La nuit, tout est plus beau… La laideur intrinsèque du monde, la pourriture qu’exhalent ses entrailles, tout cela est mis entre parenthèses le temps d’un songe. Il n’y a que la solitude et les angoisses pour être exacerbées. Plus de bruits parasites, de mots inutiles, d’occupations futiles ou de déguisements dérisoires: face au noir, au silence, tout devient évident. Et intolérable. La nuit nous prépare à la mort, à doses homéopathiques; un granule tous les soirs.