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Critiques de Jérémie Moreau (506)
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Le Discours de la panthère

Cinq histoires animales reliées entre elles. Cinq petites fables philosophiques et écologiques qui portent un message plus global.



J'ai découvert le travail de Jérémie Moreau dans "Le singe de Hartlepool" et dans "La chambre de Warren". J'avais beaucoup aimé son travail déjà dans ces deux livres.



Celui-ci, je l'ai trouvé magistral. Tout est dans le détail, dans l'expressivité, fait avec intelligence. Visuellement, le style est atypique et j'ai aimé les clins d'oeil faits entre chaque petite histoire qui, finalement, en forment une plus grande.

Au niveau du texte, c'est une leçon de philosophie portée par des mots soigneusement choisis. De celles qui sont universelles et qu'il est nécessaire de rappeler de temps en temps. De quoi nous faire réfléchir.

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Les Pizzlys

En premier lieu, j'ai été attirée par les couleurs, ce rose et vert quasi fluorescent, qui évoque les lumières boréales. Puis en feuilletant la BD, quelques double-pages sans paroles où le dessin se suffit à lui-même pour exprimer l'immensité, et laisser des paysages grandioses prendre toute la place. La lecture ne m'a pas déçue, c'est une histoire proche du rêve, le départ d'une fratrie où l'ainé depuis la mort de la mère assume toutes les responsabilités de parent jusqu'à l'épuisement. C'est une rencontre avec une femme âgée, Inuit, qui retourne vivre en Alaska, et emmène avec elle les 2 frères et la soeur. Les bouleversements des saisons et des activités traditionnelles dûs au changement climatique frappent de plein fouet les habitants de ce Grand Nord ; alors que Nathan, Zoé et Etienne découvrent une nature jusqu'alors inconnue. Il faut se laisser emmener par Jérémie Moreau dans cette temporalité et cet espace presque irréels. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
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Penss et les plis du monde

Jérémy Moreau a un rapport à la nature assez singulière. On l'a retrouve toujours dans son oeuvre comme par exemple dans les "Les pizzlys". L'être humain a une relation à la terre, au ciel, aux éléments naturels même s'ils ne s'en rend pas compte. Tenss a une vision du monde grâce à ces plis que l'on perçoit dans le sol, les pierres et Craie qui échange avec l'invisible. A eux deux, ils montrent la relation que l'on peut avoir avec l'invisible et qui donne un sens à la vie. Une corrélation des deux permet de prendre un nouveau départ. Surtout que tout prend un autre sens quand un enfant apparaît. On veut quelque chose de meilleur et de mieux pour lui. La mort et la naissance confrontent l'individu à son rapport à ce qui l'entoure. Il doit faire ce face à des émotions fortes qui peuvent donner un nouveau départ et modifier la vision du monde. Ce ressenti trouble se traduit également par le graphisme et le choix des teintes assez particulière. On est loin d'un dessin standard et des autres choses qu'il a fait dans ses autres albums. Il y a une douceur qui s'affiche même dans les situations dramatiques ou violentes. Un ouvrage assez complet qui ne laisse pas indifférent.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Le singe de Hartlepool

Le singe de Hartlepool raconte une légende locale, celle d’un bateau français ayant fait naufrage à Hartlepool, petit village de la côte est de l’Angleterre pendant les guerres napoléoniennes. Les Anglais et les Français n’étaient pas au meilleur de leurs relations, si bien que les habitants de ce modeste village n’ont rien trouvé de mieux à faire que de pendre haut et court le seul survivant du naufrage. Sauf qu’il s’agissait en réalité d’un singe, vêtu d’un uniforme de soldat français… Wilfrid Lupano au stylo et Jérémie Moreau aux crayons s’emparent de cette histoire difficile à croire pour nous en livrer leur version.

