Le camp est en surnombre. Lorsque nous entrons dans le block qu’on nous a désigné, qui ressemble plus à un baraquement, il fait sombre, nous ne voyons pas très bien, mais nous devinons qu’il est plein à craquer. Immédiatement, un groupe de Polonaises se ruent sur nous. Menaçantes, elles se mettent à nous battre, nous maltraitent en hurlant sur nous. Elles nous reprochent de ne pas être morts. 《 Il n’y a déjà plus de place et pas assez de rutabagas pour nous ! 》, vocifèrent-elles.