Je remercie énormément Poulpe Fictions pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse Caviar, poisson star de Justine Jotham. Il fait partie de la Collection Nos amies les sales bêtes, une collection que j'affectionne particulièrement car j'ai adoré Tarzan, poney méchant ou encore Adèle, licorne malgré elle.
Dans ce titre ci, nous suivons un poisson rouge : Goldy. Il était le poisson de la grande star de la chanson Miss Silver mais suite au décès de celle ci il se retrouve dans une famille totalement banale, qui ignore tout de son talent et le traite comme du menu fretin !
Comble de l’offense ? Ils ont été jusqu’à lui donner un nouveau nom sans aucun panache : Caviar. Il doit absolument renouer avec la célébrité !
Est-ce que le petit Léopold et sa Mémé aux idées un peu embrouillées ne pourraient pas l’y aider ?
Caviar, poisson star est un roman jeunesse très sympathique. Il y a beaucoup d'humour, l'écriture est fluide. Il y a énormément de rebondissements, l'enfant ne risque pas de s'ennuyer.
La mémé aux idées un peu embrouillées est en fait atteinte de la maladie d’Alzheimer, ce qui est expliqué à un moment. Je trouve ça bien car ça permet de parler en douceur de cette maladie aux enfants, de poser un nom sur le problème des idées embrouillées qui peuvent survenir chez certains grands-parents.
Le personnage de Mémé m'a d'ailleurs fait rire, elle est parfois très lucide, et elle est amusante. Quelle répartie par moment :)
Léopold est un petit garçon très attachant, un peu espiègle (comme sa mémé) et les enfants peuvent facilement s'identifier à lui.
J'ai beaucoup aimé les illustrations, qui apportent un réel plus à ce roman.
L'ensemble donne un très bon roman jeunesse qui mérite bien cinq étoiles, et qui une fois encore est une bonne idée de cadeau :)
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Caviar, poulpe star Justine Jotham, Poulpe fictions, février 2019,#CaviarPoissonStar #NetGalleyFrance
Goldy a vu sa vie chamboulée , sa maitresse adorée Miss Silver a quitté la scène au sens propre et figuré. Depuis sa vie est devenue en enfer! Après moult péripéties il atterrit chez Léopold grâce à l'intervention de sa Mémé, chérie une vieille dame un peu farfelue que la maladie d'Azheimer rend imprévisible.Et voilà notre star internationale affublée du doux nom de Caviar ..
Ce roman jeunesse a de nombreux atouts dans son bocal. Un poisson qui ne s'en laisse pas compter capable du meilleur comme du pire, un petit garçon tout doux qui se cherche un ami et une grand-mère farfelue, un brin déjantée mais sympa en diable. Si seulement l'aquarium-thérapie pouvait redonner le sourire à nos seniors ce serait sa plus belle réussite. Une fois achevée ma lecture je reste songeuse quel lectorat, le vocabulaire utilisé m'a semblé un tantinet compliqué pour les plus jeunes et un tantinet désuet pour les lecteurs plus aguerris mais j'oubliais un peu de poudre de perlimpinpin et le tour sera joué. Bonne lecture.
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Ce livre est très drôle.
Oui, je sais, c'est facile à écrire comme avis.
Ce livre très drôle, dont le narrateur est un poisson qui n'a pas du tout la grosse tête, nous montre les péripéties de la vie de Caviar depuis le décès de sa première propriétaire, avec laquelle il était devenu célèbre.
Son destin aurait pu être pire, et nous n'aurions pas eu ce livre.
Il se retrouve dans une famille dont certains membres l'apprécient particulièrement. Les parents, eux, sont toujours pressés, quoi qu'il arrive, et leur équilibre est quand même parfois bien précaire - tout l'art de cuisiner une quiche surgelée.
La fin du roman est tout aussi enlevée et surprenante. Ce n'est pas "the show must go on" mais un nouveau spectacle vous attend !
Encore un volume très réussi de nos amis les sales bêtes.
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Du mystère, un soupçon d'enquête policière, une belle amitié, deux ados intrépides, l'amour des livres et de l'écriture, des parents trop tôt disparus et auréolés de gloire : voici les principaux ingrédients de ce roman qui se lit d'une traite.
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J'ai beaucoup aimé ce roman. Encore une histoire autour de l'écriture comme je les aime et cette fois-ci mettant en scène des ados. Entre récit d'une profonde amitié et d'un amour filial et travail sur l'acte d'écrire, ce livre a beaucoup de potentiel. Je l'ai proposé en lecture cursive et les jeunes ont été séduits. Par contre, le conseiller à des lecteurs de dix ans me semble ambitieux.
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Le ver se trouve au cœur de l'homme, disait Camus. C'est un peu le sujet de ce Sans Rémission. Mais surtout, citer Camus me permet d'assurer une appréciation positive de Cularo, alors je vais pas m'en priver.
