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Critiques de John Le Carré (778)
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Chandelles noires

Je continue ma découverte des oeuvres de John Le Carré. Après un premier roman d'espionnage intéressant, on reste avec Smiley pour une enquête loin des secrets d'État !



M'attendant à un nouveau roman d'espionnage, j'ai été surpris de constater l'absence totale d'espionnage dans ce roman. Smiley ne fait plus parti des renseignements et se retrouve plongé dans un affaire de meurtre (presque par hasard). Néanmoins, l'enquête est vraiment bien, est pleine de rebondissements qui nous tiennent en haleine.



L'opposition entre l'élitisme de la communauté du Collège et les intervenants extérieurs est très marqué, bien retranscrit. C'est vraiment le coeur du sujet du roman et de l'enquête. Loin de faire l'apologie de ce milieu, Le Carré en montre les facettes cachés, les faux semblants.



Un poil moins bien que son premier roman, "Chandelles Noires" reste un bon polar. Une enquête prenante qui ne déçois pas !
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Chandelles noires

Premier roman écrit par John Le Carré. Je m'attendais à plus d'espionnage dans ce livre, malgré tout c'est bon livre policier.

L'intrigue est sympathique et tient en haleine.

J'en ai lu des meilleurs de cet auteurs. Je le vois comme même comme un bon livre à lire.

Je le conseille , vous y passerez (à mon humble avis) un bon moment.
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Chandelles noires

Elles se sont rapidement éteintes.

Pas d'atomes crochus avec cet écrivain.

Je ne comprends pas sa popularité ni son style d'ailleurs...
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Chandelles noires

Un bon livre de suspense d'un maitre du genre rythme rebondissement j'ai bien aime et je vous le conseille !
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Chandelles noires

Carne, une école avec ses codes, ses professeurs, ses exigences. Mr Fielding y est professeur tout comme Mr d'Arcy, Mr Rode. L'épouse de ce dernier s'occupe comme elle peut des bonnes oeuvres en apportant son aide aux plus démunis. Miss Brimley qui écrit dans un journal chrétien, reçoit un jour une lettre de Mme Rode qui lui annonce qu'elle va bientôt mourir. Effectivement, peu de temps après, Mme Rode est retrouvée massacrée chez elle. Qui donc a bien pu la tuer ? Smiley est dépêché par Miss Brimley pour faire toute la lumière sur cette affaire. Dans la foulée, un deuxième meurtre est commis....Smiley va donc mener son enquête.



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Alors pour être claire, ça démarrait plutôt bien mais ma lecture a été vite ternie par un peu d'ennui et une incompréhension de la fin du roman. Après l'avoir refermé, je n'avais pas compris pourquoi l'accusé était reconnu coupable ! Ce qui est ballot pour un roman policier. J'ai donc dû revenir en arrière pour relire des pages lues précédemment (je l'avais mis de côté depuis une semaine). Bref, guère plus éclairée et peu convaincue. Heureusement que La taupe du même auteur m'avait enchantée à sa sortie.
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Chandelles noires

J'ai bien aimé ce roman policier anglais écrit dans les années 60, qui décrit des aspects de la haute société à travers une école prestigieuse "Carne" réservée aux enfants de l'élite. C'est suranné mais on retrouve l'hypocrisie des relations humaines inter-sociales. Du mensonge, des faux-semblants, aucune générosité ni aucun altruisme. La lâcheté de certains hommes et la méchanceté de certaines femmes. Rien de nouveau sous le soleil sur les comportements humains. Un régal pour ceux qui pensent que c'était mieux avant.
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Chandelles noires

