Josh Malerman

En ce moment, je fais beaucoup de relectures, je ne sais pas ce qu’il me prend mais si on m’avait dit ça il y a quelques temps, je lui rigolerai au nez tellement les relectures étaient presque inconcevables chez moi il y a encore 3 mois. Ainsi, j’ai relu un de mes livres préférés de tous les temps : Bird Box. J’avais lu ce livre pour la première fois en 2016, puis entre temps, le film est sorti et j’avais si hâte de le voir que j’en ai presque été déçue. L’adaptation est bien, mais le roman est mieux je dois avouer. Puis, là, récemment, le tome 2 est sorti et il me fallait absolument faire une relecture avant étant donné que je me rappelais juste les grandes lignes de l’intrigue mais pas vraiment les personnages (je ne pouvais pas juste revoir le film car plein de détails ont été changés y compris le nom des personnages, donc il était inévitable de relire le livre!).



J’ai autant adoré ma lecture que la première fois pour tout vous avouer ! J’avoue que j’ai toujours pensé au film Phénomènes avec Mark Wahlberg, où les personnages ont tendance à se suicider par un simple contact du vent. Ici, c’est la même chose avec la vue et je ne saurais pas vous dire quel est le pire. Toujours est-il que j’ai trouvé ce récit extrêmement original, avec une alternance passé/présent que personnellement j’adore, car cela permet de nous tenir sous tension et angoissé quant à ce qu’il va arriver pour que les personnages soient comme ils sont au présent. On sait inévitablement, dès le début du récit, que ce qu’on va lire sera affreux.



Ce qui est génial est l’écriture de l’auteur, très immersive, très addictive, qui arrive à nous faire ressentir une certaine angoisse, une certaine claustrophobie, quand à ce qui arrive. J’ai souvent eu les intestins noués, aussi bien à ma première qu’à ma seconde lecture. Bien que l’auteur arrive à nous faire ressentir une tension qui s’accroît de page en page, on en est de plus en plus mal à l’aise et on est limité soulagé une fois qu’on a appris ce qu’il s’est passé. Et cela a dépassé tout ce à quoi j’ai pu m’attendre (même si on sait très bien ce qu’il va se passer, on se dit juste qu’il y a des alternatives, qu’il ne s’est pas forcément passé ce qu’on pense… ). J’ai été choquée, dégoûtée, emplie d’horreur. Enfin, toutes les émotions se sont accumulées et je n’en suis pas ressortie indemne.



J’ai entendu certains avis comme quoi la fin serait décevante, et certes j’ai été un peu moins emportée par la fin mais l’état dans lequel j’étais durant tout le roman n’a pas changé mon avis général et ce fut encore une fois un coup de cœur. Et puis, je n’ai pas trouvé la fin si décevante que cela, je trouve qu’elle conclut bien l’histoire tout en laissant une porte ouverte (eh bien cela tombe bien, le tome 2 est sorti et il se trouve que j’ai lu le prologue, vous n’êtes pas prêts quant à ce qu’il va arriver!).



Les personnages sont attachants, j’ai particulièrement aimé Tom, mais aussi Malorie, qui est très forte mentalement. J’ai aussi adoré découvrir le personnage de Olympia, qui est très humaine ! Ce que j’ai aussi trouvé intéressant et qui n’est pas dans le film est la présence des animaux, et on ne sait pas vraiment s’ils sont sensibles à ce qu’il y a dehors ou non et cela sera résolu au cours du roman.



En bref, je vous le recommande si vous êtes amateurs de frissons et d’émotions fortes, de retournements de situations et de personnages forts.



J’ai adoré ma relecture et je ne peux que vous le conseiller !
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Que je suis triste de ne pas avoir su apprécier ce roman. Le sujet me plaisait beaucoup, mais c'est très triste, l'écriture m'a arrêté. Je n'ai pas eu le courage d'aller au delà des 100 premières pages.

Je n'ai rien compris au texte, je me suis dit que j'avais fait une erreur, mais cette histoire avec des enfants A, B, C, D ... m'a totalement déstabilisé en tant que lectrice et j'en suis fort désappointée.