En plus du ver, c'est le cancer qui est au cœur de Phil H., mis à l'écart dans le service de soins palliatifs d'un hôpital. Son destin est à nouveau lié aux vivants par l'annonce d'une fin imminente du monde. Le compte à rebours commence : derrière sa fenêtre, le vieux moribond, pour qui le pire était avant, observe ses "semblables" avec cynisme et indifférence.
Justine Jotham démontre par ce premier sujet de pure invention qu'elle a des choses à dire. Un tour sur le net (http://jothamjustine.files.wordpress.com/2013/03/article-phare-17-avril.jpg) nous apprend qu'elle a écrit son livre en deux mois, durant ses vacances d'été. Même si la brièveté du propos renforce son cynisme, je reste au regret de n'avoir pu suivre de plus près ses personnages, à la manière dont Irène Nemirovsky nous les présentait dans sa "Suite Française". Car ses indéniables qualités d'écriture permettraient de l'accompagner facilement au-delà des soixante-douze pages de ce roman noir agréable mais un peu court à mon goût, avec une mention spéciale pour le très bon traitement du délitement de la vie du héros aux pages 46-47.
Ce premier roman me donne à espérer que l'auteure voudra bien consacrer un peu plus que le temps de ses vacances à son prochain sujet. Par exemple, et je dis ça je dis rien, un livre plus étoffé sur les Goncourt, dont elle est spécialiste, pourrait avoir quelque chose de particulièrement savoureux. Allez, Melle Jotham oubliez aussi les vacances de Pâques : au boulot !
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J’aime beaucoup cette collection des éditions Poulpe fictions. Le tout premier est Tarzan poney méchant de Cécile Alix, un poney unique ! D’autres ont suivi, qu’ils se nomment Caviar, Goliath ou Adèle. Aujourd’hui, c’est le tour de Lewis. Il est un caméléon rare, puisqu’il est métis. Il vit en France, dans une famille originale. Cependant, s’il grandit auprès de sa mère lézard, il aimerait connaître son père, un caméléon. Comme la famille Dupond-Durand ne manque pas d’originalité (oui, je me répète), ils décident de partir tous les cinq pour la Gwaraïbe. Oui, Lewis est du voyage ! Là bas, il part à la recherche d’une partie de ses origines.
Sous prétexte de nous parler d’animaux, le roman nous parle de la difficulté de vivre sans père, du métissage et du regard que portent les gens sur lui. Le métissage n’est pas un problème, c’est l’intolérance qui en est un.
Un joli roman de littérature jeunesse
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Comme Fann, je l'ai lu d'une traite. J'ai trouvé que c'était un très bon roman jeunesse. L'intrigue est intéressante et il y a beaucoup de sujets sensibles bien amenés aux jeunes. Une suite ? Je pense que ça nous permettrait d'en savoir un peu plus sur les deux auteures maintenant que les bases sont posées.
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Lewis est un caméléon métis, fils d'une mère lézarde, il ne sait rien de son père caméléon. Alors qu'il a du mal à accepter sa différence, il part avec sa fabuleuse famille d'accueil sur la terre de ses origines, la Gwaraïbe !
Reçu par les éditions Poulpe fictions, j'ai pu découvrir cet attachant petit caméléon-lézard trop chou qui se questionne beaucoup. On explore un univers coloré, une joyeuse famille d'acceuil et une histoire entrainante. C'est drôle et léger, plus adapté à un enfant de 10-12 ans, pais le roman aborde tout de même des questions intéressantes pour tout les âges.
Transposé sur un caméléon, la question des multiple origines, "est-on plus ceci ou plus celà ? Ou même les deux ? Ou aucun des deux ?" Vivre avec deux nationalités (ici caméléon /lézard) n'est pas toujours facile. On suit donc Lewis dans sa quête de lui, de son père et de ses origines.
Agrémenté de jolies illustrations de Sophie Hirsch. À chaque chapitre, on découvre aussi un précepte créole, drôle ou plein de sagesse. Dans le texte, certains mots sont laissés en créole, ce qui donne un petit goût de voyage en plus. Le livre est un bel objet à offrir au plus jeune qui se régalerons les yeux comme la tête!
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Zoé est cheffe de la bande des copains du CE1, les Piments fous avec Henry, Marceau, Théo et Mia. Ils voient arriver un nouvel enseignant de l’Hexagone dans leur petite école, les Iguanes verts à Saint-Zéphyrin dans les Antilles, il s’appelle M. Grégoire et il a l’air épuisé, les enfants vont l’aider à retrouver le sourire et à s’intégrer !
Née à Dunkerque, Justine Jotham est docteure en littérature française et maître de conférences à l'université du Littoral-Côte d'Opale. Elle est aussi autrice pour la jeunesse, elle a commencé chez Oskar en 2014 avec L'héritage du clan Morgan, Qui veut la peau d'Otto Dafé ?, Moi, Zénobie Abernathy. De Z à A, ma vie à l'envers et Moi, Zénobie Abernathy. A la recherche du Big Louchard puis elle passe chez Poulpe fictions avec Caviar, poisson star et Lewis, caméléon métis.
