John Grisham

Je lis de temps en temps du John Grisham depuis plus mon adolescence... spécialiste du thriller, le dénouement n'est jamais où on l'attend.



Ce livre est en 3 parties.



1946, un meurtre de sang froid perpétué par un héros de guerre sans explication. Suivent l'arrestation et le procès.

La seconde partie est celle qui m'a le plus bouleversée. Il s'agit du vécu de ce soldat basé aux Philippines durant la seconde guerre mondiale. On parle souvent d'Hiroshima et des horreurs faites par les américains, ici on découvre l'envers du décor, la marche de Bataan, les atrocités perpetuées par les Japonais aussi inhumains que les nazis....

Et la troisième partie nous mène au mobile... qui n'est pas celui que l'on croit...



Encore un coup de cœur même si on est loin d'un livre feel-good

ABANDON !!!



En fouillant dans ma bibliothèque, je suis tombée sur ce livre de John Grisham, j'étais contente car cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu l'un de ses romans et j'avais bien aimé : L'affaire Pélican, Le Dernier Jurée et l'Idealiste.



Mais là bizarrement je n'ai pas accroché du tout, je me suis forcée pour atteindre la moitié du roman pour finalement abandonner.



L'auteur nous raconte l'histoire de Malcolm Ballister, ancien avocat accusé de blanchiment d'argent, détenu dans une prison où il lui reste cinq ans à purger. Celui-ci demande à rencontrer le FBI car il sait qui à tuer le juge Fawcett. Bien sûr en contre partie il demande à être libéré et recevoir l'argent de la prime.



Toute cette histoire ne m'a pas semblé crédible, en plus elle est ennuyeuse, le rythme est lent. Et même si je n'ai pas été au bout de ma lecture, le titre laisse entrevoir ce qu'il s'y déroule.

John Grisham m'avait habitué à mieux.

Ceci n'est que mon avis, les fans de cet auteur seront peut être conquis par cette lecture.

La construction de ce roman est assez stupéfiante. Je ne saurai d'ailleurs le classer. Roman policier, témoignage de guerre, affaire judiciaire... ? Pour l'intrigue, tout est déjà très bien expliqué dans les précédentes critiques. Ce que je trouve tout de même étonnant, c'est l'écroulement du monde et des valeurs des deux enfants, Joël et Stella, qui doivent se reconstruire au milieu des décombres de leur enfance. Par ailleurs, c'est aussi la description de l'Amérique rurale des états du sud, de l'après-guerre, dans toute sa rigueur puritaine. La ségrégation raciale bat son plein. Les Noirs (Nègres), font quasiment partie des meubles et n'ont absolument aucun droit. Autre découverte intéressante : la bataille des Philippines, épisode crucial de la guerre du Pacifique. On a ici le point de vue américain, mais je me souviens sans peine du récit de Shohei OOka "Les feux" qui montre la même horreur du côté nippon. Quand aux tractations administratives du monde de la justice, c'est tout simplement affligeant. La cupidité de certains, au détriment de l'humain, m'étonnera toujours.

John Grisham dont c'est le premier livre que je lis, dépeint ici un monde fait de pulsions primales, qui fondent nos sociétés humaines. On peut penser que si Pete, n'avait pas vécu toutes ces horreurs, il aurait peut-être un peu plus réfléchi avant d'assassiner le pasteur, ajoutant alors de la souffrance dont il n'a pas soupçonné l'ampleur pour ses proches. Mais, finalement, ce n'est pas si sûr. C'est la dislocation d'un monde que nous donne à lire l'auteur. A nous, peut-être, d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

Le rythme est soutenu, l'écriture fluide, l'intrigue passionnante de bout en bout, à travers ses trois parties bien distinctes. Les 650 pages se lisent aisément.

Un livre que je recommande vivement.

"Le dernier match" de John Grisham est complètement "atypique" dans la production de cet auteur. Pas d'intrigue, pas de suspense, ce n'est pas un thriller.

C'est un livre néanmoins passionnant.

C'est même un des meilleurs que j'ai lu récemment.



C'est l'histoire des retrouvailles d'anciens joueurs universitaires de football américain d'une petite ville de province, à l'occasion du décès de leur ancien entraineur, personnage pour le moins dictatorial.

L'on ne saura pas grand chose de ce personnage pourtant central car le sujet est l'empreinte que ce dernier a laissé dans la vie de plusieurs de ses joueurs.

Mais avoir fait partie de l'équipe de football universitaire de cette petite ville des USA, qui ne doit sa renommé que grâce à elle; est-ce réellement une chance?



