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3.21/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 30/03/1963
Biographie :

Josée Blanchette est une animatrice et chroniqueuse québécoise. Journaliste au journal Le Devoir depuis 1984, elle publie depuis plusieurs années dans ce journal la section Zeitgeist de l'édition du vendredi.

Elle a également collaboré à l'émission radiophonique C'est bien meilleur le matin et animé plusieurs émissions diffusées à la Télévision de Radio-Canada, Télé-Québec et Canal Vie. Depuis 2005, elle tient un blogue hébergé par le magazine Châtelaine.

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Le Salon dans tes oreilles - S1E09 - Confidences d'écrivaine, Josée Blanchette Rencontre avec la journaliste, animatrice et chroniqueuse québécoise Josée Blanchette. Dans son plus récent roman, intitulé Mon (jeune) amant français, l'autrice s'amuse, comme elle sait si bien le faire, à bousculer les tabous. Sa cible, cette fois? L'amour chez les quinquagénaires. Avec: Josée Blanchette, autrice Sarah-Émilie Nault, animatrice Livre: Josée Blanchette, Mon (jeune) amant français, éditions DRUIDE. https://www.salondulivredemontreal.com/livres/mon-jeune-amant-francais Le Salon dans tes oreilles est un balado issu des entrevues, tables rondes, et cabarets enregistrés dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2020. Écoutez des auteurs, autrices et personnalités parler de livre, de lecture et d'écriture et échanger autour des cinq thématiques suivantes: le Féminisme, la Pluralité des voix, 2020, et après?, Récit et inspiration et Famille et enfance. Bonne écoute! Abonnez-vous: https://feeds.buzzsprout.com/1678609.rss Retrouvez la version vidéo ici : https://youtu.be/4Qxvz0TE9ac

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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
J’aime les mâles qui attaquent sans demander la permission tout en vous traitant avec galanterie. C’est au moment où j’ouvrais le vaisselier vitré pour y prendre les flûtes que tu m’as approchée par-derrière. Tu as visé la nuque, mon point faible, le coup fatal. J’ai cessé de bouger, de respirer, d’exister. J’avais chaud sous ma veste de velours noir et j’ai basculé la tête en fermant les yeux. Tu respirais fort près de mon oreille droite et je sentais une lave brûlante monter. J’ai gémi. De hâte, de douleur, de honte, de trop, de peur et de peine, du regret de toutes ces années perdues à jamais dans la tiédeur de l’indifférence.
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Les gens blessés blessent, c’est une réalité comptable, quantique. Mais je crois aussi en la justice immanente. Tout nous revient un jour, parfois sous une autre forme. Et l’addition s’avère salée ; du moins, j’aime le penser. Pour l’heure, je renoue avec l’érotisme, avec mon corps qui s’était mis en sourdine depuis tant d’années. Je redeviens femme, pute ou soumise, sinon les trois, après un simple échange de salive. Je découvre l’ocytocine, la vasopressine et la dopamine, si on veut privilégier l’angle biochimique.
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Nous pouvons nous rendormir ou refaire l’amour, différemment cette fois. Comme un couple, comme si nous nous appartenions vraiment. Nous connaissons le chemin, le territoire et les limites infinies de l’audace.

Faire silence à deux dans ce peau à peau primitif, se laisser bercer par ce rien, ce temps volé à toutes les obligations, une bulle créée juste pour nous deux, à notre démesure. La liberté commence et se termine ici, à l’abri des regards.
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J’avais l’impression d’être vierge : quinze années de fidélité absolue, un véritable bouvier bernois. C’était une promesse faite devant Dieu et les hommes. J’ai tout respecté, les vœux pieux, les alliances serties avec les diamants de ma grand-mère. Comme une cocue sans expérience, je n’ai rien vu venir.

