Citations de Kimberly McCreight (209)
En vouloir à ses parents est le droit fondamental de tout adolescent .
J'adore ma mère , mais la plupart des idées sur la manière d'être mère, elle les tient d'autres mères . En gros tout ce que Sylvia avait le droit de faire , j'avais le droit aussi .
Elle reposa délicatement le combiné sur son support et le contempla fixement . Elle s'attendait à ce que l'appareil explose . Mais non . Rien ne se passa . [...] . Elle en avait assez de contenter les gens , de bien se tenir , d'être polie . Elle en avait assez d'être une gentille fille .
J'ai porté une main à l'arrière de ma tête , là où on m'avait percutée .
Quand j'ai levé les yeux , Carter Rose me souriait . Il a pointé un doigt sur moi avant de partir en courant vers le lycée . C'était comme ça que les mecs de seconde flirtaient : en vous assommant .
merci pour ce merveilleux livre j'ai adoré du début à la fin il vous tiens en haleine jusqu'au bout je vais lire là où tu vis maintenant
"Neuf jours pour s'entendre dire que sa fille, qui avait été sa meilleure amie, sa fille dont elle s'était occupée, avec qui elle avait ri et qu'elle avait chéri, elle ne la connaissait finalement pas vraiment."
Tu es trop sensible, qu'ils disent. Trop anxieuse. Tu accordes trop d'importance aux choses qui n'en ont pas.
L'angoisse fonctionne comme ça. Elle fait diversion. Je n'ai aucune prise sur les choses importantes, alors je me concentre sur les petites.
Mais parfois le problème, ce n'est pas ce qu'on croit mais comment on y croit.
"Tôt ou tard, chaque enfant a une faiblesse."
Elle avait toujours imaginé avoir une famille. Au moins deux enfants, voire trois. Au départ, elle avait espéré éviter de n'en avoir qu'un, étant donné qu'elle avait elle-même souffert d'être fille unique. Cependant, elle avait fini par prendre conscience que cela n'impliquait pas forcément de le traiter dès la naissance comme un adulte miniature.
(p. 30)
Ça y est, avait songé Kate. C'est officiellement une adolescente. A partir de maintenant, ce ne sera plus nous deux contre le reste du monde, mais elle contre moi.
(p. 25-26)
Amelia avait appris à lire à l’âge de quatre ans et, depuis lors, elle avait toujours eu un livre entre les mains. Elle lisait aux toilettes, en marchant sur le trottoir, dans l’obscurité de la nuit à l’aide d’une lampe torche. Toutes ses étagères n’avaient même pas suffi à contenir sa bibliothèque et le surplus formait de hautes piles adossées à chaque mur. Il était arrivé à Kate de craindre que cette obsession livresque soit un signe de solitude.
C'est là l'objectif principal du club : faire se sentir mal celles qui n'en font pas partie et menacer en permanence les membres de perdre leur statut spécial. Cette dynamique présente toujours de multiples dangers.
Un enfant perturbé pouvait être le fruit du hasard, deux, c'était un schéma dont le tracé menait tout droit aux parents.
Qu'est- ce que ça pouvait faire si C. avait un problème qui nécessitait un travail ? Tôt ou tard, chaque enfant a une faiblesse. Sans compter que, comme sa propre mère le lui avait toujours dit, ce dont une mère a besoin, c'est d'enfants heureux, pas d'enfants parfaits.
La nonchalance impudente de Ian rappelait à Kate tous les garçons qui l'avaient traitée comme si c'était eux qui décidaient de sa valeur.
Allez donc pardonner à quelqu'un qui ne cherche pas à s'excuser.
"Parce qu'il y a 176 définitions du mot loser sur urbandictionary.com. Sortez du lot."
Kate réussit enfin à mettre la main sur son portable et le sortit de son sac. Elle lut le message affiché sur l'écran. "Amelia n'a pas sauté."