d'Anne. On l'avait laissée fiancée à Gilbert mais résolue d'attendre quelques années avant de l'épouser, ce dernier devant faire ses études de médecine, Anne arrive donc à Summerside. Plus précisément à Spook's Lane ( quel nom charmant). Plus précisément à Windy Willows, une demeure qui n'est pas sans égaler la Maison de Patty. Plus précisément dans la chambre de la Tour où, sur son coussin beignet bleu elle écrit des lettres à son amoureux, racontant son quotidien durant ces trois années.



La voici proviseure d'un lycée. Un enjeu de taille pour cette licensiée en lettres. D'autant plus de taille qu'il ba lui falloir composer avec "la famille Royale" du coin, les Pringle, qui briguait ce poste pour un membre de leur famille. Mais Anne reste Anne. Elle séduit tout à chacun. Elle séduit ses hôtes, des veuves charmantes, ainsi que leur domestique, la terrible Rebecca Dew. Elle séduit sa jeune voisine, une elfe charmante mais esseulée et triste qui fait ressortir d'Anne toute sa bonté mais également tout son côté magnifiquement fantasque. Elle séduit toute la population, des vieilles acariâtres qui font souffrir leur entourage aux pères de famille grincheux, colérique et tyrannique. Elle séduit sa collègue, pourtant froide, arrogante, jalouse. Enfin, et surtout, elle séduit les Pringle, ennemis redoutables s'il n'en faut.



Ses tranches de vie, on les vit par les biais des lettres qu'elle écrit à son Gilbert. Des lettres drôles, émouvantes mais aussi teintées d'espoirs, de rêves, d'amour, ceux qu'elle partage tout entier avec lui. Quelque fois, on suit une narration plus ordinaire. Enfin, il nous arrive de suivre, rarement, quelques personnages, le plus touchant étant ceux d'Elizabeth.



Divisé en trois années, ce récit reste très focalisé sur Summerside et ses habitants. La première année reste sur les débuts d'Anne, début difficile dans lesquels je me suis bien reconnue, étant moi-même enseignante. Comme quoi, une siècle nous sépare et pourtant...

Les deux autres années sont plus sur le quotidien d'Anne. Cela donne lieu à de l'humour et de l'émotion, selon les chapitres et les personnages. Dans chaque cas, on sent la présence d'Anne, ses actions, sa vision des choses. Il faut dire qu'il lui est difficile de ne pas se mêler, en tout bien tout honneur, de la vie des autres et de les orienter dans la situation qu'elle juge meilleure.



Là où l'on peut trouver une petite frustration c'est que contrairement aux trois premiers tomes, Green Gables et ses anciens compagnons ne sont qu'effleurés. Quand Anne revient à Green Gables, ce n'est pas elle qui devient le personnage central du chapitre. On aperçoit que peu Marilla, Rachel ou les jumeaux. Diana est abordé dans une ellipse narrative. Quant à ses autres amis, rien du tout. Et Gilbert? On doit se contenter d'une correspondance à sens unique et d'une allusion ou deux, sans dialogue. Un peu frustrant il faut le dire. C'est peut-être ce qui me le rend un chouïa en dessous des autres.



Mais cela reste une lecture doudou, cosy, agréable, plein de bons sentiments que je relirai certainement et savourerai tout autant!
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Anne de Green Gables

Je remercie Babelio et les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour ce magnifique ouvrage « Anne de Green Gables » de Lucy Maud Montgomery, reçu lors d'une masse critique spéciale.

J'avoue ne pas avoir forcément compris qu'on me propose de lire la nouvelle traduction faite par Hélène Charrier de ce roman classique pour la jeunesse, plus connu sous le titre « Anne… la maison aux pignons verts. » (paru en 1908). Cela fait, en effet, quelques décennies que je n'ai plus l'âge de lire ce type de romans. Mais je ne vais pas me plaindre si on me trouve plus jeune que mon âge, et tant pis, si l'erreur ne vient plus que d'un algorithme de Babelio. Alors, pour cette petite cure de jouvence, pour cette couverture très joliment travaillée et parce que j'aime bien les cadeaux, je me suis laissé tenter.