Tous ces joueurs qui se retrouvent à l'occasion de ce triste évènement, ont ils bénéficié dans leur vie de ce passage dans l'équipe au palmarès prestigieux?

C'est le sujet de ce livre.



Ne voir que la glorification d'un sport, la glorification de la victoire, de l'effort pour l'obtenir, c'est à mon sens passer complètement à coté de ce livre.

Faites votre propre idée en le lisant et peut être comme moi serez vous surpris et ravi de cette lecture.

Un roman qui commence en tornade... et qui se poursuit dans le calme, tout en lenteur. Malgré la situation, les protagonistes ont plutôt une étonnante cool attitude. Lecture pour ma part assez agréable, avec plusieurs originalités.bref, il n y a pas eu un rythme fou dans ce livre, mais je ne me suis pas ennuyé pour autant.

Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été très agréablement surprise.



Le début est assez lent, car on pause l'histoire et le contexte.

Puis on se laisse prendre par le combat d'Adam et on sent le temps défiler avec lui.

Le récit nous confronte à toutes les facettes de la peine de mort et parfois on ne sait plus que penser entre la haine, la tristesse, le sentiment d'injustice... J'ai vraiment aimé ce casse-tête.



Par contre, quelques parties très portées sur le droit ont un peu ralenti mon rythme de lecture. Mais c'est aussi la patte de l'auteur qui est un ancien avocat.



➡️ En bref, une très bonne lecture qui revient sur une partie critique de l'histoire des États-Unis surtout dans le sud et qui traite de ce sujet très difficile de la peine de mort.

Je recommande !


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Le sujet est intéressant : les écoles privées américaines plus ou moins fiables aux tarifs exorbitants, et les prêts délirants accordés aux étudiants, que certains n’arriveront jamais à rembourser. Les étudiants en question dans ce roman font du droit. Ils auraient donc pu, après avoir compris que leur école n’était qu’une machine à fric leur ayant menti depuis leur recrutement, se lancer dans des procédures judiciaires pour obtenir réparation. Mais ils vont préférer eux aussi truander, en se faisant passer pour de vrais avocats dans des tribunaux (et là il faut espérer que le système judiciaire américain ne fonctionne pas tel qu’il est décrit dans le livre, sinon c’est vraiment à pleurer)… et en s’attaquant au propriétaire des écoles.



C’est donc une histoire d’arnaque qui nous est racontée ici, avec des rebondissements inattendus. Ca se lit très bien, le récit est bien mené et il y a toujours du suspense jusqu'à la fin. Mais le sujet de départ est pour le coup un peu oublié, c’est dommage. Quant au niveau de la morale, c’est évidemment peu glorieux, mais on s’attache rapidement à ces étudiants, qui finalement essayent simplement de survivre.

L'Ombre de Gray Mountain de John Grisham ( Livre de Poche N°34149 - 569 Pages )



John Grisham est un de mes auteurs préférés.

Ces romans m'étonnent toujours et ne m'encouragent pas d'aller vivre aux U S A.

J'ai été écoeuré qu'on puisse aussi facilement détruire des montagnes, sa faune, sa flore et empoisonner facilement les gens.

Je sais qu'en France il y a des endroits également pollués pour certainement quelques siècles. Mais là bas c'est à une grande échelle.

L'écrivain par ce roman défend la veuve et l'orphelin contre la puissance immense des grosses Sociétés Minières.

Samantha est New-Yorkaise, avocate dans un important cabinet .

Brusquement elle se retrouve au chômage à cause d'une grave récession. Pour ne pas perdre sa couverture sociale elle doit partir faire un an de bénévolat

avec une vague promesse d'être réembauchée .

Elle se retrouve à Brady dans les montagnes des Appalaches.

Là elle découvre un autre univers à l'opposé du sien.

Vous connaissez, la fable de La Fontaine " Le pot de fer contre le pot de terre " eh bien c'est cela.

Ces pauvres gens n'ont aucune chance contre la puissance des potentats, propriétaires des Mines.

Et pourtant il existe un cabinet d'avocats miteux qui les défendent gratuitement sans beaucoup d'espoir.

Attendez de dépasser les 300 pages pour que le roman prenne un virage plus palpitant..

Mireine

Après ces succès colossaux (la Firme et L’Affaire Pélican), John Grisham revient avec un nouveau thriller où dès le départ, pourtant, tous les éléments sont clairement identifiés : la victime, le coupable, l’arme du crime, la description exacte des faits. Alors ? La police, les avocats, les familles ignorent les raisons de cet acte odieux. C’est sur cette trame que nous entraine l’auteur et jusqu’aux dernières pages, il nous emporte dans un chaos judiciaire et familial. Du grand art.