Je me dis que ce roman trouvera son public sans moi et qu'il m'arrive encore maintenant après des années de lecture (une quarantaine voir plus) de me tromper sur mes goûts. Je remercie Netgalley de m'avoir permis de me plonger dans ce texte et de m'apercevoir que ce n'était pas mon univers. Inspection va continuer sa vie de roman sans moi et je ne doute pas qu'il plaira à d'autres que moi.

Elevé·es dans l'ignorance de l'existence d'un autre sexe biologique, nous découvrons d'abord la manière dont le groupe de 12 garçons sont élevés puis, en parallèle comment un groupe de filles a grandi dans les mêmes conditions. Mais soudant le doute, la connaissance d'éléments surprenants vont venir déranger l'ordre de l'éducation mise en place par un couple qui pense que les pulsions sexuelles naissant de la fréquentation des deux groupes empêcheraient les garçons de concentrer leur énergie sur la connaissance et le développement intellectuel.

L'univers dans lequel cette expérience est mise en place est glaçant et on est fascinés par les esprits tortueux qui l'ont créé. Ce qui m'a gêné c'est qu'à aucun moment la possibilité d'une sexualité homosexuelle n'est évoquée. Seule l'hétérosexualité est pensée.

En cette période de confinement pour coronavirus, j'ai fait l'expérience d'un confinement bien plus terrible à la lecture de ce roman. Marjorie vit pendant 4 ans dans la solitude la plus complète et dans le noir absolu. Car si elle regarde vers l'extérieur, elle risque de voir les créatures qui rôdent et de devenir folle jusqu'au suicide. Pour sortir, elle doit se bander les yeux ! Plus encore, elle va accoucher seule et devoir élever deux enfants, qui, eux aussi, doivent garder les yeux bandés à l'extérieur. Aussi, en regardant par la fenêtre, on peut se dire que finalement ça ne va pas si mal !!!

J'ai regardé le film sur Netflix et après ce visionnage qui m'a fait flipper pas mal, j'ai eu envie de me plonger dans la lecture du roman qui a donné lieu à ce film, espérant de plus y trouver toutes les réponses aux questions que l'on se pose à la fin de celui-ci. Bon disons-le de suite, le livre ne répond pas du tout à toutes les demandes que l'on peut se faire mais il permet d'éclaircir un peu certains points.



Malorie est une survivante. Oui survivante d'une apocalypse qui voit des créatures indéterminées rendre folles et suicidaires les personnes qui les aperçoivent. La sœur de Malorie est l'une de leurs victimes.

Malorie enceinte s'est réfugiée dans un bâtiment avec d'autres survivants mais les créatures ont fini par les rattraper et ont décimé l’équipe.

Quelques années plus tard, Malorie accompagnée de deux enfants est barricadée dans une demeure. Les enfants qu'elle appelle fille et garçon n'ont jamais mis les pieds à l'extérieur autrement que les yeux bandés. Dans cette maison où ils vivent sans ouverture vers l'extérieur, le danger se rapproche et l'heure est venue de devoir partir pour tenter de rejoindre un autre groupe de survivants.

C'est les yeux bandés qu'ils vont s'engager sur la rivière où les dangers qui les attendent sont immenses et imprévisibles puisqu'ils seront aveugles sous leurs bandeaux. Parviendront-ils au bout du voyage?



Ce roman est anxiogène au possible, on est en apnée tout le long de notre lecture, angoissé pour cette femme, pour ces enfants.

On est totalement emporté le long de cette rivière avec Malorie et les enfants, espérant qu'ils arrivent à bon port, tout en se demandant ce qu'ils vont trouver au bout de leur voyage.

C'est bien écrit, quelques redites mais rien de rébarbatif. C'est prenant, puissant et addictif.



A lire si vous aimez être bousculé, à éviter si vous n'êtes pas fan de romans estampillés "horreur".


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Très bon livre bien flippant. Ce qui crée l'angoisse c'est l'inconnu et le mystère qui plane autour de l'histoire. On évolue sans rien savoir de ce qui entoure les protagonistes, ce qui en fait un thriller bien réussi.