Impossible de mettre plus de deux étoiles à ce roman signé John le Carré, mais qu'on dirait écrit par un autre. Ou par deux autres, co-signataires de la traduction française, soit Maurice Rambaud et Marcel Duhamel. Reprenons donc sur ce qui m'a personnellement gênée dans ma lecture de cet ouvrage, paru en 1962 en langue anglaise, et en 1963 chez Gallimard, probablement dans la collection Série Noire de Duhamel, ce qui lui valut probablement aussi d'être épinglé dans celle des romans policiers du Livre de Poche en 1965, et finalement dans le bac du bouquiniste d'où, en honnête amatrice de John le Carré, je l'ai exhumé. Des les premières pages, un léger malaise me saisit. Il n'a rien à voir avec la situation de l'action, une école privée anglaise, tres semblable à celle où le Carré posera également des scènes intercalaires de La Taupe, de même que je ne suis pas gênée que l'histoire soit une murder story et non un roman d'espionnage.Non, le malaise tient à ce que je n'entends ni la voix, ni la musique dramaturgique de le Carré, ni cet espace laissé par cet auteur si délicieusement ironique, entre lui-même et ce qu'il écrit, espace dans lequel le lecteur vient avec une certaine joie s'installer, cet espace de jeu qui s'appelle ordinairement humour. L'humour est ce qui permet aux anglais de supporter la pluie, l'ennui, et d'echapper à l'enflure vaniteuse de l'ego, tout en laissant une certaine place aux idéaux , à l'amour du cricket.et de la monarchie héréditaire. le passage de l'anglais au français , souvent délicat, est parfois carrément raté, si ce minuscule espace est ecrasé par une certaine conception du roman policier et du style et de la langue à utiliser pour le traduire. J'ai lu beaucoup de le Carré, toujours en français, et leur puissance est tout à fait liée au travail du traducteur ou de la traductrice., travail que je mesure vraiment par comparaison à cette traduction-ci. Avez-vous eu la meme experience que moi avec cet auteur? Je lirai avec grand intérêt vos commentaires.
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Chandelles noires

L'un des premiers romans du maître de l'espionnage... et c'est un policier ! même si le détective est déjà George Smiley, héros récurrent des futurs romans d'espionnage qui feront la renommée de l'auteur. Au sein d'une public school, la femme d'un professeur est assassinée. Le mari est rapidement suspecté mais finalement en découvrant ce monde très fermé et ses protagonistes snobs et imbus d'eux mêmes, Smiley s'aperçoit qu'il n'était pas le seul à avoir un mobile.
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Chandelles noires



Carne, prestigieuse public school anglaise, est le théâtre d’un meurtre sordide. Stella Rode, femme de l’un des professeurs de l’établissement a été assassinée. Peu avant sa mort, elle avait envoyé une lettre à La voix chrétienne, bulletin de la bonne société anglaise, dans laquelle elle indiquait craindre que son mari veuille la tuer. Miss Brimley, rédacteur en chef du périodique prend alors contact avec George Smiley, agent de renseignement avec lequel elle a travaillé durant la guerre. Et Smiley de proposer ses services à la police locale et de fureter dans le milieu compassé de Carne.



Cette réédition d’un roman paru dans l’éphémère collection Panique de Gallimard en 1963, est l’occasion de découvrir ou redécouvrir George Smiley , héros de la célèbre trilogie de Karla (La Taupe, Comme un collégien, Les gens de Smiley). Point d’espionnage ici cependant, mais un très classique whodunit, roman à énigme, dans lequel l’enquêteur par la force de son esprit de déduction réussira à faire la lumière sur le crime commis et à confondre le coupable. Un exercice de style auquel Le Carré ajoute une peinture acide de la haute société anglaise de ce début des années 1960 et de ces écoles privées qui forment l’élite dans un environnement clos aux règles rigides et souvent archaïques.



C’est sans doute là tout l’intérêt de ce roman qui apparaît aujourd’hui tout aussi poussiéreux que le milieu qu’il décrit. Avançant au rythme d’un Smiley décrit par l’auteur comme un crapaud, furetant de ci de là et se lançant dans de longues discussions avec tous les suspects potentiels, Chandelles noires se révèle souvent fastidieux à lire pour qui ne s’intéresse pas particulièrement à la face cachée des relations entre professeurs de pensionnats anglais, c’est-à-dire – du moins peut-on l’espérer – la grande majorité de la population, malgré quelques passages où l’ironie de Le Carré point clairement.

