Julia Kelly

"Chaque nouveau jardin est semblable à un livre que l'on n'a pas lu et dont les pages débordent de possibilités."



Un magnifique roman choral.

5 femmes, 3 époques, un domaine et ses sublimes jardins, qui cache des secrets enfouis.



Il y a tout d'abord, Emma qui est une jeune paysagiste passionnée de notre époque, qui a été embaucher pour restaurer les jardins de Highbury House. Jardins qui ont été élaborés, en 1907, par la talentueuse Venetia Smith. Une incroyable chance pour Emma qui est en admiration devant le travail de Venetia et qui souhaite reproduire au plus juste, les jardins comme à l'origine. Elle va alors se plonger dans l'histoire des lieux et déterrer des secrets enfouis depuis longtemps.



Puis, nous découvrons la célèbre architecte paysagiste Venetia Smith, qui va tout faire pour s'illustrer auprès de la haute société en concevant les jardins du domaine. Elle va y faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie à jamais.



Nous faisons ensuite la connaissance de Beth, de Stella et Diana. En 1944, Diana est la maîtresse du domaine, qui a malheureusement été réquisitionné pour y soigner les soldats blessés. Elle fait de son mieux pour vivre son deuil et élever son jeune garçon, au milieu de tout ce tumulte. Beth quant à elle, emménage comme fille de ferme à la périphérie du village. Elle espère ainsi changer sa vie et trouver un foyer aimant.

Stella, au contraire, ne rêve que d'une chose, quitter le domaine où elle est cuisinière depuis de longues années. Elle veut rejoindre Londres pour poursuivre ses rêves.

Cinq femmes, trois époques, un jardin : un roman aux petits airs de La villa aux étoffes qui rencontrerait Les 7 sœurs. (Mais en bien moins de tomes puisque c'est un one shot)



J'ai eu du mal à me mettre dedans et à me repérer avec tous les personnages mais après c'était parti et j'ai passé un superbe moment avec ces femmes aux caractères bien trempés, amoureuses ou mères battantes.



Dans ce roman choral, les voix de cinq femmes se succèdent : Venetia botaniste de talent au début du 20ème siècle, Beth orpheline devenue Land Girl dans une ferme, Stella cuisinière qui élève l'enfant de sa sœur, Diana veuve de guerre qui gère le domaine d'une main de maître et Emma, de nos jours, jardinière, venue restaurer la splendeur de Highbury House.



Les descriptions de la nature et du jardin nous embarquent et j'y étais totalement.

Certains rebondissements m'ont bien surprise et m'ont tenue en haleine. J'ai aimé comprendre les liens entre les différentes époques et ces cinq femmes.



Un joli pavé dans lequel je vous conseille de plonger si vous aimez les romans historiques !

Highbury House, son magnifique domaine, véritable havre de paix où le temps s’écoule au rythme de la nature.

Trois temporalités, 1907, 1944 et 2021 au cours desquelles évoluent des femmes fortes et courageuses. Toutes sont profondément attachées à ce domaine où elles se sentent bien, en harmonie avec ces jardins.



J’ai aimé suivre Venetia, Diana, Beth, Stella et Emma. Toutes sont déterminées à faire entendre leur voix et à diriger leur vie selon leurs envies.



Si vous aimez les romans historiques mêlant secrets et romance et surtout si vous aimez les Jardins, alors Highbury House saura vous charmer.

Commençons par parler de cette magnifique couverture. Lorsque je vois ce lire, je n'ai qu'une envie... m'y plonger.



L'autrice nous propose un roman choral échelonné sur plusieurs périodes. Il faut d'abord s'habituer aux personnages car il y en a pas mal.



C'est une lecture en demi-teinte pour moi. La première moitié du roman ne me passionne pas, je ne m'attache pas aux personnages. Pour autant, la lecture est assez fluide et facile. 



J'ai beaucoup plus apprécié ma seconde moitié du roman où le récit décolle enfin.



Je vous conseille de vous faire votre propre avis avec cette lecture.

L'histoire :

Jeune paysagiste passionnée, Emma Lovett aime redonner vie à des jardins oubliés. Un jour, se présente à elle l'occasion de toute une vie : restaurer les jardins du célèbre domaine de Highbury House, conçu en 1907 par son idole, grand nom de l'architecture paysagiste, Venetia Smith. Mais, alors qu'Emma plonge dans le passé des jardins, elle découvre des secrets depuis longtemps enfouis. Dans ce grand roman, Julia Kelly explore les connexions inattendues qui traversent le temps et les lieux singuliers qui unissent les gens pour toujours



Mon avis

Le charme de ce roman réside dans son atmosphère et la tendresse de l'auteure pour ses personnages. Au centre, des femmes qui au fil des siècles vont tomber sous le charme d'un incroyable jardin anglais : il y a celle qui l'imagine, celles qui se battent pour le faire vivre et celle qui le ressuscite. L'unité de lieu permet le dessin très réussi d'une fresque sociale de la bonne société campagnarde anglaise : codifiée et patriarcale.

