Mais les robots s'occupent de tout, et nous, les hommes, sommes inutiles.
Le labeur, la douleur, les enfants eux-même sont devenus inutiles.
Il n'y a rien de pire que de donner aux hommes le paradis sur terre. (p. 101)
À votre avis quel est le meilleur ouvrier ? Le plus dévoué ? Le plus consciencieux ?
Pas du tout ! C’est le moins cher. Celui qui a le moins de besoins.
Ça ne peut pas marcher ici. Pour être un super-héros, il faut vivre dans une ville comme ‘Nouillorque’.
- New York doit avoir dans les neuf millions d’habitants. Notre village, trois cent vingt-huit. Si à New York, il y a vingt super-crimes par jour, çcç, ça nous fait... ça nous fait... environ...
AUCUN CRIME DU TOUT !
Chaque commande, si minuscule soit-elle participait à ce déluge de demandes.
Je voulais que chaque homme devienne un maître. Qu’il ne se contente pas de survivre. Qu’aucune âme ne s’abrutisse plus sur les machines d’un autre. Qu’il ne reste plus rien de ce satané système social.
- L'un d'eux a encore été pris d'une crise. Il grinçait des dents. Il tapait dans les sculptures et les tableaux. Complétement détraqué.BRRR !
- C'était lequel ?
- Celui de la bibliothèque. (p. 77)
En faisant les comptes, je me suis aperçu que ce ne sont pas les grands rêves qui font l’histoire… ce sont les petits besoins réunis de tous ces individus honnêtes, égoïstes, un peu voleurs aussi.
Vous croyez qu'avoir une âme, ça commence par un grincement de dents ?
Ils sont plus parfaits que nature.
En revanche, ils ne peuvent rien inventer. En somme, ils feraient de très bon universitaires. (p. 23)
- Vous dites que l'homme a été créé par dieu ?
- Hélas ! Dieu n'avait aucune notion de technologie moderne.