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Citations de Joseph Campbell (63)


Joseph Campbell
Nous devons être disposés à renoncer à la vie que nous avons imaginée afin de vivre celle qui nous attend.
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le labyrinthe est parfaitement connu ; il nous suffit de suivre le fil sur les pas du héros. Et là où nous pensions trouver un monstre, nous trouverons un dieu ; là où nous pensions tuer l'autre, c'est notre propre égo que nous sacrifierons ; là où nous pensions cheminer vers un monde exterieur, nous atteindrons le centre de notre propre existence; là où nous pensions être seuls, nous serons avec le monde tout entier.
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Dieu a fait les religions diverses pour répondre à la diversité des aspirations des hommes, des temps et des pays. Toutes les doctrines ne sont qu'autant de chemins
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en aucun temps la haine n'arrête la haine : c'est par l'amour que cesse la haine
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Nous devons laisser aller la vie que nous avons planifiée et accepter celle qui nous attend.
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Moyers : Vous écrivez dans The Mythic Image qu'il existe une croyance en un endroit sacré où les murs temporels se dissolvent pour révéler une réalité merveilleuse et que chacun doit avoir un endroit sacré. En quoi est-ce si important?

Campbell : On doit pouvoir avoir une pièce - ou un moment du jour - où vivre à l'écart de l'actualité, en ignorant qui sont les amis, ce qu'ils nous doivent et ce que l'on leur doit. Un endroit où il vous est simplement possible de savoir qui vous êtes et ce que vous pouvez devenir. Un lieu d'incubation créatrice. D'abord, il se peut que rien ne s'y passe, mais si c'est votre endroit sacré quelque chose finira par arriver.

Moyers : Cet endroit a pour vous la même signification que les hautes plaines pour les chasseurs.