Un jeune de 16 ans tue l'homme qui les maltraite depuis des mois, lui, sa petite soeur et leur mère. Pas de chance pour lui, cet homme est un policier. Dans ce comté rural du Mississipi, on ne rigole pas beaucoup avec les meurtres de policier : peine de mort assurée.

Comment le sortir de là? Heureusement, l'avocat Jake Brigance est sur le coup.



Il s'agit du troisième opus de la série Jake Brigance. J'avais lu les deux premiers sans en garder de souvenir particulier... Bon, entre tous les romans de Grisham, j'ai tendance à me mélanger les pédales!



600 pages allant du crime au verdict, à peu de chose près. Comme toujours, les procédures judiciaires aux Etats-Unis font froid dans le dos.



Du bon Grisham comme on aime, un récit judiciaire haletant, facile à lire et prenant. Dévoré en trois jours !

Conseillé par Fillalavanille.

😮 Je sors de cette lecture bouche bée.

J’ai adoré, pourtant ce n'est pas dingue. 😂



💯 Je sais que je ne suis pas clair, mais laissez-moi vous expliquer. J’ai adoré ma lecture, le style de l’auteur est fou, les dialogues percutants, les descriptions simples mais imagées… Un véritable page-turner en somme que l’on ne lâche pas avant la fin. Le cercle d’auteur, mené par le libraire de la bourgade de Camino, m’a fait rêver, amuser et me demander si je ne devais pas devenir moi-même détenteur d’une librairie. Le passage de la tornade est bien expliqué, détaillé, mais pas trop lourd. Un sans-faute. 👏



❌ Pourtant là où ça pèche selon moi, c’est l’histoire principale. Bien que le sujet de ces personnes âgées complètement laissées à l’abandon et maltraitées par Big Pharma est impactant en plus d’être d’actualité. Le thème est mal amené par l’histoire de cet écrivain qui est mort durant la tempête.



🔎 Le coupable nous est désigné depuis le tout début par un appel de la victime qui tombe comme un cheveu sur la soupe.

L’enquête bien que haute en couleur ne fait que peu de sens et on se rend compte à la fin qu’elle n’a aucune utilité vu que l’assassin se retrouve arrêté pour un autre crime.



🌪 Les fils se lient ainsi pour démêler l’enquête assez rapidement sans grande méthode…



📚 Est-ce qu’on ne serait pas face à un peu de fainéantise d’un auteur qui a écrit tellement de bouquins qu’il a une facilité certaine pour créer les éléments d’un Thriller, sans toutefois avoir assez travaillé sur sa résolution du crime ? Je le pense très franchement.



🙊 Monsieur Grisham, je veux bien vous relire à l’avenir, mais faut bosser plus ahah. Je comprends que les gens talentueux sont souvent fainéants, mais tout de même.

Lorsque j'ai vu cet ouvrage en promo lors des dernières soldes, je me suis littéralement jeté dessus en apercevant le nom de l'auteur.

J'ai lu certaines critiques disant que ce n'était pas l' un des meilleurs romans de John Grisham. Et bien, je répondrais tant mieux, vu que j'ai beaucoup apprécié ce livre.

J'ai bien aimé l'histoire, l'intrigue et les personnages.

Les trois juges sont attachants et loin d'être stupides… Un chantage bien ficelé, pour arnaquer les plus riches. et ainsi mettre de l'argent de côté lorsqu'ils sortiront de prison.

Un jeu de dupes entre eux et la CIA, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du livre.



John Grisham va faire partie de mes auteurs inconditionnelles, et je suis impatiente de découvrir tous ses écrits.



Bonne lecture !

Entre " la chance d'une vie" que j'ai adoré ( certainement parce que le basket a fait partie de ma vie durant 30 ans) et "le droit au pardon" ( que je devine comme un grand Grisham...rien que le titre, j'adore) j'ai posé mon attention sur le " cas Nelson Kerr".

Pas le meilleur, mais je m'y attendais. Aux premières lignes, j'ai compris qu'il s'agissait d'une suite de" l'affaire Fitzgerrald".

Meme protagonistes, même lieu sous ma tempête, un meurtre déguisé en accident et le dénouement caché dans un manuscrit jamais publié.

Sympa, exotique, classique.

Une mise en bouche pour celui que je me réserve pour la rentrée ( le format broché ne rentre pas dans le bidon du paddle 🙄).

Ma plus grosse déception pour un Grisham que je n'ai pas lu depuis de nombreuses années, et qui ne m'avait pas laissé ce souvenir.

