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Critiques de Jérôme Le Gris (170)
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Serpent Dieu, tome 1 : Les larmes d'Odin

Elrik est retrouvé sur un drakkar, banni et échoué sur la côte d'Islandia. Sur sa poitrine est gravé le signe d'Odin car il est l'un des trois guerrier fauve. Et son arrivée sur l'ile du dieu serpent va provoquer la guerre entre les deux clans qui se partagent Islandia.



Un premier tome qui démarre plutôt bien même si l'intrigue a encore du mal à prendre son envol. Pour l'instant on fait connaissance avec notre berserk, sa malédiction et son histoire.

Ce premier tome se termine sur une note franchement tragique. L'ensemble est de bonne facture, à voir comment cela continue par la suite. Le héros est plutôt attachant, déchiré entre son pouvoir et son désir de vengeance.

Le dessin est très agréable, le découpage est dynamique. Un bon coup de crayon efficace et joli.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Nous allons avoir droit à une sorte d'uchronie à savoir que l'apocalypse prévu par les textes bibliques a bien eu lieu en l'an 1000 effaçant toutes les civilisations terrestres au Moyen-Age. Les rares survivants de cette pluie de météoroïdes ont vécu dans des grottes pendant des siècles sur plusieurs générations avant de pouvoir revoir la lumière du jour.



La terre avait alors bien changé avec des bêtes très féroces et une nature qui a repris ses droits. Le postulat est la perte de la connaissance avec une humanité qui se meure dans ce nouveau monde hostile. Le salut serait dans la connaissance de ce qui avait fondé les civilisations avant le grand cataclysme venu du ciel.



Un homme plus clairvoyant que les autres mise sur l'agriculture mais il ne parvient pas à convaincre les rares tributs qui se font la guerre suite à un équilibre qui est rompu. Sa fille devra poursuivre sa quête par delà une mer pour retrouver les traces de la civilisation d'antan. Bref, il s'agit de retrouver la connaissance des âges perdus.



J'ai bien aimé la construction de ce récit ainsi que l'univers qui est déployé. C'est assez ambitieux mais j'aime cela. C'est assez convaincant et plutôt bien construit au niveau du scénario. Certes, c'est un tome introductif qui pose les enjeux mais cela donne vraiment envie de voir la suite tant l'univers déployé semble riche.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il est parfaitement maîtrisé et réellement de toute beauté dans les planches. Même le choix des couleurs est parfaitement dosé pour ces milieux hostiles. A noter également un cadrage efficace. C'est du très bon travail !



Au final, une belle uchronie apocalyptique très prenante. On va poursuivre le voyage prévu en 4 tomes.
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Serpent Dieu, tome 2 : Le temple du Dieu-Co..

Elrik quitte Islandia pour retrouver le royaume de Hakon afin d'assouvir sa vengeance. Dans son sillage s'affrontent les dieux Loki et Odin.

Rien ne semble pouvoir apaiser le guerrier fauve au passé douloureux. Il a perdu la confiance dans son dieu protecteur, Odin, et son seul but semble de tuer ceux qui lui ont volé son enfance. Quelque soit les conséquences. Le destin d'Elrik est bien sombre...

La présence et la magie des dieux nordiques planent toujours dans les pages de cette BD sans que jamais on les voient physiquement. Finalement cela reste les hommes qui ont leur destin en main, en bien et en mal.

Les dessins sont très bien, maîtrisés, dynamiques et expressifs.
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Hawkmoon, tome 3 : Le dieu fou

Le dieu fou est le troisième tome de Hawkmoon, bande dessinée (2024) de Jérôme le gris (scénario) et Benoît Dellac (dessin) d'après les romans (1967-1973) de Michael Moorcock. Dorian Hawkmoon se dirige vers la perse sur un gigantesque oiseau écarlate. Il va croiser la route des dangereux adeptes du dieu fou. Après Elric, une magnifique adaptation d'un autre champion éternel.
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Hawkmoon, tome 2 : La bataille de kamarg

Ce tome s'articule autour de deux points essentiels, la bataille épique de Kamarg et l'Empire ténébreux.

La magie, ou la magience, est au coeur du récit puisque l'auteur nous présente son fonctionnement et elle est bien évidemment liée au joyau qu'Hawkmoon porte à son front. Celle ci va être à l'origine de la nouvelle quête du duc, puisqu'il se résout à partir en quête d'un personnage qui pourrait définitivement lui en débarrasser.