La littérature a le pouvoir de faite battre les cœurs. Ce roman choral a le pouvoir d'émouvoir.

Cinq femmes, trois époques et leurs destins liés à un même jardin…



Un roman chorale qui nous entraîne au coeur de l’Angleterre du XXe



Des récits comme je les aime, où les femmes et leurs destinées sont au centre du récit. Leurs joies, leurs peines, leurs espoirs, leurs réussites, leurs deuils mais aussi leurs secrets.



On est transporté dans les 3 époques ou se déroule le roman :

1907 début d’une nouveau siècle plein de promesse

1944 au cœur de la seconde guerre mondiale 2021 dans le monde actuel

Les aller-retours dans le temps sont judicieusement imbriqués. De quoi embarquer dans la vie de ces femmes auxquelles ont s’attache.



Ouvrez ce livre et laissez vous transporter au cœur de ce jardin luxuriant où sa végétation cache bien des mystères !

Le printemps est là, alors un roman qui vous emmène dans de beaux jardins en fleurs, ça vous dit ?



Si oui, venez découvrir Le dernier jardin d’Angleterre !



Emma est chargée de restaurer les jardins autrefois spectaculaires d’Highbury House. Elle remonte le temps en suivant les traces de Venetia Smith qui, en 1907, a imaginé ces jardins si particuliers, qui renferment des secrets. La maison a connu plusieurs propriétaires et a abrité bien des histoires. Comme celles de Diana, Beth et Stella en 1944, époque où la propriété est devenue un hôpital militaire. Toutes ces femmes sont bien différentes, mais une chose les relie : Highbury House.



J’ai beaucoup aimé ce roman qui mêle plusieurs époques. On découvre les histoires des unes et des autres, tout en essayant de démêler les fils pour savoir quel est le secret caché par cette maison et ses jardins. Même si j’ai pu trouver quelques passages un peu longs par moment, ça ne m’a pas dérangée pour autant. J’ai apprécié que le “fil rouge” du livre soit le jardin, avec ses différentes sortes de fleurs et de plantes. C’était très intéressant !

Je vous emmène aujourd'hui dans les allées d'un jardin extraordinaire en Angleterre mais aussi auprès de femmes passionnées et passionnantes qui ont traversé le XXè siècle. La création et l'aménagement du jardin de Highbury House par Venetia, abritera au fil des années des secrets et des destins de femmes, traversera la seconde guerre mondiale pour se retrouver sur le chemin d'Emma en charge de lui redonner son prestige d'antan en 2021.

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Grâce au jeu des temporalités, l'autrice nous fait découvrir ce jardin majestueux et son aménagement au début du XXè siècle, son évolution au fil des ans ainsi que sa renaissance au XXIè siècle. Il aura sur nos héroïnes un pouvoir envoûtant, apaisant, libérateur. Tel un personnage à part entier il sera la compagnon de Venetia qui lutte pour faire reconnaître son statut de femme botaniste et indépendante. Il exercera sa fascination sur Beth durant la seconde guerre mondiale et qui deviendra sa fervente défenseure . Il livrera ses secrets à Emma, qui encore au XXIè siècle lutte contre les idées dépassées sur le statut de la femme.

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Le destin de ses femmes prend racine dans ce jardin aux allures poétiques et aux senteurs enivrantes. Des rêves et des aspirations naîtront du croisement des amitiés et des amours de ces femmes. Mêlant historique, statut social et féminisme, l'autrice nous envoûte de parfums floraux et de décors oniriques. La détermination de ces femmes guidera leurs destins afin que chacune trouve sa place dans cette toile champêtre.

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Une balade bucolique que je vous invite fortement de faire auprès de ces femmes déterminées, parcourez les allées, les jardins à thèmes, admirez les miroirs d'eau pour comprendre la passion de ces femmes pour ce lieu coloré et captivant.

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Bonne lecture.

Il a suffit à l'autrice de quelques mots pour me transporter dans les jardins anglais, avec sa flore luxuriante ,mysterieuse.

Un roman choral qui nous fait voyager à trois époques différentes ou nous faisons la connaissance de 5 femmes attachantes ,toutes liés par Highbury House.