Mon appartement haut perché n’avait jamais flirté avec cette énergie électrique auparavant. L’orage se préparait et il n’y a pas de paratonnerre, que je sache. Sitôt débarrassée de mon manteau, j’ai choisi la musique, The National ; c’était le bruit de fond parfait pour éviter d’entendre la chamade de mon cœur. Je t’ai offert un verre de bulles roses. J’en ai toujours au frais, en toutes saisons. Je fabrique mes porte-clés avec mes bouchons de champagne depuis ma première cuite de luxe. J’aime le pop décisif, la mousse qui déborde de la flûte, la décharge éthylique, le pétillant, la promesse du plaisir qui explose, la légèreté. Et les lendemains sans lourdeur. À mon âge, c’est précieux.
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J’ai toujours aimé les moqueries du destin. J’avais beau être une débutante en swing et m’enfarger dans mes lacets, je savais reconnaître sur mon GPS intérieur le début d’un atome crochu, cette petite morsure qui attise la flamme et multiplie les points d’interrogation. Je reconnaissais cette excitation propre à l’inconnu, l’anxiété qui rend à la fois plus vivante, alerte et à l’affût. L’incertitude est un puissant moteur et le désir bonifie l’offre.

On prétend que les femmes sont auditives et les hommes, visuels. Question d’adaptation, de survie. Vous partiez chasser le mammouth. Nous guettions votre retour et l’odeur du sang. Nous faisons encore le guet même si le déodorant masque les pistes olfactives. Nous espionnons vos comptes Instagram ; c’est moins exigeant pour les narines, mais tout aussi épuisant mentalement.
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L’érotisme est l’enfant de bohème de l’accouplement. Il en arbore les couleurs et les saveurs, mais décuple la folie et le plaisir épidermique de la rencontre des sens. Je redécouvre auprès de toi tout ce que je m’interdisais auparavant faute d’inspiration. Car voilà bien le créneau des muses qui nous guident vers l’élévation, le plaisir pur.

Nous improvisons sans partition, nous jammons, mais nous nous connaissons de mieux en mieux et ces apprivoisements nous font perdre pied.

Nous sommes à la fois pervers et tendres, impudiques et vrais, partenaires et adversaires. Libres, surtout ; c’est le privilège de l’érotisme, sans promesses ni contraintes. Et la griserie de cette liberté nous saoule.
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Autour de moi, les couples chancellent et s’effondrent, emportés par la facilité de l’infidélité technologique ou les hasards de la vraie vie. Comme si la fausse était plus intéressante. Les femmes sont jetées comme des produits dont on dispose, des lingettes parfumées. Les premiers cheveux virent au gris, la peau s’écale, les lèvres s’amincissent, la taille s’épaissit et la sénescence de tous leurs organes signe leur arrêt de mort sur le marché de la séduction. Il ne leur reste que leurs yeux pour pleurer, comme deux petits trous d’eau dans le désert.
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J’aimais la musicalité de ta diction. Mon oreille était charmée par l’euphonie, le rythme, la précision. Pour une romancière, c’est capital, des perles enfilées sur un fil, un chapelet de jolis sons comme les mots clapotis ou suivez-moi-jeune-homme. Je peux perdre tout intérêt sous le coup d’un « ça l’a » ou d’un « quand qu’on ». D’un naturel maîtrisé, ton verbe coulait sans l’affectation des nouveaux intellos qui ont fait main basse sur certains médias montréalais. Tu parlais comme tu dansais, de façon fluide.
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Elle fut douce mon insouciance, épousant le confort, choisie, choyée, admirée même. Je n’étais peut-être plus aimée, mais on m’enviait. Mon amnésie aura duré quinze ans, je crois. On finit par perdre la notion du temps sous anesthésie générale. J’étais une somnambule affairée dans le duvet. Le réveil fut brutal. La vie vous administre une bascule mémorable pour vous rappeler que vous n’êtes pas maîtresse du jeu. Il n’y a pas de meilleur moment pour faire apparaître un sauveur dans l’histoire.
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Dans cette tanière coquine, les différences de couleur, de taille, de gabarit, de standards de beauté et d’âge s’évanouissent dans les coulisses. Les performeuses costumées façon pin-up ou gothique ajoutent à cette ambiance circassienne. La charmeuse de serpents vêtue en dominatrice nous donne une leçon de pouvoir sur nos peurs et sur la maîtrise de soi. Et comme chacun sait depuis Sigmund, le serpent est une métaphore phallique bien astiquée dans l’inconscient féminin.
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