On se contentera donc de conseiller l’ouvrage aux aficionados du whodunit britannique et aux inconditionnels de Le Carré, puisque même les vieux lecteurs libidineux n’apprendront rien sur les légendaires relations intimes entretenues par les étudiants dans les maisons qui les accueillent.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Chandelles noires

Deuxième roman de John Le Carré, et bien que George Smiley soit présent, il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman d'espionnage.

Il n'en demeure pas moins fort plaisant à lire. Bien sûr, les tenants d'un certain rythme n'y trouveront pas leur compte. Cela dit, indépendamment de cet ouvrage, c'est alors John Le Carré qu'il leur conviendrait d'éviter, car le rythme des "thrillers" n'a jamais été celui de l'auteur.

Ici nous serions dans une sorte d'ambiance à la Agatha Christie, une ambiance surannée mais qui donne tout son charme à l'histoire.
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Chandelles noires

Dans ce roman très court (160 pages), John Le Carré s’essaye au roman policier et délaisse l’espionnage.

Sur de nombreux aspects, le pari est réussi. L’attractivité est totale, et il réussit à introduire cette dose de doute qui nous tient en haleine jusque les dernières pages.

On y retrouve avec plaisir, un de ses personnages fétiches : Smiley. Appelé à la rescousse par une amie, il va enquêter discrètement dans une école qui se veut haut de gamme. Et l’auteur joue sur les contrastes, en mettant à la tête de l’enquête un personnage qui ne fait clairement pas partie de ce niveau social, et qui va s’appuyer sur Smiley pour pénétrer les rouages d’un monde qui le dépasse.

Je me suis régalé de cet ouvrage, et j’ai du m’obliger à en garder un peu chaque jour, pour faire durer le plaisir.

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Chandelles noires

« Un chien qui n'avait pas mordu le facteur ; un démon à cheval sur le vent ; une femme persuadée qu'on allait la tuer ; un petit homme soucieux, planté dans la neige devant son hôtel, et le laborieux carillon de l'abbaye qui lui disait d'aller se coucher ».

Pas d'espion dans le second opus de John le Carré mais une enquête policière où George Smiley joue les Hercule Poirot pour découvrir qui a vraiment tué la femme qui avait dénoncé à l'avance son meurtrier. L'action se passe dans la « public school » (comprendre école privée très élitiste) de Carne et (en se souvenant que le Carré a enseigné à Eton l'une des plus prestigieuses) livre une vision amère du corps professoral, imbu de ses prérogatives, arc-bouté sur ses traditions et excluant sans ménagement tout nouvel arrivant ne présentant pas les caractéristiques sociales jugées indispensables. La victime qui assumait ses différences (sociales et religieuses) suscitait réprobation, moqueries ou haine du microcosme universitaire.

Le véritable personnage principal est la « public school ».

« La grandeur de l'école de Carne tient presque du miracle. Fondée par d'obscurs moines, dotée par Edouard VI enfant roi débile…Carne rajusta son col, récura son visage et ses mains de rustaude et se présenta rutilante aux nobles du XXème siècle. Carne possédait des parchemins rédigés en latin, des sceaux de cire et, derrière son abbaye, des terres de rapport. Que lui manquait-il donc pour éduquer les fils de riches ? ceux-ci vinrent, d'ailleurs…»

« Les pensionnaires de Carne donnaient toujours l'impression d'être en deuil ; les petits parce qu'ils étaient obligés d'y rester et les grands parce qu'il leur fallait partir ; les maîtres parce que le deuil est synonyme de respectabilité et leurs femmes parce que la respectabilité n'a jamais nourri personne »