Par le biais de ce thème là, l'auteur nous présente également une partie de l'empire et du roi empereur. Le design des personnages et les graphismes leurs donnent complètement vie. De manière générale d'ailleurs, l'atmosphère sombre qui s'en dégage illustre parfaitement le récit.

Enfin, la bataille de Kamarg permet de mettre en scène toute la "technologie" des deux camps et donne lieu à de chouettes illustrations. Elle permet de mettre sur la scène le baron Méliadus et de révéler les enjeux de la guerre, qui aura des conséquences graves autant du côté des Granbretons que de Kamarg.

Le tome 1 date de presque deux ans, espérons que les suivants ne tardent pas trop.
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

Fan de Michael Moorrcock à travers le cycle d’Elric, j’avais dans ma PAL des tomes de la série Hawkmoon que je n’ai jamais commencée. L’occasion d’une rencontre avec le dessinateur Benoît Dellac m’a donné l’occasion d’avoir un aperçu de cette saga. Et je ne suis pas déçu, par le fond mais aussi par la forme de cette bande dessinée. Déjà une chose certaine le premier roman d’Hawkmoon ne va pas rester longtemps dans ma pile à lire.



Les Granbretons dévastent l’Europe par le feu et le fer. Dorian Hawkmoon, jeune duc de la cité de Köln résiste bravement aux forces dévastatrices. Trompé par le chef des armées adverses, il finit dans les geôles de Londra. Les forces maléfiques vont le marquer d’un joyau noir pour le contrôler et conquérir le reste des royaumes adverses.



❓Avez-lu la saga Hawkmoon de Michael Moorcock ?


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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Premier millénaire de notre ère. L'Apocalypse a lieu, et la Terre n'est plus qu'un amas de cendres, ou presque, plongée dans une nuit éternelle. Les rares survivants vont se terrer dans des grottes, pendant des millénaires, avant d'oser de nouveau sortir pour affronter le monde, alors que le jour est de retour. Sans aucun savoir sauvegardé avant l'Apocalypse, ils doivent, avec difficulté, réapprendre à vivre, alternant entre nomadisme et arrêt dans des cités de bois construites pour se protéger des saisons les plus rudes. Des clans se forment, chacun ayant son mode de fonctionnement, s'arrêtant dans les cités à tour de rôle, évitant à tout prix les confrontations et les conflits. Mais Primus de Moor, décide de bousculer les règles établies, au détriment de son clan et de sa fille, Elaine, menée malgré elle dans une quête qui risque de changer le nouveau monde à tout jamais.



C'est un premier tome bien mené qui nous est proposé ici, présentant efficacement le monde dans lequel nous sommes transportés, tout en nous faisant pénétrer, in medias res, dans la situation qui va mener Elaine et son père à la croisée des chemins. L'intrigue est dynamique, agréable à suivre, même si pas foncièrement originale, et les graphismes qui l'accompagnent rendent particulièrement bien l'atmosphère apocalyptique qui a décimé la Terre il y a plusieurs millénaires, les couleurs sombres, les lieux dévastés et inquiétants, prédominant tout du long.



C'est un premier tome qui m'a donné envie de poursuivre ma découverte de cette série BD, prévue en 4 tomes.
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

Ce tome 2 se lit vite et bien, malgré ses plus de 60 pages.

L'histoire est aussi bien racontée par le contenu des bulles que par les images. Inutile de commenter les scènes d'action, nombreuses, car elles parlent d'elles mêmes. Et le texte dit l'essentiel...

D'action il est fortement question, l'on voit enfin l'héroïne se battre pour sa survie dans ce monde dont elle ne connait rien, si ce n'est par les légendes, et dont les capacités sont mises à rudes épreuves. Un monde sauvage pour lequel l'auteur s'en donne à cœur joie, nous faisant rencontrer ses peuplades, sa faune, ses cultures, toutes empreintes d'une touche fantastique qui offre toute sa saveur à ce monde apocalyptique.

Des références à l'ancien temps, Lutecia par exemple, nous rappelle que nous sommes bien ancrés dans une possible réalité.

C'est sauvage, c'est violent, c'est rude sans jamais tomber dans l'excès ou l'outrance, juste assez pour nous rappeler ô combien nous sommes si peu face à la nature toute puissante, la nature qui nous entoure ou bien la nature humaine...

