Un samedi soir, un étrange carton fut déposé chez le jeune Ichirô Kanéta.
Monsieur Ichirô Kanéta 19 septembre
Vous allez bien, à ce qu’on dit, j’en suis très content.
Demain j’ai un procès qui est bien compliqué : venez !
Pas de fusil, s’il vous plait.
Le lynx, votre humble serviteur.
Telle était la missive. L’écriture en était laborieuse et l’encre poissait les doigts. Ichirô, lui, était ravi. Il enfouit le carton dans sa sacoche d’écolier et parcourut tout joyeux, enchainant cabrioles et entrechats.