Une plongée très intéressante dans l'élitisme universitaire à l'anglaise des années 60 à travers une enquête policière très bien menée et des personnages attachants pour certains, exaspérants pour d'autres
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Comme un collégien

Un excellent roman d'espionnage et le style est digne de l'intrigue !
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Comme un collégien

John le carre nous fait parcourir lle monde avec son heros dans les luttes du contre espionnage un roman passionnant un des best of du genre à devorer sans moderation !
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Comme un collégien

Il y a trente ans lors de ma première lecture, j'avais trouvé ce Le Carré long et tout compte fait décevant. Aujourd'hui je le reclasse dans les succès de l'auteur par la densité de l'histoire et de l'écriture.



Après la découverte d'une taupe au sommet de sa hiérarchie le service de renseignement de sa majesté est en ruines et George Smiley a la lourde tâche de le relever.



La première partie décrit le travail de fourmi du Cirque pour trouver une occasion de redorer son blason. Le labeur et l'acharnement de Smiley et ses travailleurs de l'ombre va aboutir à une piste asiatique derrière laquelle se dresse l'ombre de Karla.

Le deuxième volet se déroule à Hong Kong dans les pas de Jerry Westerby qui sera l'homme de terrain et le jouet d'enjeux qui le dépassent. Et comme toujours chez Le Carré le facteur humain va venir enrailler la machine et provoquer la perte du bon soldat.



C'est un gros gâteau pour les fans qui retrouveront tout ce qu'ils aiment chez le Carré : l'histoire impeccablement construite, le doute permanent des acteurs sur la légitimité de leurs actions, les mécanismes qui broient tous ceux qui s'écartent du chemin, les luttes intestines entre les alliés et les services et l'éternel combat entre les frères ennemis Smiley et Karla.
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Comme un collégien

Peut-être un peu plus facile à lire que le premier tome de la trilogie mais un peu moins intéressant aussi. Mais toujours beaucoup de plaisir à lire ces histoires d'espions.
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Comme un collégien

J'ai reçu ce livre mais en lisant la 4ème de couverture, je me doutais qu'il n'allait pas me correspondre. Je ne l'auras jamais pris de moi même, j'ai quand même voulu lui donner sa chance malgré ces 677 pages mais j'ai pas aimé. Je n'accroche pas de manière générale avec les romans d'espionnage, les histoires d'agents secrets, agents doubles... Je ne mets donc pas de note car je ne suis pas bien placer pour juger de la qualité du livre, des personnages,... Je ne veux pas le pénaliser ni vous dire de ne pas le lire, de l'acheter,.. Je ne suis pas amatrice de ce genre donc pas crédible pour le juger. A vous de faire votre propre avis...
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Comme un collégien

Deuxième tome de la trilogie Smiley (le bedonnant maître-espion anglais) VS Karla (son homologue russe). Si on le compare à l’excellence du premier tome, j’ai trouvé celui-ci un peu décevant : quelques longueurs et une intrigue davantage basée davantage sur l’action que sur la guerre psychologique. Le personnage principal, Jerry un journaliste à la solde des services secrets britanniques, n’est pas aussi cérébral que Georges Smiley, loin s’en faut, et ses raisonnements sont donc moins divertissants à suivre. Ceci dit, je ne me suis pas ennuyée pour autant et le récit reste intéressant à suivre. Le ton reste très sombre et comme dans « la Taupe », si l’intrigue se conclut par une réussite stratégique des agents britanniques, elle est catastrophique sur le plan humain : tous les personnages en sortent déprimés, harassés et définitivement dégoutés du service de sa Majesté.
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Comme un collégien

Du très bon John Le Carré. Ici, nous ne sommes pas loin de la plénitude de l'auteur. A déguster, avec un bon thé, accompagné éventuellement d'un cigare, et le lecteur se retrouvera également en état de quasi plénitude...
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Comme un collégien

Mettez un peu de musique chinoise avant de vous glissez dans la peau de Jerry Westerby, l’agent secret autant habile à échapper aux khmers rouges et à la mafia chinoise qu’inconséquent, imprudent et impulsif… Comme Un Collégien. Si vous ne deviez lire qu’un seul Le Carré, lisez celui-ci.