Le tout est rehaussé par des graphismes dynamiques, réalistes et convaincants, qui servent aussi bien l'intrigue que les textes.

Le cahier graphique de fin de tome (seulement pour la première édition apparemment) finira de convaincre par la beauté de son contenu. Qu'ils soient colorisés par Bruno Tatti ou en noir et blanc, les dessins de Didier Poli sont vraiment très chouettes. On sent tout le boulot exécuté derrière chaque trait. Vivement la suite de cette série prévue en quatre tomes...
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

De Jérôme Le gris, je n'ai lu que Hawkmoon. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire du tome 1 de cette série, que j'ai plutôt apprécié et dont j'attends la suite, que je suis arrivé aux Âges Perdus.

C'est donc mon second contact avec cet auteur que je découvre et ce fut une bonne surprise que ce premier tome d'une aventure qui se veut palpitante.

Ce tome donc, joue parfaitement son rôle d'introduction, en présentant le contexte, uchronique (on est quelques milliers d'années après un cataclysme prophétisé survenu en l'an mille ayant décimé la quasi totalité de la race humaine, le peu qu'il reste ayant survécu dans les entrailles de la terre jusqu'à ce certaines conditions puissent leur permettre de sortir et de se réorganiser) les personnages, certains sont d'ailleurs vite expédiés et certains enjeux.

Dans ce contexte post apocalyptique, on retrouve donc une humanité qui doit tout réinventer, qui ne vit que chasse et d'une organisation tacite entre les clans qui migrent d'une région à l'autre, assurant ainsi un minimum de sécurité et de nourriture. Une organisation bien primaire qui ne demande qu'à évoluer et c'est sur les cendres de l'ancien monde que va se construire cette humanité. Et l'on se doute bien que cela ne se fera pas sans heurts.

L'auteur nous propose donc de suivre Élaine et son clan, mené par son père, qui défit les règles établies, jusqu'à risquer même la pérennité de son propre clan. Il pousse ainsi les siens et bientôt la totalité de son clan, à investir un fort qui enferme en son sein ce qui pourrait sauver l'avenir de tous les clans. Et lorsqu'on découvre en même temps qu'Élaine de quoi il s'agit, on comprend son entêtement.

L'aspect historique n'échappera à personne, l'importance de la découverte de cet homme s'est déjà avérée primordiale dans l'évolution de l'humanité.

Mais les conséquences de ses actes ressurgissent sur sa fille, qui doit alors prendre en main son destin et parcourir le monde remplis de dangers, envers et contre tous, alors que sa tête est mise à prix.

Les tons et les couleurs choisies pour illustrer cet ouvrage dépeignent parfaitement l'ambiance sombre de l'histoire et le sujet abordé.

Même si la survie de l'humanité est assurée et repose sur des bases bien fragiles, il est temps qu'elle connaisse un bond dans son évolution si elle veut progresser et survivre.

Un bon premier tome qui laisse présager une bonne série, de chouettes perspectives et on espère un bon développement...
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

L'empire Granbreton étend toujours plus son pouvoir sur l'Europe. Koln vient d'être brisée malgré la bravoure de son duc Dorian Hawkmoon, et le sud de la France s'apprête à tomber. Seul le bel état de Kamarg et son chef charismatique sont encore libres.



Adaptation magistrale d'un roman de Michael Moorcock, cette histoire démarre sur les chapeaux de roue.

L'univers reprend le tracé d'une Europe post apocalyptique qui serait retournée à un état moyenageux après une terrible catastrophe. Aux éléments médiévaux se mêlent allègrement du steampunk et de la magie. Les décors sont juste incroyables, on est plongé dans cette histoire avec force.

L'histoire est très prometteuse avec un heros, Dorian Hawkmoon, qui rumine un désir de vengeance envers l'empire Granbreton. La colère le ronge mais son ennemi a les moyens de le contraindre à l'aider dans son désir de conquête. L'ambiance est sombre, tendue. On n'a plus qu'a attendre la suite avec impatience.