Une lecture immersive,fluide et des chapitres courts rendent la lecture agréable.Les pages se tournent et se tournent sans voir le temps passer.

Une très belle lecture comme je les aime.

Cinq femmes, trois époques, un jardin 🪴 Et quel jardin les amis! Même moi qui ai la main aussi verte qu’une vendeuse de dalles de béton, j’ai été infiniment touchée par la beauté de celui-ci. Sans compter que ledit jardin s’accompagne d’une grande demeure qui n’a pas manqué de me rappeler Downton Abbey. Si on commence à piocher dans les séries doudou, c’est pas du jeu!



Cinq destinées de femmes, donc, qui ne se réaliseront pas forcément comme dans les contes de fées mais qui se réaliseront néanmoins. Si vous aimez les romans historiques sans nunucheries larmoyantes et les personnages féminins bien campés sur leurs tiges, vous devriez apprécier autant que moi ce roman qui donnerait envie de rempoter des pétunias au président de Monsanto. « Le dernier jardin d’Angleterre » de Julia Kelly sera un de mes coups de cœur du mois, assurément!



Tenté·e?

Cinq femmes, trois époques différentes. Un seul point commun, un domaine ou plutôt ces jardins, qui vont être le réceptacle de bien d'événements.

Roman choral de toute beauté, on navigue qu'une femme à une autre, du début du siècle à nos jours, en passant par la période sombre de la seconde guerre mondiale.

À chaque chapitre, chacune d'elle, qu'elle s'appelle Venetia, Beth, Diane, Stella ou encore Emma, se dévoile, relate son quotidien avec ses problématiques, sociales, professionnelles. Mais on ressent vite qu'elles sont toutes des battantes, des femmes qui sont éprises de liberté, et surtout de vivre selon leurs propres désirs, faisant parfois fi des convenances.

Je ne saurai dire quel personnage m'a le plus plu ou touché, chacune ayant une personnalité et des motivations différentes, mais elles demeurent toutes très attachantes.

J'avoue que j'ai eu un gros coup de cœur pour ce roman, pour ces destins, pour ces femmes et ces hommes qui peuplent ces pages, et pour cette plume qui m'a transporté véritablement dans les allées de ces jardins extraordinaires, au cœur de l'Angleterre.

Je ne saurais que vous conseiller de vous laisser alpaguer par le parfum doux roman, et d'humer les captivantes effluves florales qui s'en dégagent.

Encore une facette de la Seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas, et une fois de plus le rôle de certaines femmes.

Après les Land Girls, dans le Dernier jardin d'Angleterre de la même autrice, les Sorcières de la nuit dans la Chasseresse de Kate Quinn, ce sont cette fois-ci les Gunner Girls des batteries anti-aériennes dont j'ai fait la connaissance. Un bel hommage à leur action en la faisant connaître.



C'est ce que j'apprécie dans ces romans historiques : apprendre sans en avoir l'air. Surtout quand les autrices prennent soin de distinguer dans la postface la part d'invention, et d'évoquer leurs sources.



Le roman en lui-même suit une trame assez classique de double temporalité, avec des échos d'une partie à l'autre. J'ai préféré le récit dans les années 40 avec Louise, car c'est ce qui m'intéressait le plus. J'avais évidemment envie de savoir pourquoi son histoire se terminait mal (on le sait dès le début), et surtout je me suis attachée à elle, engluée dans ce carcan familial étouffant et cette vie toute tracée dont elle ne veut pas. Et puis il y avait quand même quelque chose qui me titillait, une certaine méfiance dont je ne pouvais pas me débarrasser : avais-je raison ? Je retrouvais donc ces passages avec plaisir. Mon seul regret : j'en aurais voulu un peu plus.



Dans le volet moderne, il y a, comme souvent, un secret de famille à découvrir, mais j'ai vite soupçonné ce dont il s'agissait. La romance n'est pas désagréable, mais sans surprise.



Si j'ai donc au final préféré l'autre roman de Julia Kelly, lu le mois dernier, j'ai quand même passé un bon moment avec celui-ci.

Un roman qui nous fait voyager à travers trois temporalités. Au coeur d'un jardin merveilleux qui ne demande qu'à s'épanouir à travers différentes ambiances. De sa naissance à sa renaissance, l'auteure nous le détaille avec finesse et on a comme l'impression d'y être en compagnie de nos héroïnes.



Cette histoire nous parle de femmes. Passionnées, artistes, rêveuses, combattantes. Mais aussi mères, employées, amies. Des personnages riches qui vont nous faire vivre des instants de passion, de bonheur et d'autres douloureux. Elles m'ont touchées chacune à la leur manière. Elles ont fait battre mon coeur.



