Citations de Judith Krantz (102)
Bien des secrets à découvrir, des ateliers d’artistes de Brooklyn aux palaces parisiens, au long d’une intrigue riche en péripéties, où la romancière de Lovers nous dévoile les coulisses du monde fascinant de la mode.
Après tout, ce vieux titre que vous portez vaut quelque chose ici… Démocratie ou non, comme les Anglais, un prince c’est toujours un prince.
On vendait le fantasme et non la réalité. Les techniques de vente, c’était un luxe qui devenait de plus en plus partie intégrante de la vie américaine, un luxe qui se vendait dans les magasins à prix uniques tout en continuant à fonder ses thèmes publicitaires sur l’attrait du snobisme.
Les gens rendent toujours les circonstances responsables de ce qu’ils sont. Je ne crois pas aux circonstances. Les gens qui arrivent dans ce monde sont les gens qui cherchent les circonstances dont ils ont besoin et qui, s’ils ne parviennent pas à les trouver, les créent.
Les idées étaient comme des ballons avec lesquels jouent les enfants : que les gens s’amusent donc à être « créateurs »…
Au fond, aucun de nous n’a de liberté. C’est au client de décider comment dépenser son argent. C’est lui qui a la liberté. La seule liberté que j’aie, c’est de lui proposer des façons adroites de claquer son fric et la seule liberté que tu aies, c’est de réaliser tes films publicitaires le mieux possible.
Si les femmes n’avaient pas de menstruations, il n’y aurait pas de race humaine du tout, alors cessons d’être si timides là-dessus ; l’ovaire qui pond un ovule, c’est la nature. Et si l’ovule n’est pas fertilisé, il vaut mieux, alors, utiliser un tampon protecteur, le tampon qui ne provoque aucun inconfort et qui est efficace.
La réalité ! Ce n’est pas pour elle qu’on fait des films publicitaires. Si nous voulions de la « réalité », on ferait un documentaire.
La sensualité incontrôlée était le luxe du pauvre.
Elle avait toujours réservé sa découverte pour l’avenir. Elle en craignait et respectait les pouvoirs la considérant comme une monnaie sans prix dans le jeu de la vie, à ne jamais jouer à moins que ce ne fût la dernière pièce qui vous restât pour assurer l’avenir. La sensualité mal maniée était de toute évidence responsable des mauvais mariages.
un homme pouvait avoir soixante-cinq ans, être laid, avoir mauvais caractère et être assommant, c’était toujours une bonne prise s’il avait une situation bien assise dans le monde.
Les créateurs qui font des films publicitaires pour la télévision n’ont pas souvent l’occasion d’enfreindre les règles. Généralement, dans le monde qu’ils filment, une femme est perdue parce qu’elle sent la transpiration, ou sauvée par la blancheur de ses dents. Voilà qui suffit à assurer amour et bonheur. C’est un monde où une tasse de mauvais café peut gâcher la matinée d’un mari, cependant que sa virilité peut être renforcée par une marque de bière favorite.
La plupart des gens sont déjà assez déprimés à Noël, rien qu’à voir l’étalage du fric. Pour la scène des gosses jouant la Nativité, je ne veux pas de la petite blonde du savon Cadum, ni du rouquin du dentifrice Signal, je veux de vrais gosses, à lunettes, gros, boutonneux, avec le nez en trompette.
on ne vend pas du Coca pour vous rendre sympathique ou heureux, on vend
tout le tralala de Noël et on explique en plus, à tout le monde, qu’il vaut peut-être mieux en rire.
Tout le travail d’un metteur en scène c’est donner vie au concept.
L’argent donne aux gens le droit de diriger la vie des autres.
N’importe quel artiste compétent devrait être capable de dessiner un cheval, mais il faut certains dons particuliers pour saisir les mouvements, la posture, les différences anatomiques et les variations de robe nécessaires ; alors seulement un cheval peut avoir l’air différent de son congénère.
Ses cheveux blond doré, qu’elle faisait rarement couper sauf pour les égaliser de temps en temps, lui arrivaient presque à la taille. Elle avait beau essayer de les dompter, de les coiffer en chignon ou bien de les nouer en une natte serrée, elle ne parvenait pas à empêcher que sa nuque, ses tempes et ses oreilles soient chatouillées par des mèches et des boucles qui échappaient à sa main énergique.
Ce qui comptait d’abord, c’était s’amuser. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas tout simplement l’admettre ? S’amuser, en supporter les conséquences et
passer à l’aventure suivante. Il n’y avait pas lieu de tirer de leçon de ses erreurs. De toute façon, une erreur appelait la suivante.
Il faut du courage pour être jolie. Car pour une femme, être belle, c’est faire la guerre. La beauté la place dans des centaines de situations qu’elle n’a pas voulues et qu’elle doit affronter.