Le dessin est admirable tant il apporte vie à l'univers, qu'il détaille les décors, et dynamise les personnages. Un trait vivant et précis que l'on adore parcourir.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Premier tome d’une série dont je lirai la suite avec plaisir, Le fort des landes est une BD qui s’est révélée aussi sombre sur le fond que la forme, parfaite pour les lecteurs appréciant les ambiances apocalyptiques. Nous assistons ainsi à la fin du monde, puis à sa renaissance quelques milliers d’années plus tard. Mais tout ou presque est à réapprendre, les savoirs des hommes avant la destruction du monde s’étant perdus, du moins en grande partie…



C’est dans ce contexte que l’on découvre les membres d’un clan mené par un leader qui semble mû par un objectif noble et louable, mais qui risque bien de remettre en question l’équilibre des choses. Or dans ce monde de chaos où de dangereuses et gigantesques créatures rôdent, les différents clans semblent prendre très à cœur le respect des règles qui régissent leur existence et leur cohabitation sur une terre peu accueillante.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette lecture, mais j’ai d’emblée apprécié le graphisme sombre et violent à l’image d’une intrigue implacable où deux visions s’affrontent : progrès contre tradition, développement de l’agriculture avec une envie de sédentarisation contre une vie nomade où les différents clans évoluent selon un cycle défini et immuable… Des différences de perception qui ne seront pas sans conséquence ! On notera d’ailleurs des scènes d’une grande violence avec des visages féroces et intransigeants et du sang, d’autant que si la guerre entre les hommes semble inévitable, la nature elle-même présente ses propres dangers et défis à surmonter. À cet égard, les créatures que l’on découvre dans ce premier tome ont de quoi faire froid dans le dos !



En plus d’une intrigue prenante et plutôt mouvementée, on appréciera la gestion du rythme avec notamment quelques flashback parfaitement intégrés, qui apportent une certaine consistance à des personnages dont la psychologie n’est pas développée outre mesure. Néanmoins, deux personnages sortent du lot et offrent un bel exemple de transmission du savoir, une transmission qui revêt la plus haute importance à une époque où le savoir est une denrée rare et précieuse… Du moins pour ceux qui ne se contentent pas de survivre et regardent vers l’avenir, quitte à consentir à de lourds sacrifices.



En bref, Le fort des landes est le premier tome d’une série qui devrait plaire aux amateurs d’uchronie et de récits sombres dans lesquels l’envie d’avancer se dispute à celle de préserver le peu de ce que les Hommes ont réussi à conserver et bâtir. Qui n’avance pas régresse ! Une célèbre maxime qui semble ici apporter la discorde avant, peut-être, de permettre de dessiner les contours d’un monde nouveau et nécessaire.
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Serpent Dieu, tome 1 : Les larmes d'Odin

Un début de trilogie prometteur pour les amateurs de mythologie nordique ! Loin du faste parfois imaginé par les fans des peuples vikings, ce titre relate la quête de vengeance d'un homme prisonnier de son destin et de ses conséquences sur la vie des autres hommes. Assez simple, diablement efficace et graphiquement impeccable, Serpent dieu laisse envisager une montée en puissance dans le prochain tome avec, espérons-le, un passage d'Odin et Loki eux-mêmes ?
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Horacio d'Alba, tome 3 : Mémoires d'une Vésuvie..

Les académies duellistes ne sont plus, le sénat non plus. Il ne reste plus qu'Horacio d'Alba et sa maigre armées qui se replie dans la forteresse de la Dame à L’épine. Assiégés, les défenseurs de la République va livrer sa dernière bataille et la situation semble désespérée.



Avec les mémoires d'une Vésuvienne se conclut l'épopée d'Horacio d'Alba et de la République du point d'honneur. Dans cette Italie fantasmée qui a vu la naissance d'un état libre et en paix, où la justice était résolue à coup de pistolets dans des duels d'honneur. Fragile République qui n'a pas su résister aux conflits internes, qui divisée faisait une proie trop belle pour ses détracteurs.

Une très belle série à découvrir. Elle a su jouer avec ses héros, les émotions, les intrigues et toute la palette des passions humaines.



Les dessins sont très réussis. Expressifs et pleins de dynamisme, ils nous entrainent sans difficulté dans de belles batailles ou dans les drames de l'histoire.
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Horacio d'Alba, tome 1 : La République du poi..

La République du Point d'honneur. C'est comme cela que s'appelle ce petit état au nord de l'Italie qui, pour préserver la paix, a mis au point une justice résolue par des duels entre professionnels. Duellistes de métier ils risquent leur vie pour l'honneur et la paix.

Horacio d'Alba est de ceux là. Un duelliste hors pair, qui place les principes de la République avant tout, quitte à tuer sa femme, duelliste elle aussi, et devoir annoncer cette vérité à son fils unique.