« Ici, il était en Chine, au niveau de la mer, dans la Chine qu'il préférait, et la Chine s'éveillait pour le festival de la nuit : en chantant, en klaxonnant, en gémissant, en frappant des gongs, en discutant, en cuisinant, en jouant des notes grêles sur vingt instruments différents »

Tout commence à Hong Kong, au pied du Pic Victoria devant l’une des plus belles baies du monde en cette année 1975 où les Américains rendent piteusement les armes au Cambodge, d’abord, puis au Vietnam. George Smiley pilote, depuis Londres, avec son habituel sens du détail et une maîtrise presque parfaite, une opération de grande envergure dans ce sud-est asiatique si riche en personnages pittoresques. Milliardaires chinois, hommes de main, trafiquants d’opium, pilotes d’avion casse-cou, petites mains de l’espionnage, militaires corrompus, correspondants de guerre qui s’agitent dans des villes assiégées (Phnom Penh, Battambang, Vientiane ou Saïgon). La rivalité sino-soviétique, les relations ambiguës entre britanniques et américains, la guerre du Vietnam, les combines et les coups d’état d’arrière-cuisine, rien n’est laissé de côté. Si le maître d’orchestre reste bien George et son flegme tout britannique, il a, dans cette histoire, affaire à un soliste brillant alors qu’il ne souhaite qu’un fidèle soldat. Dans le métier de George l’improvisation, fût-ce celle d’un virtuose est synonyme de danger et souvent d’échec.

« Il répondit avec prudence : "Aucune en activité", comme si les femmes étaient des volcans, ce qui était d'ailleurs le cas dans l'univers de Jerry. » L’intrigue aurait dû être patiente, soignée et puissante, à la manière d’un de ces grands fleuves qui coulent dans la région, comme le Mékong ou l’Irrawaddy, mais elle va se révéler tumultueuse, pleine de détours et de rebondissements dès que Jerry aura aperçu son nouveau volcan, accessoirement une très jolie fleur vénéneuse.

Partez donc pour Hong Kong, à l’embouchure de la Rivière des Perles, montez au Pic Victoria, la résidence de l’Intelligence Service est fermée, mais la vue sur la baie est sublime, goûtez à la cuisine des sampans, promenez-vous au milieu des orchidées du marché aux fleurs, voguez en jonque vers les îles ou bien accompagnez Jerry jusqu’à Phnom Penh assiégé. Vous décollerez à bord d’un vieux zinc pissant l’huile pendant que l’artillerie des khmers rouges tente de vous abattre. Surveillez le pilote, il est drogué jusqu’aux yeux. Méfiez-vous des trois chinois patibulaires lourdement armés et donnez un coup de main à ce couple de paysans qui ne parvient pas à faire embarquer leur cochon. Ne vous inquiétez pas du fret, il n’y a rien d’autre qu’une lourde cargaison de drogue. Pour rentrer, faites un détour par la Thaïlande, les routes y sont sûres, enfin à peu près. Ca dépend de votre véhicule.

Soyez prudents et très polis, « Le regard de Craw était à tout moment bienveillant; il était déférent, modeste dans son allure, et lorsqu'il s'arrêtait pour faire une emplette, il offrait ses respectueuses salutations au boutiquier en mauvais mais robuste cantonais. Et il payait sans protester contre la majoration de prix que lui valait sa race inférieure (car il) avait vu plus d'un homme mourir d'un regard mauvais lancé par accident. »

Et, au final, pour bien profitez de ce magnifique roman d’aventures, ne vous conduisez pas… Comme Un Collégien.

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