Si besoin est de le rappeler, Anne Shirley est une petite orpheline recueillie par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert, habitant l'Île-du-Prince-Édouard, au Canada. Marilla et Matthew sont deux frère et soeur, âgés d'une soixante d'années, qui souhaitaient recueillir un petit garçon pour aider Matthew dans les tâches agricoles.

C'est peu dire qu'ils n'attendaient pas un enfant tel qu'Anne. La jeune fille est d'un caractère affirmé et joyeux. Ses deux principales particularités sont ses cheveux roux (qui la désespère) et sa très grande imagination « romantique ». Elle se met à rêver souvent (sans se rendre compte qu'elle délaisse d'un seul coup la tâche qu'elle était en train de faire), elle aime inventer des histoires, elle s'enthousiasme, que dis-je ?, elle se pâme de bonheur, pour la nature, donne des noms à chaque chemin, chaque arbre qu'elle trouve « merveilleusement joli ». Anne parle beaucoup, parfois un peu trop (même pour moi qui ai tendance à faire de trop longs billets). Et à l'inverse, elle est capable de tomber dans un gouffre de tristesse et de larmes pour un petit désagrément. Sa nature très enjouée et imaginative réchauffe le coeur de ces deux êtres isolés et taiseux. Deux êtres qui peu à peu retrouvent le sourire qu'ils avaient perdu.

Tout comme les Cuthbert, le lecteur est vite attendri par la petite fille. Son imagination excessive et ses aventures font souvent sourire. Je me demande si, à notre époque, on ne l'aurait pas diagnostiqué comme un enfant avec des tendances maniaco-dépressives, tant ses humeurs naviguent sur un grand huit. Mais son idéalisme rêveur a le pouvoir d'agir sur nous comme une étonnante pensée positive. Son énergie, ses mots joyeux, son imaginaire s'instillent en nous comme autant de chaleur et de plaisir.

Si je ne note pas ce roman, c'est que je considère que je ne suis plus dans la bonne tranche d'âge (hélas!), pour être vraiment objective. Avec mon regard un peu plus fatigué par le temps, mes cheveux sombres qui, années après années, côtoient, bon gré mal gré, de plus en plus de cheveux blancs, je ne pense pas être la plus à même de donner un avis partial. Je laisse donc au jeune public le soin de juger les qualités et défauts de ce roman. Mais j'espère qu'une telle histoire, débordante de gaieté, de tendresse et d'humour, et le message qu'elle véhicule peuvent encore plaire à des enfants et passer haut la main la barrière du temps…

Il n'en reste pas moins que ce roman est un magnifique cadeau à offrir à de jeunes lecteurs. Et mon regard d'adulte sait aussi combien il est bon que cette petite fille nous rappelle qu'il ne faut jamais s'arrêter de rêver, jamais s'arrêter de s'extasier sur les beautés qui nous entourent ni d'exprimer l'amour ou le plaisir qu'on ressent que ce soit à la vue d'une toute petite fleur ou pour les êtres. (En écrivant ce billet, je fais un peu ma ‘'Anne'', utopiste, rêveuse et romantique. Il y a un tel gouffre entre l'actualité et ce roman pour la jeunesse qu'il est difficile, effectivement, de ne pas paraître naïf et utopiste en écrivant ces mots).

Lucy Maud Montgomery, par l'intermédiaire de cette petite fille, transmet une formidable leçon de vie à ceux qui ne savent pas (ou plus) regarder autour d'eux et réaliser combien il reste encore de belles choses qui peuvent réchauffer nos coeurs, de 7 à 77 ans.

Une nouvelle fois merci pour cette pensée positive, cet hymne à la joie, cette pause vivifiante (mieux qu'un kit kat)… et pour cette cure de jouvence bien entendu.



[Ps : petite leçon positive du jour : certes je commence à avoir des cheveux blancs mais, diantre, je n'ai pas encore trop de rides pour mon âge (et ce n'est pas l'algorithme qui va me contredire). Et comme le dirait Anne, je trouve qu'un constat pareil, c'est extraordinairement enthousiasmant ! (on s'accroche à ce qu'on peut), ça va faire ma journée (et peut-être mettre un peu de couleurs à cette période sombre, froide et confinée,…]



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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Ce deuxième tome est aussi poétique (et romantique dirait Anne) que le premier !