C'est un bouquin qu'on pourrait véritablement classer dans les livres "post apocalyptique". Du début à la fin, l'atmosphère est glacial et très angoissante. Très bien rythmé avec du suspens, du questionnement, des moments de tension, tout les élément sont réunis pour nous maintenir sous tension pendant toute la durée du livre. De plus, on ne saura jamais vraiment ce qu'il s'est passé... Rester dans le flou permet à l'auteur de maintenir un haut niveau de stress; en effet qui a -t-il de plus flippant que de devoir garder ses yeux fermés pour se protéger d'une menace que l'on ne peut identifier? Malheureusement je ne met pas la cinquième et dernière étoile à ce livre pour sa fin, j'aurai aimé connaître le pourquoi du comment, c'est la question qui m'a trotter dans la tête tout le long du livre et je suis déçue que l'auteur ne nous donne pas la réponse dans les dernières pages.

Très intéressant thriller que j'ai dévoré en deux jours à peine. Voilà un roman qu'on imagine très bien en film d'horreur (c'est d'ailleurs en projet de réalisation, me semble-t-il).

Cependant ( car vous l'aurez remarqué, j'ai mis 4 étoiles et non 5), y aura-t-il une suite? Non pas que je sois de celle qui n'apprécie que les romans à suite, mais j'aime quand les récits ont une fin satisfaisante. Hors, "Bird Box" pose plein de questions et n'offre aucune réponse.

Maintenant, si les créatures avaient un visage, une apparence, elles seraient beaucoup moins effrayantes... Mais la frustration générée par l'ignorance m'est désagréable. J'aime savoir !



"Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois..."

Affaire à suivre!

C’est un petit bouquin et ma lecture fut rapide et efficace.

Ambiance post apocalyptique, on ne sait pas ce qui se passe mais la population est décimée, en proie à sa propre violence après avoir vu quelque chose.

L’écriture de l’auteur est plutôt bien rythmée et assez fluide. La montée en tension apparait très rapidement et se maintient jusqu’à la fin.

Le personnage principal, Malorie, m’a laissé un peu indifférente par contre j’ai plutôt bien accroché au groupe auquel elle appartient. J’ai trouvé que certaines zones d’ombres, notamment autour de Gary, aurait mérité d’être un peu plus exploité et l’auteur nous livre une fin délibérément ouverte, laissant penser qu’une suite est possible (avec des explications cette fois ??)

Josh Malerman s’est très, très certainement inspiré de La route de Cormac McCarthy : ça saute aux yeux, vraiment. Et cette « déshumanisation » contribue largement à l’atmosphère pesante de ce roman.

C’est une lecture intéressante, bien menée (la promesse du suspense est tenue) et qui passe toute seule. Si l’auteur écrit une suite ou un autre roman, je lirai avec plaisir.
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Malorie élève ses deux enfants : garçon et fille, cloitrés chez eux, barricadés, car c'est la seule façon d'éviter le mal qui rôde partout dehors.

Le seule moyen d'aller dehors sans mourir est de se bander les yeux.

Mais ils ne peuvent plus rester dans la maison.

Commence alors un terrifiant périple sur la rivière, les yeux bandés, pour essayer de rejoindre un refuge, en espérant qu'il existe encore.

Un roman haletant, qu'on lit d'une traite en retenant son souffle.

Ce n'est qu'à la fin, en tournant la dernière page, que l'on respire à nouveau, sans même s'être rendu compte de la tension dans laquelle Josh Malerman a réussi à nous placer.

Une thriller psychologique très réussi !
Lien : https://youtu.be/TkdD5PQNJKE

J’ai profité d’un week-end à 1000 pour découvrir ce roman, et qu’est-ce que j’ai bien fait ! De la première à la dernière phrase, j’ai été totalement immergée dans l’ambiance du roman et dans cette histoire complètement dingue ! Autrement dit, j’ai adoré !



L’ambiance très pesante du roman a complètement marché sur moi, et dès le départ j’ai perdu tous mes repères. Josh Malerman pose une situation très floue dès le départ, à laquelle nous n’avons d’ailleurs pas toutes les réponses au final. Mais c’est ça que j’ai aimé, c’est ne pas savoir. C’est tout l’attrait de l’histoire, et donc du roman : ne pas savoir ce qui se passe autour de soi, suivre un parcours à l’aveuglette. Ce fut une sacrée expérience de lecture ! On passe de scènes très angoissantes à d’autres scènes complètement incroyables et surréalistes, ce qui donne un rythme assez inégal au roman. Mais ça ne m’a pas gêné, au contraire les pages ont défilé et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde !



Je comprends totalement que certains aient pu trouver ce livre étrange. Car il l’est ! Malaurie est un personnage que nous ne connaissons que très peu au final, le roman se termine en queue de poisson avec beaucoup de questions encore en suspens, et les enfants ne sont pas traités de manière humaine. Mais j’ai justement trouvé cela très original, dans son genre. Ce n’est pas un roman post-apocalyptique traditionnel, avec une bande de survivants qui tentent de résister à l’ennemi et qui ont des personnalités incroyables. Ici nous nous retrouvons avec mademoiselle tout le monde qui doit prendre la mesure de ce qui se passe à l’extérieur de chez elle, et élever ses enfants en conséquence.



C’est le premier et seul roman de Josh Malerman à ce jour, mais une chose est certaine : je n’hésiterai pas à découvrir son prochain roman (s’il voit le jour !) !



18/20
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Bird Box me tentait depuis sa sortie en grand format mais j'ai été raisonnable puisque j'ai patiemment attendu sa sortie poche avant de craquer, me l'acheter et finalement l'oublier dans un coin reculé de ma pile à lire. Bravo! Heureusement ma pré-sélection de la PAL automnale est passée par là et vous avez été nombreux suite à cette vidéo à voter pour inclure Bird Box dans ma pile à lire de saison.







Serait-ce le début de la fin du monde? Ca en a tout l'air avec l'apparition d'un mal mystérieux en provenance de Russie. Malorie, enfermée chez elle, voit à la télévision les gens devenir fous et être pris de pulsions suicidaires par le simple fait de se retrouver dehors, à l'air libre. Tout le monde fini par se calfeutrer chez soi dans le but d'échapper à la folie ambiante. 4 ans plus tard, il n'y a plus grand monde sur terre et Malorie se voit contrainte d'abandonner sa maison en compagnie de ses deux enfants avec pour seule protection, un bandeau sur les yeux.







La première chose qui m'a marqué en débutant ma lecture, c'est le système narratif. De temps à autres, j'aime bien lire des histoires qui ne sont pas racontées de manière chronologique. On a ici une narration à deux temps qui nous permet de découvrir deux histoires en parallèle: celle de Malorie, enceinte au moment où débute l'épidémie et qui va trouver refuge dans une maison déjà habitée par quelques survivants. Et on la retrouve également quatre ans plus tard avec ses enfants, qui s'apprête à quitter la relative sécurité de son habitation pour s'aventurer dans le monde extérieur. Je ne peux pas vous dire laquelle de ces deux parties du récit j'ai préféré, les deux sont habilement entremêlées et vraiment essentielles pour la bonne compréhension de l'histoire.







Je suis vraiment friande des récits comme celui-là, qui se passent dans un monde ravagé où il faut tenter de survivre coûte que coûte car baisser les bras est un luxe qui n'est pas permis aux héros. J'ai d'ailleurs trouvé l'atmosphère de ce récit assez incroyable. Elle est pesante et moi qui suis difficilement effrayable à travers des mots je me suis sentie à plusieurs reprises oppressée et vraiment inquiète.







L'auteur a vraiment l'art et la manière de faire monter la pression en la dosant intelligemment. Il a réussi à me faire craindre à la fois ce qui rôde à l'extérieur mais également les réactions des personnages et ça, uniquement grâce à la suggestion. Il faut dire qu'on en sait finalement très peu concernant la nature du danger puisqu'une confrontation directe promet une mort rapide. On comprend donc certaines choses au fur et à mesure, à la même vitesse que les personnages et l'incertitude ambiante m'a rendu fébrile.







Malorie est un personnage vraiment courageux et même si le fait qu'elle nomme ses enfants: "Fille" et "Garçon" m'a semblé froid et bizarre au début, mon attachement envers elle a été total. Elle possède une force et une volonté inimaginable. Privée d'un de ses sens par la force des choses, elle va tout faire pour développer et décupler chez elle mais surtout chez ses enfants leurs autres sens, notamment l'ouie pour leur permettre de détecter au mieux le danger.