Une très belle découverte que je viens de faire à l'occasion de la sortie du tome 3 et de la réédition des 2 premiers tomes. Il faut dire que en plus pour cette nouvelle édition, une nouvelle couverte orne désormais la bande dessinée et qu'elle en jette carrément. De quoi attirer le regard!



Le contexte de la bande dessinée est très intéressante. Nous sommes en pleine renaissance, dans une Italie fantasmée. Alors que les arts, l'imprimerie, la médecine se développe, la justice de cet Etat inventé se fait sur le principe des duel où rivalise deux grandes académies. politiquement ça bouge, la révolution est en route et l'on désire abolir ce simulacre de justice basée au final sur la loi du plus fort.

Rivalité, intrigue politique, blessure familiale, amour, combat... Il y a là de quoi nourrir un bon scénario.



Le tout est très bien dessiné par Siner.

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Hawkmoon, tome 2 : La bataille de kamarg

Dorian Hawkmoon, duc de Koln, ville tombée à l'ennemi, est arrivé dans l'état de Kamarg. La pierre a son front est sensé l'obliger à se mettre au service de l'empire ténébreux, mais il est rapidement démasqué.



Second tome de l'adaptation de Michael Moorcock et l'on va en apprendre un peu plus sur l'univers, notamment sur la magie.

Le reste de l'histoire est consacré à la grande bataille de Kamarg qui promet de moment épique.

Dorian est un héros sympathique, il va se voir offrir un répit qui va le pousser à entreprendre un voyage du dernier espoir. La Kamarg devra résister à l'envahisseur d'ici là. Le compte à rebour est lancé.

Les dessins sont très expressifs, ils apportent beaucoup de détails sur les décors, de l'architecture à la faune en passant par toutes les babioles utilisées par les mages.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Un roman graphique qui débute la nuit du 31 Décembre 999 période difficile sur terre puisque s’abat sur elle une pluie de météorites qui va perturber le cours de l’histoire. S’en suit une uchronie où se mêlent légendes et fantasy.

Des clans vont s’affronter’ certains pour le pouvoir , d’autres pour retrouver la vie d’avant l’apocalypse.

Des dialogues et des dessins qui servent l’histoire. À suivre dans un second tome.
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Hawkmoon, tome 1 : Le joyau noir

Dix ans après avoir lu le cycle originel de Hawkmoon, je découvre cette bd de Jérôme Legris.

Nous découvrons le duc de Köln, Dorian Hawkmoon, dans une Europe dystopique, ou post apocalyptique, je ne saurais trop dire; dans tous les cas, une Europe différente de type médiévale, dans laquelle se côtoient épée, magie science et technologie.

L'auteur prend énormément de temps à présenter le contexte historique, et ne laisse que peu de place au personnage principal, qui n'est là présent que dans sa dimension de jouet, manipulé par l'Empire Grandbreton par le biais de ce Joyau Noir incrusté dans son front.

Hawkmoon devient donc l'instrument de conquête de la totalitaire Grandbretanne, mené par son Roi Empereur et le Comte Méliadus, qui exige de lui qu'il s'empare de la fille du Comte Airain, dirigeant le royaume de Kamarg,dernier bastion se dressant face à l'oppression.

Comme je le disais on assiste là à une véritable mise en place de l'ensemble des pions, pour bien préparer le lecteur. Il me semble que c'était déjà le cas dans le roman de Moorcock. Les personnages ne sont qu'en arrière plan de cette présentation, même si Méliadus est plutôt en avant, puisque incarnant la puissance dominatrice. Hawkmoon est bien en arrière. Il est le vaincu, le damné, celui dont on devine qu'il va devenir le point névralgique du récit. Et surtout ce Joyau Noir, instrument de torture raffinée. La malédiction est en marche, tranquillement.

Côté graphique, rien à redire. Ils sont excellents et complètent parfaitement les textes, et illustrent de belle manière cet univers post apo, médiévalo steampunk. les changements de tonalité et d'ambiance marquent bien les degrés d'importance de ce qui se joue sous nos yeux. Tout ce qui représente Londra et l'Empire est noirceur et froideur, une place importante étant accordée à l'architecture. Les représentations ds villes de Londra, Parye ou Lyon sont simplement monumentales.