En fait, j'ai attendu un rebondissement qui n'est jamais arrivé.

Même la partie médicale m'a rasée, pas convaincante.

Bon, on ne peut pas être bon tout le temps probablement, et il faut bien payer ses impôts.

A lire surtout si on est fan de basket (surtout universitaire ou au niveau des écoles, donc les fans de Slam Dunk et équivalents), si le Soudan du Sud vous intéresse de très loin et si vous avez envie d'histoires avec plein de bons sentiments.



Je comptais m'initier à Grisham avec sa dernière sortie, en pensant à du policier. Raté. Cela étant, ce livre a le mérite de parler d'un pays dont on n'entend que très rarement parler.

Un agréable petit polar de l’été : un ouragan dévastateur, des petits trafics, une mort suspecte… et un « club des 5 » écrivains qui mène l’enquête. Le roman a beaucoup plu à ma fille de 17 ans. Moins à moi, même s’il part dans une direction que je n’attendais pas et que j’ai trouvée bien amenée.

Bref une lecture de plage pas désagréable ,

J'ai emporté ce livre un peu par hasard, parce qu'il est de Grisham et aussi parce qu'il n'est pas très lourd pour voyager dans les sacoches de mon vélo. Mais le hasard ne fait pas toujours très bien les choses. C'est, et de loin, le moins bon grisham que j'ai lu. C'est long, surtout au début quand le cyclone n'en finit plus d'arriver et avant que la trame principale ne se dévoile, on passe par d'innombrables digressions pas toujours très utiles. Ensuite, on retrouve enfin la griffe de l'auteur dans la seconde partie, mais ce livre ne m'a pas passionné. On ne gagne pas à tous les coups !

Que l'on soit fumeur ou non, ce roman vous prends et ne vous lâche pas, même pas le temps "d'une clope" et surtout pas très envie car trop écoeuré par toute cette nicotine et substances toxiques ...

Mais encore plus, par ces sommes étourdissantes : des millions de dollars pour acheter ou empêcher un vote qui ruinerait toute l'industrie du tabac !

Une bataille, féroce et sans état d'âme, se livre entre l'accusation et la défense : les enjeux financiers sont tels que tout est permis la corruption, l'intimidation, la manipulation et les coups bas, très bas !

Renseignés sur chaque membre du jury, ils trouvent des moyens de pression pour les amener à voter comme ils le souhaitent.

Un véritable réquisitoire contre le lobby du tabac ou seul le pouvoir et l'argent sont importants, l'aspect humain n'a aucun intérêt.

Une action dont chaque minute est le reflet du système judiciaire américain, qui pose la question :

un procès sans moyens financiers est perdu d'avance ?



Une lecture passionnante !



" Les industriels du tabac dépensent des milliards de dollars pour induire le public en erreur : ils financent des études qui voudraient prouver que le tabac est inoffensif ou presque. Ils engloutissent deux milliards de dollars par an en publicité, après quoi ils prétendent que tout un chacun choisit de fumer ou non en connaissance de cause. Il n'en est rien. Le public, les adolescents en particulier, ne s'y retrouve pas; On lui fait croire qu'il est amusant, de bon ton et même sain de fumer."

C'est rare qu'un roman de John Grisham me déçoive mais celui-là, oui. Le sujet, le piège des prêts étudiants, est pourtant original et mérite d'être traité: c'est un vrai drame que vivent des millions de jeunes Américains.

Mais on dirait que le livre a été écrit en accéléré ! Les personnages sont à peine esquissés, les dialogues, anémiques. Et quelle mauvaise idée d'y rajouter une deuxième histoire autour des expulsions de sans-papiers : ce sujet-là aurait justifié un autre roman. Ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe.

Bref, un roman terminé parce que l'intrigue est là et que je voulais connaître la fin, mais poussif.

"Le cas Fitzgerald"... un cas de conscience, d'une certaine manière. D'un côté, ce roman déniché dans une bouquinerie offre une histoire plutôt rythmée (au moins dans un premier temps...), facile à lire, divertissante, avec un petit background littéraire (Fitzgerald, Hemingway plus marginalement...) et un clin d'oeil à la France (la Provence plus particulièrement). Une lecture estivale idéale en quelque sorte. D'un autre côté toutefois, des péripéties un peu invraisemblables, des personnages un brin caricaturaux et un récit qui s'enlise assez vite... pour une fin plutôt en eau de boudin. Fallait-il toutefois s'attendre à autre chose ? Bref, un roman de juillet plutôt vite lu... et assez vite oublié.