J'ai retrouvé avec plaisir les habitants d'Avonlea, qui sont si bien incarnés. Anne a mûrit, elle se transforme en jeune femme et apprend beaucoup au contact de ses élèves. La nature est toujours une source d'émerveillement pour elle, même si les gens acquiert une importance plus importante à ses yeux. Surtout le petit Paul Irving, son âme soeur, et les jumeaux Dora et Davy que Marilla a recueilli à Green Gables.



La romance n'est jamais loin, Miss Lavendar et la douce Diana en savent quelque chose. Même le coeur d'Anne commence à s'ouvrir à l'amour. Finalement, ce tome est un peu comme le printemps dans la vie d'Anne. C'est pourquoi la sublime couverture de cette édition de Monsieur Toussaint Louverture lui convient si bien.



Ce qui restera dans mon esprit bien longtemps de ce tome, c'est la douce image de la Maison aux Échos. Car chaque maison, dans cette saga canadienne, est à l'image de ses propriétaires. Et la douce et imaginative Miss Lavendar habite la plus belle demeure : "Dans le jardin, derrière eux, la petite maison en pierre couvait dans l'ombre, solitaire mais pas abandonnée. Elle n'en avait pas encore fini avec les rêves, les rires et la joie de vivre ; il y aurait d'autres étés pour elle ; d'ici là, elle pourrait patienter. Et dans leur pourpre retenue par-delà la rivière, les échos attendaient leur heure".
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Anne de Green Gables

Ce que j’ai ressenti:



« j’imagine que j’étais une fée de glace », et alors moi, j’imaginerai que je pourrai te regarder, ma jolie Anne Shirley, au travers de ce miroir de fées et qu’on aurait un sourire complice…Nous deux, tellement semblables, quant à la façon de voir encore et toujours le monde avec tant d’émerveillements. Je me dirai que comme toi, je suis fée aussi, et que je refuse de me laisser marcher sur les pieds, que je refuse l’injustice et que je refuse de n’être plus encore éblouie par la beauté de l’instant présent. J’imagine que c’est pour cela que le rôle de fées nous va si bien, parce qu’on laisse l’imagination prendre le pouvoir qui lui est dû. Tu es Reine des fées, Anne de Green Gables, et je t’ai tellement admirée durant cette lecture.



Je serai l’Espérance, les mains jointes -comme ça- et les yeux levés au ciel.



Mais Anne, laisse-moi te dire que tu es surtout une héroïne comme on les aime tendrement au travers du temps et pour toujours. Fille espiègle à la langue bien pendue, sensible et rebelle, nous te suivons avec plaisir pendant quelques années, à te voir grandir auprès de Marilla et Mathew. Nous te voyons tomber, pester, embellir, enrichir, aimer, pleurer au rythme de tes expériences sur les terres de ses deux agriculteurs qui font le choix de t’adopter. Et on s’attache à toi Anne avec un « e », parce que tu es si entière, candide et obstinée, tant lumineuse! Personne ne peut te résister, même dans tes emportements tu es encore plus intéressante, même dans tes maladresses tu es attachante, même avec tes cheveux roux et tes robes simples, tu es splendide, je te le dis! Que ce soit tes proches ou encore la littérature, on ne peut se passer de toi, Anne de Green Gables!



C’est évident qu’il vaut mieux être bienveillante.



Ce livre est un enchantement. Je ne trouve pas d’autre mot plus adéquat. Lucy Maud Montgomery a su imaginer un roman d’apprentissage étonnant entre féminisme, rêveries, poésie et bons sentiments qui vient nous mettre du baume au cœur. J’ai été émerveillée par la qualité du récit, l’objet-livre, la portée symbolique, l’ouverture sur l’imaginaire, la fantaisie et l’intelligence de cette histoire. On ne voudrait ne plus partir de ce domaine, avec les nouveaux noms rebaptisées par cette petite fille extraordinaire et hypersensible. On aimerait encore avoir cette force intérieure de magnifier le quotidien avec presque rien. Il me semble que Anne de Green Gables a tout simplement compris le secret du bonheur, et il ne tient qu’à nous de s’en inspirer…Un coup de cœur ❤️!



L’important n’est pas ce que le monde nous réserve, mais ce qu’on y apporte.

