Grégory a toujours été surpris de voir les enfants jouer au milieu de la guerre et de la misère. Toujours surpris de leur inventivité, de leur créativité. Un morceau de bois, une caisse en plastique, un bout de corde… Tout peut devenir jouet. Et lorsqu’ils s’amusent, ils ont le don de s’exiler dans un autre monde. D’oublier, ne serait-ce qu’un moment, qu’ils se trouvent à des centaines de kilomètres de leur maison, de leur école, de leur vie. Qu’ils pourrissent dans un camp de réfugiés né de la folie des hommes.