En résumé, Bird Box est un récit qui m'a énormément marqué. Si vous lisez ce livre dans le but d'avoir des réponses, passez tout de suite votre chemin. En revanche si vous désirez éprouver des sentations incroyables et avoir l'impression d'évoluer en aveugle dans ce monde, à l'image de Malorie, ce livre est fait pour vous. Pour ma part j'en ressors bluffée avec un petit coup de coeur à la clé et cette histoire me trottera encore longtemps dans la tête! Dommage que les autres livres de Josh Malerman ne soient pas traduits en français, j'espère que ça viendra!
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Pour commencer, j’ai adoré ce livre! J’étais un peu décontenancée au début, l’auteur nous fait aborder ce livre froidement. L’héroïne est pas vraiment dans l’affect au contraire, même avec ses enfants, mais au fil de l’histoire on comprend pourquoi et même on l’admire. Un fil présent-passé qui nous fait découvrir comment ces choses meurtrières sont arrivées. Un suspens intenable, on dévore le livre de la première à la dernière page. Mais que sont ces créatures, on ne le sait jamais vraiment même à la fin. Si on se fie pas aux premiers abords et qu’on se fraye un chemin plus loin dans l’histoire on adore! Je me suis rendu compte à quel point ce livre était bon, quand j’ai commencé à lire un autre livre de science-fiction juste après, je me suis dite mince, l’écriture est puérile et mon dieu ce que l’histoire est enfantine. Dur maintenant de trouver un livre qui est aussi bon et qui accroche autant que Bird Box.

Bird Box, en plus d'un scénario original et prenant, a aussi l'avantage d'être écrit d'une manière telle que l'on ressent les émotions (surtout l'angoisse, la peur et la paranoïa) des personnages, notamment Malorie et ça, c'est vraiment remarquable !.....Il m'est difficile d'en dire plus sur ce livre sans spoiler mais si je peux donner un conseil à toi, qui me lis en ce moment : TU DOIS LIRE BIRD BOX !



Ma note : 18,50/20
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Super livre! Je ne l'ai lâché que le temps de dormir... L'idée est originale et le tout est agréable à lire. Difficile de croire qu'il s'agit d'un premier roman.



Mention spéciale aux remerciements qui ne manquent pas non plus d'originalité!

Un roman bien mené mais qui n'a pas réveillé d'angoisse particulière en moi.

L'emploi de la 3e personne y est sans doute pour beaucoup. Je me suis sentie souvent en dehors. Malgré cela, j'ai eu envie d'en savoir plus et d'aller au bout.

Je comprends que les ressentis varient d'une personne à l'autre, et notamment pour ce livre car l'auteur a voulu jouer sur les peurs profondes de chacun et forcément, cela fonctionne plus ou moins selon les personnes.

A découvrir néanmoins.

Un amateur de romans post-apocalyptiques tel que moi ne pouvait pas passer à côté de ce livre extrêmement plébiscité par de nombreux lecteurs de Babelio mais aussi par des lecteurs de pays très divers sur Youtube.



Un pitch de départ assez intrigant et excitant mais qui - malgré la brièveté du livre - s'essouffle après une petite centaine de pages, l'auteur n'ayant par ailleurs pas de talent littéraire particulier qui serait susceptible de venir au secours de cette histoire qui finit par patiner.

Une longue séquence de double accouchement dans des circonstances dantesques se voudrait - je pense - l'apogée de cette intrigue, mais je l'ai trouvée pour ma part confuse et surfaite.

Le dénouement m'a fortement laissé l'impression de recopier honteusement le final déjà bien calamiteux du film "Je suis une légende" avec Will Smith... D'où grosse déception générale en ce qui me concerne, alors que l'histoire a pour elle un point de départ très original (même si déjà exploité par José Saramago dans son roman "L'aveuglement").



Notons toutefois un certain courage dans le fait qu'aucune explication satisfaisante ne soit apportée au lecteur une fois le livre terminé, sur l'origine et le pourquoi du "Problème".



Ce roman a pour lui l'extrême simplicité d'une écriture fluide et accrocheuse comme le sont grand nombre d'œuvres commerciales, mais ne restera pour ma part pas gravé dans ma mémoire.

Merci au Livre de Poche pour cette nouvelle sélection des blogueurs !