Cette première lecture est amusante en mettant en scène les aventures d’une bande d’enfants aux Antilles accueillant leur nouveau professeur des écoles. Celui-ci doit s’acclimater et découvrir sa nouvelle école, son nouveau territoire et changer ses habitudes, c’est donc une rentrée scolaire inversée, ce qui rend la lecture joyeuse et drôle.
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Voici un roman jeunesse hilarant !
C'est l'histoire de Caviar, un poisson franchement mégalo.
Avant Caviar s'appelait Goldy. Avec sa maîtresse il a fait le tour du monde et était une véritable star de la chanson.
Évidemment ça laisse des traces.
Mais sa maîtresse est morte.
Après moult aventures, Caviar se retrouve chez Léopold et sa grand-mère farfelue, atteinte d'Alzheimer.
Le roman est bourré d'humour. Même les notes de bas de page, si elles expliquent plus ou moins (plutôt moins que plus honnêtement) sont à mourir de rire.
Je ne suis pas certaine que les jeunes lecteurs saisiront toutes les subtilités de l'oeuvre mais ils passeront à coup sûr un excellent moment.
Les illustrations sont peu nombreuses mais représentent de jolies pauses et aident à la compréhension.
C'est drôle et plein de tendresse également.
Les fiches pédagogiques proposées par l'éditeur sont un vrai plus.
Le roman est dans la même veine que Journal d'un chat assassin. Un animal est le narrateur à l'humour mordant mais au fond il a un petit cœur tout mou.
Caviar, poisson star fait partie de la série Nos amies les sales bêtes qui est une vraie réussite.
De quoi donner goût à la lecture à nos chères têtes blondes !
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Zénobie, jeune surdouée surcouvée par sa mère, première de la classe mais habillée avec des vêtements démodés, dénote dans la classe de 6e qu'elle intègre à la rentrée. Les moqueries sur son intelligence, elle est habituée, mais maintenant qu'elle intègre la cour des "grands", elle décide de casser son image et de devenir, elle aussi, une rebelle comme le font les cancres du fond de la classe. D'autant plus que Théodule qui vient régulièrement à son secours et qui ne fait pas partie du premier rang, ne la laisse pas indifférente.
Pendant sa métamorphose, elle est diagnostiquée HPI, cela explique beaucoup pourquoi les autres la trouvent bizarre.
Une histoire sur les HPI et leur intégration très pertinente et agréable à lire. le point de vue adopté est celui de Zénobie et c'est très bien vu car cela permet de se mettre à sa place et de comprendre la façon très particulière avec laquelle les HPI raisonnent.
Zénobie est un personnage très positif qui sait rebondir et se servir de ses expériences pour s'améliorer.
L'écriture fluide et drôle nous fait passer un agréable moment.
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Merci à Babelio et aux éditions Oskar pour ce roman lu en avant-première.
Raconté à la première personne avec beaucoup d’enthousiasme par le personnage principal, cette fameuse Zénobie à Haut Potentiel Intellectuel, ce roman fera peut-être sourire les enfants de collège avec du vocabulaire et un bon niveau de lecture.
Personnellement j’ai été gênée par les étiquettes « cancres » et « HPI » qui semblent être posées sur les personnages de façon définitive. J’ai été gênée par les remarques sur les « boutonneux », les surnoms des profs, les insultes datées… Ces petites touches un peu outrées desservent l’histoire qui pour le coup est intéressante : comment Zénobie peut-elle s’intégrer ? Et les dernières pages sont celles qui m’ont vraiment touchées, Zénobie tente de mettre de côté sa raison pour vivre un moment dont elle a envie.
Je salue le travail de l’écrivain, la qualité de l’écriture et la bonne tenue de l’histoire qui se veut légère et gaie.
Pour ma part je ne recommanderais pas la lecture de ce roman.
Je suis heurtée par l’image figée qu’il véhicule, comme d’autres d’ailleurs, de l’enfant à haut potentiel qui ressemble à un petit savant, stratège, loin de la réalité et asocial. Et qui décide d’entrer dans la « normalité ».
Sachant que cette histoire de normalité est une vraie souffrance pour beaucoup d’entre eux.
Je préfère les romans qui interrogent cette fameuse norme (qu’elle soit liée à la réussite scolaire, au poids, aux boutons sur la figure, aux yeux qui louchent…), qui promeuvent une évolution des enfants et des adultes vers plus d’ouverture d’esprit et vers l’acceptation des uns et des autres, avec leur différences de raisonnement, comme de comportement, dans le respect de tous.
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Ce récit d'aventure est un véritable plaidoyer pour la littérature et la liberté.
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