Des époques différentes et donc des contextes de vie différents. L'une plus lointaine où tout prend naissance et où les moeurs sont assez strictes pour la jeune femme moderne qu'est Venetia. Ensuite, celle de la guerre et de l'occupation avec une belle richesse historique autour de femmes, Diana, Stella, Beth, qui veulent, elles aussi, accomplir leur devoir de guerre. Enfin, la notre, avec Emma engagée pour tout faire renaître.



A travers ses différentes temporalités, nous allons vivre de merveilleuses histoires d'amour qui chacune va trouver naissance au coeur de ce fabuleux jardin. Mon côté fleur bleue a été totalement séduite.



Ce roman va nous faire vivre une foule d'émotions. Il est aussi prenant que captivant. Riche des faits qu'il relate mais aussi de ses personnages entiers et très attachants.



Une merveilleuse lecture.
Lien : https://mespassionsmesenvies..

Un roman choral

Où l'on va retrouver Emma en 2021, Beth et Stella et Dianan symonds en 1944, et Venetia en 1907



A travers les différentes époques, nous allons retrouver des femmes au fort caractère qui vont faire tout pour que Le magnifique jardin créé par Venetia en 1907 traverse le temps à travers ses épreuves et ses secrets.

Amoureux des jardins et des plantes c'est un bonheur. Le printemps est arrivé avec plus ou moins de soleil... nous faisant mesurer la splendeur de la nature et ses miracles.

Comme quoi, le travail d'un jardin d'ornement n'est pas si simple, il s'y cache souvent les moindres détails derrière chacune des plantes que l'on y trouve ...

A travers ces jardins, la découverte de l'apaisement au milieu de ces merveilles de la nature et de l'épopée de ces trois femmes qui sont toutes trois attachantes et nous étonnent tout du long de cette lecture !

Quel beau roman !



J’ai été complètement happée par l’histoire, il m’a transporté dans un autre monde, et dans ces jardins du domaine de Highbury House, que j’ai tant aimé retrouver chaque jour de ma lecture.



Nous retrouvons ce jardin sur 3 époques différentes et nous suivons 5 femmes toutes aussi attachantes les unes que les autres.



Venetia Smith en 1907, qui a construit sa vie de femme libre. Elle a conçut ces fameux jardins. Sa vie changera pour toujours grâce à cet endroit.



Diana, Stella et Beth en 1944 pendant une période difficile, leurs destins se croisent.



Emma en 2021, qui est amenée à rénover les jardins du domaine. Elle y découvre alors des secrets enfouis depuis plusieurs années.



La plume de l’autrice m’a totalement conquise. Elle nous parle de résilience, d’amour, de nature, de la place des femmes, de deuil… Cette histoire est captivante.

Emma a créé son entreprise il y a peu. Cette jeune paysagiste se voit confier la rénovation des jardins du domaine de Highbury House. Ces jardins avaient été imaginés par Venetia Smith, célèbre architecte paysagiste du début du XXè siècle et idole d’Emma. Lorsqu’elle accepte cette mission, Emma ne sait pas encore à quel point leurs destinées vont se croiser…



Car ce récit entremêle passé et présent et nous emmène également pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsque Highbury House était réquisitionné en hôpital. Nous découvrons alors Diana, la propriétaire veuve du domaine, Stella, la cuisinière qui rêve d’émancipation et Beth qui emménage comme fille de ferme à la périphérie du village.



Au centre de ce roman, les jardins et le domaine, véritables personnages témoins des aventures de ces jeunes femmes. Julia Kelly nous transporte et sait à la fois magnifier ce domaine et toute la végétation environnante.



J’ai beaucoup aimé suivre ces 5 portraits et remonter le cours du temps. Plus les pages se tournaient et plus je me suis passionnée par le récit de ces femmes. La souffrance, la guerre, les épreuves cohabitent avec l’amour, la solidarité et l’espérance.



Je conseille ?



J’ai été totalement dépaysée pendant ma lecture. J’ai aimé découvrir l’évolution des jardins et de ce qui avait pu se passer à Highbury House au fil des ans. Ce roman est vraiment beau, vibrant, captivant. « Le dernier jardin d’Angleterre » est une vraie parenthèse enchantée qu’il faut absolument lire!
Lien : https://ladybookss.wordpress..

1907. Venetia Smith est chargée de concevoir les jardins du domaine de Highbury House.

1945. Les Land girls, parmi lesquelles Beth et Ruth, sont chargées de participer à l'effort de guerre à proximité de l'hôpital de fortune abrité par le domaine.