Qui n'a pas entendu parlé de « Bird Box » ? A sa sortie en grand format, ce livre n'est pas passé inaperçu ni sur les réseaux sociaux, ni dans les librairies qui le plaçaient bien en évidence dans leurs rayonnages. Son succès s'est créé autour de son côté atypique et beaucoup se sont lancés dans l'aventure de le lire. La conclusion : soit on n'aimait pas et laissait tomber cette lecture, soit on en ressortait terrifié.

Autant vous dire que, après avoir moi aussi lu ce livre, je me trouve un peu entre les deux.



« Bird Box » met en scène une jeune femme, Malorie, qui vit dans un monde semblable au nôtre. Sauf qu'un beau jour, la Terre est envahie de phénomènes très étranges : des personnes perdent la raison et vont même jusqu'à se tuer juste après avoir vu ‘quelque chose’. Le pire dans tout cela ? C'est que ça se propage à vitesse grand V !

Personne ne sait comment lutter contre ces choses, personne ne sait comment s'immuniser. Il ne faut pas les ‘voir’ pour ne pas devenir fou. Tout le monde commence donc à se barricader chez soi, obstruant toutes les fenêtres, vivant reclus.

Seulement, le mal arrive toujours à frapper à notre porte et Malorie va perdre une personne très chère à ses yeux. Seule et enceinte, elle va devoir trouver un autre refuge.

Mais comment faire lorsque l'on ne peut pas voir, lorsque l'on ne peut pas identifier nos pires ennemis ?



Difficile de résumer ce livre tant l'histoire est complexe.

Tout au long de « Bird Box », nous sommes ballottés entre le présent, qui met en scène Malorie et ses deux enfants quatre ans après le début de cette catastrophe, et le passé qui nous raconte comment tout a commencé et comment Malorie s'en est retrouvée là.

Ses alternances sont bien gérées et permettent de mettre le lecteur au courant de l'évolution de ce fléau, tout en nous maintenant dans la spirale angoissante du présent de Malorie.

Plutôt que de monter la tension crescendo, l'auteur a préféré nous la jeter en pleine figure, brute et intense, et le résultat est plutôt pas mal. Nous sommes angoissés et anxieux de découvrir comment cela s'est produit, où va Malorie, qui sont ses bêtes, survivra-t-elle ?



J'ai lu pas mal de chroniques disant que l'on en ressort terrifié.

Pour ma part, le job n'a fonctionné qu'a moitié. Pourtant, j’ai été dans l’histoire de la première à la dernière page. L’histoire est prenante, mais pas angoissante du début à la fin. Certes, il y a de la tension, mais pas de l’horreur à proprement parler dans tout le livre.

Cependant, j’avoue avoir trouvé certaines scènes horribles, voir malsaines. Notamment le passage où Tom et Jules sortent pour aller voir ce qu’ils peuvent récupérer dans les maisons vides du voisinage. C’est intense, horrible et macabre.



Parlons un peu des acteurs du livre.

Ils sont tous étranges et l’on a du mal à s’attacher à eux, exceptée Malorie. Cette femme, que l’on va suivre du commencement jusqu’à la fin de sa ‘quête’ va vivre des évènements tragiques et horribles, alors qu’elle devrait au contraire profiter du quotidien. On va voir tous les efforts qu’elle va mener, tous les sacrifices qu’elle va faire pour elle et ses deux petits et c’est réellement touchant et dur à la fois.

Ses deux enfants, « Fille » et « Garçon », s’apparentent plus à des animaux qu’à des êtres vivants. Malorie les a élevés de telle manière que tous leurs sens, sauf la vue, soient développés au maximum.

Par contre, on a vraiment du mal à cerner les autres personnages, à compatir sur leurs sorts. Ils sont simplement perdus.



Les ‘créatures’ qui peuplent « Bird Box » et qui terrifient nos personnages resteront jusqu’au bout.. Méconnues. Oui, Josh MALERMAN décide de garder le mystère sur elles, laissant à chacun le loisir de les imaginer comme il les souhaite.

Malheureusement, je n’aime pas lorsque les auteurs laissent des libertés aux lecteurs. Je préfère que l’on m’impose une vision précise, plutôt que de laisser le choix à tout un chacun de se faire sa propre version.



Le final est quant à lui surprenant et légèrement décevant.

