Citations de Jul Maroh (227)
Je suis une fille et une fille, ça sort avec des garçons.
VOUS N'AVEZ QU'À LUI DIRE QUE SI J'AVAIS ÉTÉ UN GARÇON, CLEM' SERAIT TOMBÉE AMOUREUSE DE MOI QUAND MÊME.
Les questions des ados sont banales aux yeux des autres. Mais quand on se sent seule à pieds joints dedans, comment savoir sur lequel danser ?
"L'amour n'est peut-être pas éternel mais nous, il nous rend éternels..."
"Il n'existe pas de frontière strictement dessinée et immuable entre amitié et désir amoureux."
Elle doit être persuadée que l’homosexualité est contagieuse. Elle est bloquée sur le mode « Moyen Âge » et voit ça comme une maladie ou la pire des hontes !
Et c'est peu à peu que j'ai compris que nos façons d'aimer étaient multiples. On ne choisit pas de qui on va tomber amoureux, et notre conception du bonheur s'impose à nous-même selon notre vécu...
Orgasme mortel ! Päs mal sur la pierre tombale !
BD magnifique et touchante sur la découverte de la (et de l'homo-)sexualité par une jeune fille, une histoire d'amour émouvante et subtile qui m'a bouleversée. Le graphisme et les couleurs se mêlent en douceur pour ajouter encore à l'intensité de ce qui se joue sur les pages...
A lire absolument avant d'aller voir le film palme d'or à Cannes qui s'en est inspiré!!
Mais c'est quoi ce cliché ? La lesbienne qui joue au baby-foot avec ses potes mecs...
Et puis merde. Je m'amuse. Je suis bien.
— C'est rare de rencontrer des gens dans ton genre ici...
— Ah ? Et c'est quoi ce genre ?
— Hé bien... tout d'abord le genre mineur qui traîne seule dans les bars la nuit...
Je suis une fille et une fille, ça sort avec des garçons.
L'odeur d'Emma m'a saisi le coeur.
Je suis restée paralysée alors que tout mon être voulait se jeter contre elle.
Pendant deux heures nous étions seules au monde et rien ne m'importe plus que de la revoir.
Plonger dans l'immensité du bleu de son regard. Me blottir dans ses bras.
Disparaître dans ses baisers.
Je me sens perdue, seule au fond d'un gouffre. Je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression que tout ce que je fais en ce moment est contre-nature...
Contre ma nature.
Mais pourquoi cette vie convient aux autres et pas à moi ?
Je n'arrive plus à ressentir. J'ai l'impression de transporter de la lumière dans mes veines.
Tout ce qui m'arrive a un prénom... Emma, elle s'appelle Emma.
« Les questions des ados sont banales aux yeux des autres. Mais quand on se sent seule à pieds joints dedans, comment savoir sur lequel danser. » (p. 13)
Et c’est là que quelque chose s’est mis à grandir : l’envie d’elle. Envie d’être dans ses bras, de la caresser, l’embrasser, qu’elle le veuille aussi, qu’elle me veuille. Maintenant… Nous sommes très proches. Je sens l’ambiguïté parfois pesante… et j’attends… retenant mon souffle, suspendue au sien. Puis l’instant d’après, la honte me gagne, je me hais et m’étouffe dans cette boule de feu qui ne demande qu’à sortir de mon ventre.
- Toi, qu'est-ce que tu ferais ?
- Je suivrais mon cœur.
- Ah ben merci. Ça va bien foutre la merde si je fais ça !
mais franchement, si cette histoire de lesbienne dont parlait Laetitia est vraie, ça me dérange pas du tout. C'est vrai quoi ! J'en ai rien à foutre de la vie sexuelle des gens !
Clem, ce qui est horrible c'est que des gens s'entretuent pour du pétrole et commettent des génocide,, et non pas de vouloir donner de l'amour à une personne.