2011. Emma est une paysagiste chargée de rendre leur éclat d'antan aux jardins.



Voici donc les histoires croisées de toutes ces femmes liées entre elles par la destinée de ces magnifiques jardins. Au fil des événements historiques puis intimes, le domaine va évoluer, se transformer, être abandonné, réquisitionné, renaître...

Qui a conçu ces jardins thématiques, pour qui et pour quelle occasion ? Le jardin d'hiver devenu inaccessible recèle-t-il certains secrets ? Cette histoire, qu'on a grand plaisir à découvrir, possède un grand charme. Chaque personnage féminin y verra sa vie bouleversée par l'amour, la guerre et le deuil. En dépit de quelques répétitions et de moultes "lèvres pincées", j'ai trouvé intéressant d'évoquer l'histoire de ces Land girls réquisitionnées pour l'effort de guerre, mais aussi le détail du métier de paysagiste : comment reconstituer un jardin ancien en se basant sur des souvenirs, des photos ou des dessins ? Un très joli moment de lecture.

Quand un auteur arrive à me transporter dans un lieu et à faire d’un endroit un personnage à part du roman, je suis souvent conquise. Et ce jardin, je l’ai aimé à la première minute mais aussi et surtout à chaque instant de sa vie. Il est le liant entre trois époques et les femmes qui ont eu successivement le bonheur d’y vivre.



Les jardins d’Higbury house ont été pensés et façonnés par Venetia Smith en 1907, un personnage résolument avant-gardiste, qui a su construire sa vie de femme libre et travailler, impensable à l’époque ! La construction du jardin, en plusieurs zones qui se répondent les unes aux autres est vraiment enchanteur !



En 1944, alors que la guerre fait rage, c’est plusieurs femmes qui se croisent : Diana, maitresse des lieux et qui se bat contre sa belle sœur qui dirige au sein d’Higbury House un hôpital qui accueille les blessés de guerre. Nous y croisons aussi Stella, la cuisinière qui rêve de partir vivre sa vie à Londres et sera contrainte d’accueillir son jeune neveu. Et enfin Beth, une Land Girl qui œuvre à l’effort de guerre et tombe sous le charme des jardins.



Et en 2021, c’est Emma, appelée pour rénover les jardins en leur redonnant leur faste d’antan. Elle va alors chercher des archives pour savoir à quoi les lieux ressemblaient et se faisant, déterrer de vieux secrets.



J’ai été conquise déjà par la construction du récit en 3 époques et par tous les personnages féminins rencontrés. Julia Kelly m’a captivée, l’équilibre du roman est parfait. J’ai autant aimé l’histoire du jardin qu’on a le bonheur de voir évoluer pendant un siècle que les destinées féminines, toutes auront leurs moments difficiles à vivre avant d’entrevoir de nouveau le bonheur. Ce roman était juste BEAU !
Lien : https://liseusehyperfertile...

Une histoire parlant d'aménagements paysagers n'est ce pas parfaitement de saison ? Je sais bien qu'on peut profiter d'un jardin toute l'année, mais de mon côté je l'associe inconsciemment au printemps.



Dans ce roman, j'ai apprécié l'idée que ceux de Highbury House fassent le lien entre les différents destins de femmes que nous présente Julia Kelly. Il y a celle qui le crée, celles qui le défendent, celle qui lui redonne vie. J'avais un peur au début de me perdre entre les trois temporalités, mais c'est une crainte qui a vite disparue : il y a des échos entre les vies des personnages, sans redondance pour autant, et chacune a son histoire à raconter, différentes voies à suivre, diverses difficultés à affronter.



N'ayant pas la main verte, j'admire le temps que l'on peut consacrer à créer à partir de la nature. J'ai donc aimé suivre Venetia en 1907 et Emma de nos jours, et avec elles j'ai senti le goût du beau.

Mais j'ai encore plus apprécié la période des années 1940, découvrant au passage les Land girls, qui participent à l'effort de guerre en remplaçant les hommes aux travaux des champs. A ce moment de l'intrigue, j'ai souvent pensé à Downtown Abbey : il y a des ressemblances même si ce n'est pas la même période (ni tout à fait la même histoire).



Un roman qui parle de botanique, certes, mais aussi de moments de vie, de la place des femmes, de choix, de souvenirs, de deuils... et du pouvoir de la création.



Et qui m'a offert un très bon moment de lecture. Il va falloir que je lise d'autres livres de cette autrice.

Très facile à lire, on y rentre d’emblée et on a envie de savoir la suite.

Un peu d’histoire, beaucoup de romantisme dissimulé et des personnages attachants, sur deux époques distinctes.

J’ai vraiment dévoré le récit, avec un dénouement crédible, inattendu, pour moi