Lucy Maud de Montgomery



Remerciements:



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Monsieur Toussait Louverture pour leur confiance et l’envoi de ce livre magnifique!
Lien : https://fairystelphique.word..
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Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé cette plume poétique et lyrique.

En découvrant ce tome 3, je me suis rendue compte d’à quel point la série Anne With An E me manquait. Ces personnages, cette ambiance, ce cadre… je donnerais tellement pour qu’ils reviennent sur leur décision et décident de faire une suite avec les mêmes acteur.ices !!… ><

Enfin bon. J’ai beaucoup aimé ce volet. Le récit est toujours aussi agréable à lire, les descriptions toujours aussi belles, et je ne cesserai de m’extasier devant cette réédition des Éditons Toussaint Louverture ! C’est indescriptible comment chaque couverture de cette saga est sublime ! Je suis une éternelle amoureuse des belles éditions de livres, et sincèrement je suis plus que ravie et fière d’avoir cette magnifique réédition dans ma bibliothèque !

Enfin bon, je m’égare un peu… Durant ce tome, Anne grandit et passe à l’âge adulte. C’est avec émotion que j’ai vu ces personnages évoluer. Elle, mais aussi les autres, telle que Diana par exemple, dont j’ai été très touchée par son évolution. 
La fin m’a rendue heureuse, avec un pincement au coeur malgré tout de savoir que je n’aurai jamais cette scène adaptée avec Amybeth Mcnulty et Lucas Jade Zumman. M’enfin bref… Je sais que je ne devrais pas autant ramener les romans à la série Netflix (aka ma série préférée), mais c’est plus fort que moi…



Dans tous les cas, je lirai la suite avec grand plaisir ! (J’ai entendu dire que les avis étaient plus mitigés sur le quatrième tome, mais j’espère que je l’aimerais tout autant !)
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Anne de Green Gables

Bienvenue à Avonlea, petit paradis bucolique situé sur L’Ile-du-Prince-Edouard, au Canada, imaginé par Lucy Maud Montgomery, pour conter les aventures de son héroïne, Anne Shirley. Anne « avec un e », comme elle aime bien le rappeler, est une grande enfant de 11 ans lorsqu’elle arrive par erreur à Green Gables, propriété d’Avonlea, qui appartient à Matthew et Marilla Cuthbert, frère et sœur qui ont choisi d’adopter un garçon pour aider Matthew aux travaux de la ferme. Une fois l’erreur digérée, et Anne acceptée à rester – sa vivacité d’esprit et son éloquence vont en effet plaire immédiatement à Matthew, d’un naturel au contraire discret et peu loquace -, nous sont racontées cinq années de celle qui va devenir une jeune fille brillante et épanouie au sein de sa famille d’adoption, qui va la chérir au fil des ans comme sa propre fille.



Avec la découverte d’Anne de Green Gables, c’était quitte ou double : soit je restais de marbre, voire finissais lassée de ma lecture, comme cela m’est souvent arrivé face à ce type de romans d’apprentissage – quelle souffrance, par exemple, à la lecture des Quatre filles du Docteur March, ou du Grand Meaulnes -, soit je découvrais enfin un personnage qui m’emportait avec lui dans ses aventures, comme cela m’est au contraire arrivé avec Les aventures de Tom Sawyer.



Heureusement, c’est la deuxième version qui s’est rapidement imposée. Tout d’abord, l’atmosphère mise en place par Lucy Maud Montgomery est simplement merveilleuse, en ce qu’elle arrive à nous transmettre à travers les lieux décrits toute la capacité d’imagination que possède son héroïne, qui donne notamment aux lieux dans lesquels elle vit des noms qui les symbolisent pleinement, magnifiant et poétisant chaque parcelle d’Avonlea par son regard empli de joie, de vivacité et de d’amour.



