L'exposition Les origines du monde - L'invention de la nature au XIXè siècle rouvre ses portes. le musée d'Orsay propose d'explorer les liens entre arts et sciences tissés au XIXè siècle, époque où les découvertes scientifiques, qui ont été majeures, ont largement influencé l'imaginaire des artistes.
Pour en parler, nous recevons Laura Bossi, neurologue et historienne des sciences, commissaire générale de l'exposition "Les origines du monde. L'invention de la nature au XIXème siècle" à partir de mercredi 19 mai au musée d'Orsay à Paris.
L'invité des Matins de France Culture.
Comprendre le monde c'est déjà le transformer(07h40 - 08h00 - 18 Mai 2021)
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L'écologie, du grec Oikos (maison) et logos(connaissance), concerne notre maison commune, c'est une science "domestique".
Haeckel introduit le terme dans "Generelle Morphologie" (1866) et le définit comme la discipline qui étudie le "ménage" de la nature, ou encore "la science des relations des organismes avec le monde environnant , c'est à dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence".
Il propose ainsi une vision unitaire du monde organique et inorganique, et suggère que tous les êtres vivants font partie d'un seul "foyer", que leurs relations soient amicales ou inamicales (prédation).
Ecologie.
Laura Bossi
Le mot "dinosaure" apparait pour la première fois dans la littérature en 1842 sous la plume du paléontologue anglais Richard Owen.
Quelques restes de dinosaures sont déjà connus à l'époque, notamment de Megalosaurus (nommé et décrit par William Buckland en 1824), Iguanodon (nommé et décrit par Gideon Mantell en 1825) et Hylaeosaurus (découvert en 1832).
"Dinosaure" Christine Argot.
Une psychiatre florentine [Graziella Magherini] a rassemblé dans un livre plusieurs cas de ce qu'elle appelle le "syndrome de Stendhal", se reférant aux émotions décrites par l'écrivain dans ses récits de voyage, et plus particulièrement dans le passage de Rome, Naples et Florence relatant une crise qui le saisit dans l'église de Santa Croce - une sorte d'évanouissement qui le contraint à sortir à l'air libre, sur la place, pour se remettre de la vertigineuse attraction qu'exercent sur lui les monuments. (49)
Après quelques épisodes d'iconoclasme, les chrétiens ont adopté dans l'ensemble une position favorable aux images, peintes ou sculptées. La principale justification théologique de la représentation humaine est le dogme de l'incarnation. Chez les protestants, Calvin était de l'avis que l'on puisse peindre tout ce qui est visible (quorum sint capaces oculi), mais non le Dieu invisible. L'interdit des images a été maintenu par la plupart des musulmans ; il reste problématique chez les juifs. (9)
Puis, ne résistant pas à ce désir impérieux, il se lève pour rejoindre la belle endormie dans le jardin nocturne et, le cœur battant comme s'il allait commettre un meurtre, il l'embrasse avec une ferveur, une tendresse, un délire tels qu'il n'en ressentira plus jamais de sa vie en donnant un baiser. Il ne saura non plus oublier le frisson doux et glacial qui courut dans son âme quand le froid enivrant de ces lèvres de marbre toucha sa bouche. (17)