On peut d'autant mieux savoir où l'on va si l'on sait d'où l'on vient.
Si tu veux connaître un peuple, écoute sa musique.
L'intérieur des gens est souvent plus laid que la belle coiffure et le sourire de façade que la bonne société s'échange.
Et tandis que mon peuple s'éteignait, noyé dans l'alcool, la maladie et la pauvreté, ces nouveaux Américains pouvaient construire leurs maisons sur nos cadavres. Qui étaient les sauvages ? Qui avait massacré, volé et pillé l'autre ?
Si ces fous souhaitent se partager l'île, qu'ils le fassent. Ils passent à côté de l'essentiel. Ils sont aveugles à la réalité. Leur coeur est dur et leur sang est noir.
Ce n'est pas parce qu'on a les pieds ferrés et la tête courbée que le coeur ne vit plus.
L'herbe est sacrée et réservée à un usage des plus précis, et rare qui plus est. Ils en ont fait une drogue terrible qu'ils fument à tout bout de champs. La consommation brouille leur esprit et endort leur corps alors qu'elle devrait être une porte et un tremplin. Les ignorants en ont fait une prison.
Les morts et les esclaves psychiques se comptent certainement en millions de personnes.
Les chamans mongols ont par exemple été poursuivis longtemps dans l'URSS et toutes les pratiques chamaniques étaient passibles de prison. Les bouddhistes tibétains sont aussi persécutés en Chine, emprisonnés et certains temples sont pillés ou détruits. Ce genre de drame s'est aussi perpétré en Afghanistan, autrefois terre des soufis. La liste est longue et se décline un peu partout sur le globe.
Jamais je n'avais été fou. Quelle délivrance ce fut pour moi, mais quel défi que de quitter l'ombre et la haine de soi !
On trouve parfois un Occidental récipiendaire d'une connaissance qui n'est pas celle de sa culture d'origine. Ce n'est pas dénué de risques, car une culture est un ensemble complexe du visible et de l'invisible. Néanmoins, certaines transmissions se font et ainsi la connaissance n'est pas perdue, elle change juste de forme et de support.