Et c’est en cela aussi que se situe la grande réussite, à mon sens, de l’auteure : son personnage d’Anne Shirley, malgré son caractère parfois peut-être un peu caricatural, nous emporte malgré nous dans cette imagination qui l’imprègne pour mieux masquer sa grande sensibilité, son manque de confiance en elle, et plus encore son enfance terriblement difficile. Elle est un personnage vrai, sincère, vraiment rafraîchissant, autant dans ses comportements que dans ses émotions, qui permet de faire plus facilement passer la pilule de la moralisation constante, bien que de plus en plus ténue au fil des pages, présente via les femmes du roman, qui doivent l’éduquer tant bien que mal à devenir une jeune fille bonne à marier. C’est également le cas de tous les autres personnages, qui dépassent pour beaucoup le caractère caricatural des premiers chapitres, pour devenir des personnages tout aussi vrais et rafraîchissants qu’Anne.



Pour résumer, Anne de Green Gables a été pour moi une grande bouffée d’air frais, certes désuète, mais une bouffée d’air frais quand même, et ce même si l’intrigue n’est pas toujours la plus gaie qu’il soit. Et que dire de cette magnifique version des éditions Monsieur Toussaint Louverture, d’une grande qualité graphique – autant la couverture que le lettrage, ou le choix du papier – et d’une grande qualité de traduction ! Je continuerai donc bien volontiers ma découverte des aventures d’Anne Shirley : et justement, le deuxième tome, publié aujourd’hui, est arrivé ce matin, en direct de chez Monsieur Toussaint Louverture.
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Un deuxième tome bien sympathique même si je l'ai trouvé un peu moins exalté que le premier.

Notre héroïne si attachante a grandi et s'est assagie. Elle est passée de l'autre côté du bureau et c'est maintenant elle l'enseignante. Pour autant, il lui arrive encore bien des mésaventures amusantes. La rencontre avec une vieille fille fantasque et pleine de rêves comme elle est un pur régal. Romantisme, rêveries, poésie avec un joli grain de folie sont au rendez vous dans ce second tome qui, s'il m'a moins passionnée, n'en reste pas moins enchanteur.
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Anne de Green Gables

Lu dans le cadre du Prix du meilleur Roman Points 2022.



Ce roman est un voyage dans l'espace et dans le temps ! Publié en 1908 au Canada, Mary Maud Montgomery nous emmène sur l'île du Prince Edouard dans un paysage verdoyant et bucolique, auprès de Anne avec un e, petite orpheline rousse, bavarde, émotive et espiègle.



Marilla, veille fille, et son frère Mathew vivent dans la maison au pignon vert à Avonlea. Ils décident d'adopter un garçon pour aider Mathew aux travaux de la ferme, en raison de son cœur fragile.



En lieu et place du garçon, c'est Anne qui débarque à la gare, un brin de fillette pas du tout bâtie pour le labeur et à la langue bien pendue usant de «mots à trois syllabes».



J'ai un avis plutôt mitigé sur cette lecture. Déjà, j'ai eu beaucoup de difficulté avec la bonne morale et les bondieuseries qui imprègnent le texte du début à la fin. Je comprends que c'est lié au contexte historique, mais trop c'est trop. De même, le texte n'a pas vraiment d'intrigue, c'est une succession de scènes du quotidien mettant en scène Anne, ses parents adoptifs et sa copine Diana. J'ai même trouvé certaines descriptions superficielles, notamment celles concernant les tenues et coiffures des fillettes. Du coup, j'ai eu du mal à avancer et à y trouver un intérêt.



Ce que j'ai aimé par contre, c'est le cadre champêtre et cette jolie campagne au fil des saisons. C'est tout à fait charmant ! Les personnages ont tous une évolution intéressante. Après m'avoir plutôt irritée au début du roman avec son bavardage incessant, Anne a fini par m'attendrir alors qu'elle devient une jeune fille.



J'ai pensé à «La petite maison dans la prairie» ainsi qu'aux classiques jeunesse «Sans famille» ou «La petite princesse»...



Je conseille cette lecture à partir de 12 ans à toute personne souhaitant passé un agréable moment bucolique, plein de tendresse et d'imagination, sans la moindre once de violence.

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Anne de Green Gables

Oooooh, coup de cœur !! Déjà pour l’objet lui même, ce livre est vraiment très beau. Une couverture cartonnée comme on en fait peu avec une superbe illustration. La maison d’édition m’a également envoyé un journal pour découvrir l’univers de ce roman, les personnages et l’auteure. Plus un marque-page. Et là, bien sûr, je ne boude pas mon plaisir ! ;)



Cette saga publiée au début du XXe siècle retrace les aventures d’une orpheline Anne Shirley qui, à 11 ans, est envoyée par erreur (ils voulaient un garçon) dans la ferme de Marilla et Matthew Cuthbert, à Avonlea sur l’île-du-prince-Edouard. Avec cent millions de lecteurs dans le monde, cette saga est un classique de la littérature canadienne.