Campbell : Pour les chasseurs le monde entier était un endroit sacré. Mais votre vie est devenue tellement envahie par le matérialisme et la rentabilité qu'en vieillissant nous nous perdons en des activités éphémères et nous ne savons ni qui nous sommes ni qui voulions être. Vous passez votre temps à faire ce qui vous est demandé. Où trouvez-vous un instant de bonheur? Il faut savoir répondre à cette question. Écoutez le disque que vous aimez vraiment, même s'il s'agit d'une musique banale que tout le monde méprise. Ou lisez votre livre favori. Dans votre endroit sacré, vous ressentirez cette révérence envers la vie et cette exaltation que ces gens ressentaient envers le monde entier.
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L'histoire que nous avons en Occident, dans la mesure où elle s'inspire de la Bible, est basée sur une conception du monde qui est celle du premier millénaire avant Jésus-Christ. Elle ne convient plus à notre conception de l'univers, pas plus qu'elle ne convient à l'idée que nous nous faisons de la dignité humaine. Elle appartient à un monde totalement différent du nôtre.
Nous devons apprendre aujourd'hui à rétablir l'harmonie entre la sagesse de la nature et nous, à retrouver le sens de la fraternité avec le monde animal, aquatique et marin. Dire que Dieu est en toutes choses est taxé aujourd'hui de panthéisme. Mais "panthéisme" est un mot trompeur. Il suggère l'existence d'un Dieu personnel qui habite l'univers. Ce n'est pas cela. Il s'agit d'une idée qui échappe à toutes les théologies. C'est un mystère doué d'une énorme puissance, à la fois l'origine et la fin, duquel dépendent toute vie et toute conscience.
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le rituel, la mythologie et la métaphysique ne sont que des guides qui conduisent au bord de l'illumination, à ce pas final que chacun doit accomplir dans sa propre existence silencieuse
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Le privilège de la vie est d'être qui vous êtes.
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Joseph Campbell
J'ai une théorie. Je crois que lorsqu'on découvre un blocage chez un individu, il est possible de lui fournir l'équivalent mythologique qui lui permettra de résoudre son problème.
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le héros est le symbole de l'image divine, créatrice et redemptrice, qui est cachée en chacun de nous, n'attendant pour revenir à la vie que d'être reconnue
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Les symboles ne sont que des "véhicules" de communication ; il ne faut pas les prendre pour le terme final, le "contenu", auxquels ils renvoient. Si saisissants, si séduisants qu'ils sont, ils n'en sont pas moins qu'un moyen pratique, adapté à la compréhension. D'où la personnalité ou les personnalités de Dieu. Qu'on le représente en termes trinitaires, dualistes ou unitaires, en termes polythéistes, monothéistes ou henothéistes, en mots ou en dessins, en tant que fait documenté ou vision apocalyptique, aucune de ces représentations ne doit être lue ou interprétée comme fin en soi. La difficulté, pour le théologien, est de conserver sa transparence au symbole, pour que ce dernier ne voile pas la lumière qu'il est censé communiquer.
"Nous ne connaissons vraiment Dieu, écrit St Thomas d'Aquin, que si nous le croyons au dessus de tout ce que l'homme peut en concevoir."
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Les rites dits de passage, qui tiennent une place si importante dans la vie des sociétés primitives (rituels de la naissance, de l'attribution du nom, de la puberté, du mariage, des funérailles, etc.), se caractérisent par des pratiques solennelles de séparation, généralement très pénibles, par lesquelles l'esprit rompt radicalement avec les attitudes, les attachements et les formes de vie correspondant au stade de développement qu'il s'agit de dépasser.
Ensuite vient un temps plus ou moins long de retraite, pendant lequel sont accomplis des rites destinés à faire connaître à l'"aventurier de la vie" les formes et les sentiments qui conviennent à son nouvel état de sorte que, lorsque le moment viendra pour lui de réintégrer son monde habituel, l'initié sera pratiquement né de nouveau.
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sous le sol de la petite maison relativement ordonnée dans laquelle nous vivons et que nous appelons notre conscience, le royaume de l'homme s'enfonce dans les cavernes inconnues d'Aladin (...) des djins dangeureux et demeurent aussi (...) dangeureux parce qu'ils menacent l'édifice de sécurité à l'intérieur duquel nous nous sommes retranchés, nous et notre famille. Mais ils exercent aussi un charme ensorcelant, car ils sont porteurs des clefs qui ouvrent le royaume de l'aventure, désiré et redoutée tout ensemble, de la découverte de soi.
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C'est ainsi, entre autres, que l'aventure peut commencer. Un geste maladroit - dû apparemment au plus grand des hasards - dévoile un monde insoupçonné et met l'individu en relation avec des forces qui ne sont pas correctement comprises. Comme Freud l'a montré, les gestes maladroits ne sont pas un simple fait du hasard. Ils sont le résultat de désirs et de conflits refoulés. Ce sont des rides produites à la surface de la vie par des sources insoupçonnées. Et ces sources peuvent être très profondes, aussi profonds que l'âme. Un geste maladroit peut marquer le début d'une destinée.
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En aucun temps, la haine n'arrête la haine : C'est par l'amour que cesse la haine.
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Moyers : Why is a myth different from a dream ?

Campbell : Oh, because a dream is a personal experience of that deep, dark ground that is the support of our conscious lives, and a myth is the society's dream. The myth is the public dream and the dream is the private myth. If your private myth, your dream, happens to coincide with that of the society, you are in good accord with your group. If it isn't, you've got an adventure in the dark forest ahead of you.
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Nous pouvons continuer à les ignorer, mais il peut arriver, au contraire, qu'une parole inattendue, une odeur de campagne, la saveur d'une tasse de thé ou l'éclair d'un regard déclenchent un ressort magique et provoquent, dans notre cerveau, l'apparition des dangereux messagers. Ils sont dangereux parce qu'ils menacent l'édifice de sécurité à l'intérieur duquel nous sommes retranchés, nous et notre famille. Mais ils exercent aussi un charme ensorcelant, car ils sont porteurs des clefs qui ouvrent tout le royaume de l'aventure, désirée et redoutée de tout ensemble, de la découverte de soi. Destruction du monde que nous savons construit et dans lequel nous vivons, et de nous dans ce monde ; mais ensuite reconstruction merveilleuse d'une vie plus audacieuse, plus pure, plus vaste et pleinement humaine : tels sont l'attrait, l'espoir et l'effroi que suscitent ces inquiétants visiteurs nocturnes, venus du royaume mythologique que nous portons en nous.
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Les mythes vous font croire en la possibilité de votre perfection, en la plénitude de votre force et en l'avènement de la lumière divine sur le monde. Tuer les monstres, c'est tuer les forces obscures. Un enfant rêve tout de suite de s'y attaquer (...).
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« Les ordinateurs sont comme les Dieux de l’Ancien testament : beaucoup de règles et aucune pitié. »
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