Je ne pensais pas que nos personnages arriveraient jusque là. Ce qu’ils vont trouver est une solution un peu trop facile à mon goût. Certes, nos personnages le méritaient un peu, mais cette fin va à l’encontre de tout ce désespoir que l’on trouve dans le livre.





En conclusion, « Bird Box » est un livre surprenant tant par son histoire que par sa façon de la raconter. Josh MALERMAN nous plonge dans un univers dévasté qu’il réussit à nous dépeindre parfaitement. Cependant, quelques fausses notes sont présentes dans son récit, empêchant le lecteur de pleinement profiter de la puissance de son histoire.







Un livre à lire pour ceux qui recherchent une histoire qui prend aux tripes, qui fait peur et qui surprend.
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Epoustouflant!!! Un vrai bon suspense que je viens de terminer. Un premier roman de cet homme Josh Malerman, mais quel écrivain qui s'est bien tenir un lecteur en haleine. J'ai dévoré ce roman, on le tient toujours à côté de soi et prends toutes les petites minutes de libres pour poursuivre sa lecture.

Je voulais lire un bon livre qui fait peur et qui nous surprend, je suis comblée. Nous suivons Marjorie tout au long de sa quête et nous sommes habités par ses angoisses, ses peurs et ses douleurs. En plus, l'auteur nous amène dans une histoire pas ordinaire. Autant le dire, c'est un bon livre à lire aux amateurs de frissons... Très belle découverte!!!

Bird Box est le premier roman de Josh Malerman, chanteur et parolier du groupe de rock The High Strung, très connu aux USA. Il est originaire de Détroit mais vit actuellement à Royal Oak toujours dans le Michigan.



Avec Bird Box, nous plongeons dans un monde post-apocalyptique. Au début du roman, nous faisons la connaissance de Malorie qui vit dans dans une maison avec deux enfants. Elle semble toujours sur ses gardes et très stressée. Les enfants dorment et ils ont quatre ans. Les fenêtres de la maison sont masquées par des couvertures sombres. On comprend que le danger est partout à l’extérieur. Mais on ne sait pas quoi. D’ailleurs même Malorie ne le sait pas vraiment.



En fait quelques années auparavant, des phénomènes étranges ont commencé à apparaître tout d’abord en Russie puis un peu partout dans le monde. Les gens après avoir vu ou aperçu quelque chose se transformaient en assassins en puissance, massacrant les gens autour d’eux, sombrant dans la folie, et ils finissaient pas se suicider. Les gens ont alors commencé à se barricader chez eux, masquant les fenêtres, bandant leurs yeux, et vivant dans la peur.



Mais aujourd’hui Malorie doit agir, elle a un plan, elle va quitter la relative sécurité de sa maison, avec les deux enfants, et tenter de parcourir à l’aveugle, les trente kilomètres qui la sépare d’un lieu plus sécurisé pour y vivre. Elle embarque donc les yeux bandés à bord d’une barque, car oui son expédition, c’est sur l’eau qu’elle va la faire. Avec pour seul repère, son ouïe et surtout celle des enfants, qui ont été élevés dans la peur de la vue.



A travers un système de flashback, nous allons également découvrir l’histoire de Malorie, depuis les premiers événements tragiques qui ont commencé à mettre en péril l’humanité, jusqu’à ce fameux jour, où elle trouve le courage de partir en croisade vers un lieu meilleur.



Bird Box est un livre addictif, à la tension intense. Du début à la fin, nous avons envie de savoir, de connaitre, de découvrir ce qui est arrivé à Malorie dans le passé, car elle ne vivait pas seule et nous devinons qu’il est arrivé quelque chose d’atroce. Mais surtout, nous avons peur avec elle, lors de son expédition.



Qui n’a jamais eu peur du noir ? Peur de l’inconnu ? Peur de ce qu’on ne voit pas ? Alors ce sont les autres sens qui tentent de prendre le relais, mais le cerveau humain est ainsi fait, c’est bien la vue qui est le plus important pour l’homme ! Sans la vue, dans un environnement dangereux, c’est l’imagination qui prend parfois le dessus, jusqu’à la folie !



Ce roman est disponible aux Editions Calmann-levy depuis le 17 septembre 2014.
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