« C’est l’histoire d’une petite fille qui parvient à se faire aimer de tous. » Comme je le disais plus haut, ce roman est un coup de cœur, donc oui, la magie a aussi opéré pour moi. En commençant le premier chapitre je me suis dit « mais quelle pipelette, ça va être compliqué de ne pas être agacée », à la fin du second chapitre la gamine m’avait conquise. Aussi simple que cela.

Entre les personnages attachants et la magnifique plume de l’auteure impossible de ne pas dévorer les pages. Chaque chapitre conte une aventure, mais si le récit feuilletonne, le fil conducteur est bien là, chaque personnage prend de l’épaisseur, évolue, grandit au fil des pages…



Comment vous parler d’Anne ? Qu’est-ce qui la rend si attachante ? Anne est débordante d’imagination, bavarde, rêveuse, gaffeuse, maladroite, soucieuse de bien faire, courageuse et travailleuse, le nez en l’air à admirer la nature ou dans un livre, rousse (chuuuuuut, ne jamais lui parler de ses cheveux !), pas si jolie, maigrichonne... et surtout intransigeante sur les manches bouffantes ! :D Marilla et son frère Matthew sont âgés, solitaires et cette gamine si fantasque, tel un cadeau des cieux, va les faire revivre.



La plume de l’auteure est poétique, lyrique, ses descriptions de la nature à Avonlea, que l’on découvre à travers les yeux émerveillés d’Anne, donne une furieuse envie d’acheter un billet d’avion pour le Canada.

Un grand merci à Babelio et à la maison d’édition Toussaint Louverture pour cette masse critique, cette si belle découverte. À quand le tome 2 ?
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Anne de Green Gables

Avoir en main un livre des Editions Monsieur Toussaint Louverture (ou Laventure) est toujours un vrai plaisir. Une superbe couverture, du papier de choix et une police très agréable. Un beau livre.



J’en attendais beaucoup de ce roman qui ouvre la page sur la série « Anne » constituée de onze volumes. Une écriture parfaite, fine et fluide, des personnages tous plus attachants les uns que les autres et une très belle histoire, il faut bien l’avouer.

Une petite orpheline est adoptée par un couple célibataire frère-sœur, sans enfants, qui a grand besoin d’une aide pour les divers travaux de la ferme. Pensant d’abord adopter un garçon, c’est une fille qui attend sur le quai de la gare… Qui est cette Anne de Green Gables ? Une enfant qui s’émerveille de tout, un vrai moulin à paroles, une imagination hors norme. Elle n’a pas sa langue dans sa poche, frisant l’effronterie et elle rêve de jolies robes. Mais qu’est-ce que Matthew et Marilla, âgés d’une soixantaine d’années, vont bien pouvoir en faire ?

C’est le chambardement complet dans la maison, d’autant plus qu’Anne attire les ennuis de toutes sortes par ses bêtises et son comportement extravagant.



Autre point positif : les descriptions de la nature environnante y sont vraiment sublimes et l’on a qu’une envie, se promener dans cette magnifique région du Canada où se situe le récit, à l’Ile-du-Prince-Edouard.



Une petite déception quand même. J’y ai retrouvé la pauvre Sophie de la Comtesse de Ségur et la pluie de morale et de bons sentiments. ça dégouline entre les pages. Même si j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, ce trop-plein d’ingrédients moralisateurs a été too-much pour moi. Heureusement, la petite Anne que l’on voit grandir a un tempérament de feu, des réparties cinglantes parfois, qui atténuent légèrement un parler volubile qui m’a souvent agacée au début.



Somme toute, une belle découverte car je le répète, c’est très bien écrit, mais je ne pense pas poursuivre la série, même si les volumes alignés côte à côte doivent être du bel effet dans sa bibliothèque ;-)

Un livre que je qualifierai plutôt jeunesse, pour petites filles modèles :-).



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