Mais de manière générale, tout est sombre, comme vidé d'espoir, de couleurs, témoin d'un avenir obscur.

Un bon premier tome qui me donne envie de me replonger dans le cycle de Moorcock.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Alors que le moyen-âge est tel que nous l'avons connu, l'An Mil apporte son lot d'apocalypse. Ces bouleversements plongent la civilisation dans un chaos indescriptible, ramenant la société violemment en arrière.



On passe du moyen-âge à Rahan en quelques minutes, finalement.



On retrouve ensuite les clans qui se sont formés et on se rend compte que les hommes survivent. Ils ont perdu beaucoup de connaissances, comme l'agriculture, l'élevage, mais on garde une certaine dose d"ingénierie. Ils se partagent les forts, et les clans vivent dans une sorte de bonne entente (avec pas mal de bémols) sous l'égide d'un conseil de sages.



Primus est un chef de clan qui possède des feuillets enluminés décrivant des pratiques perdues. Il souhaite lancer l'engrain, c'est ainsi qu'il nomme l'agriculture. Mais cette volonté va à l'encontre des souhaits d'autres clans, dont Primus prend le fort alors qu'il ne peut pas. Il s'ensuit une bagarre entre les deux clans, qui sont interromus par des monstres "mutants", des ours énormes, contraignant quelques survivants à une errance forcée et menacée.



On a un récit post-apocalyptique au moyen-âge, ce qui est assez original. C'est assez bien mené. Le dessin est d'excellente qualité. Et la gestion des clans, des habitudes retrouvées, etc. tout cela est plutôt attrayant. Il y a plein de trouvailles et de choses qui fonctionnent plutôt bien. Il est -par contre- difficile d'accepter qu'au bout de plusieurs siècles, les hommes n'ont pas retrouvé l'état de la situation de l'An Mil.
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Pendragon, tome 1 : L'épée perdue

Depuis le départ des garnisons romaines, les terres d'Alba se déchirent. Elles sont la proie de guerres féroces. L'unité ne viendra que d'un roi qui sera capable d'éradiquer les querelles des Sept Royaumes. Merlin prend ce rôle à cœur tout comme celui de rétablir les anciennes croyances face à l'émergence d'une nouvelle religion venue du continent. Il voit en Arthur, le futur roi des basses-terres mais un obstacle s'y oppose, il n'est que le fils bâtard de Brùde le Fort mais la vision de la Dame des lacs pourrait bien venir redistribuer les cartes afin de servir les desseins de Merlin… 



Ce premier volume d'une série en 4 tomes pose les bases d'une revisite originale du roi Arthur. Il est scénarisé par Jérôme le Gris (les âges perdus, Hawkmoon) et mis en scène par Benoît Dellac qui a également travaillé sur les mêmes séries. Un duo qui se connaît auquel il faut ajouter Paolo Martinello (Conan le Cimmérien) pour illustrer le tout à merveille. Quelle que soit la case, cela fourmille d'innombrables détails sans que cela rende le tout illisible car la mise en couleur rend le tout très clair et flamboyant. C'est un vrai plaisir de passer d'une page à l'autre. Concernant l'histoire, elle est introductive. Le scénariste prend le temps de bien poser les bases d'une histoire qui devrait être au final bien différentes des nombreuses revisites du mythe du roi Arthur et de sa célèbre épée, Excalibur.
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Les âges perdus, tome 2 : La terre des meutes

La quête d'Elaine se poursuit dans ce second tome, entre pertes déchirantes et nouvelles rencontres, tant éprouvantes que porteuses d'espoir. L'on en découvre, dans le même temps, un peu plus sur l'univers, tant sur de nouvelles contrées visitées que sur l'avant année Mil qui a causé l'Apocalypse. L'on entre aussi, davantage, dans une atmosphère surnaturelle, empreinte de monstruosité terrifiante, qui ne vient que parfaire la noirceur de l'ensemble.



Toujours plutôt convaincue par les graphismes, qui collent parfaitement à l'intrigue, j'ai été, cette fois, un peu moins conquise par celle-ci, parce que je la trouve très inégale en termes de rythme - certains évènements passent trop vite, alors que d'autres s'étalent sans utilité -, et parce qu'elle veut, finalement, un peu trop en dire en peu de pages.



J'attends la publication du prochain tome pour poursuivre ma lecture, et j'espère que l'intrigue y prendra, cette fois, davantage son temps.
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