La bande dessinée fait 96 pages, deux fois 48 pages du format bd classique. Cette bd parue en 2014, avant l’explosion des romans graphiques, semble donc avoir dû se conformer au format habituel, et cela explique peut-être que j’ai eu du mal à l’apprécier, et ce malgré les prix qui ont pu lui être attribués. J’ai en effet trouvé cette bande dessinée un peu superficielle. Au vu de l’époque, il y a deux sujets, celui du nationalisme aveugle et complètement ridicule dans ses excès (pendre un Français, ennemi certes, mais sans aucune forme de procès et parce qu’il a eu la malchance de s’échouer du mauvais côté de la frontière), et celui de l’ignorance qui fait confondre un être humain et un grand singe au moment même où la science commence à se structurer et les connaissances à s’élargir de façon exponentielle.

Cette bd ne choisit pas entre ces deux thèmes et ne fait qu’effleurer chacun d’eux. Cela donne une bd qui part dans tous les sens, sans structure ni unité, et avec quelques grosses ficelles pour faire rire à intervalle régulier. Pour moi, dans cette bande dessinée, il n’y a pas d’adéquation entre la forme et le fond. Un fond qui pourrait faire réfléchir mais qui n’est qu’à peine évoqué et une forme somme toute assez fruste.

J’ai donc été déçue par cette bande dessinée, dont la plus grande réussite est la finesse de sa couverture, ce singe pataud qui regarde d’un air mi-ébahi mi-incrédule un fragile papillon. Mais je ne sais pas si je dois mettre ma déception sur le compte du décalage entre cette bd qui a presque 10 ans d’âge (ce qui est beaucoup à l’aune de l’évolution actuelle du secteur) et ce que le roman graphique permet aujourd’hui ou sur le compte des auteurs (j’ai préféré par exemple le roman graphique [Blanc autour] paru en 2020 et pour lequel Lupano a aussi écrit le scénario).

Une bande dessinée qui a le mérite d’avoir mis en lumière une histoire jusqu’alors peu connue de ce côté du « Channel » et que je suis contente d’avoir découverte, mais je ne peux refermer ce livre sans penser qu’on aurait pu en faire quelque chose de bien plus intéressant.
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Le singe de Hartlepool

Cette fable tragique et burlesque à la fois est très bien racontée par Lupano, un auteur que j’ai découvert récemment avec Blanc Autour, et qui confirme mon intérêt pour celui-ci. Il nous parle de bêtise humaine, de racisme, de frontières. On y rencontre aussi le petit Charles Darwin qui ne devra jamais oublier que finalement le singe est bien proche de l’humain.



Je ne savais pas du tout de quoi parlait cette BD et j’ai vraiment beaucoup apprécié la fin mais j’ai eu du mal à comprendre au début où l’auteur voulait en venir donc j’ai mis un peu de temps à entrer dans ma lecture. Une fois la chose faite j’ai trouvé que c’était une belle réussite mais voilà j’avais de la peine pour ce pauvre singe et je trouvais l’histoire un peu absurde. En comprenant qu’il s’agit d’une histoire vraie ou au moins d’une légende tenace dans le nord de l’Angleterre et en comprenant où l’auteur voulait en venir pour parler de racisme, de l’ignorance qui engendre la haine d’autrui et même ajouter une petite touche féministe (c’est une fille qu’est-ce qu’elle en sait ?) j’ai beaucoup plus accroché.
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Le singe de Hartlepool

Je retrouve dans ce titre le Lupano que j'aime, il va partir d'une légende réelle de Hartlepool pour nous livrer un titre sur la nationalisme et le racisme.

Après le naufrage d'un bateau français, seulement un enfant et un singe vont survivre sur les côtes anglaises. Or dans la ville de Hartlepool, il n'y a rien de plus détesté que le français. Sauf que ces habitants ne sont mêmes pas capables de décrire ce dont ils ont peur.

Sur fond de période napoléonienne, Lupano avec Moreau aux dessins, utilise son meilleur discours social pour nous mettre en avant ce qui s'apparente à la connerie humaine.



Graphiquement, je trouve le trait de Moreau percutant, l'absence de ligne de découpe pour les cases marche bien et le choix des couleurs a une bonne alchimie avec son trait.



Un réel plaisir de lecture.
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Penss et les plis du monde

Penss, est peut-être le premier végétarien de l'histoire, ou tout au moins, le premier homme qui ait réfléchi, ressenti et découvert le bien être que peut procurer une alimentation venant de la terre; Comment ne pas apprécier ce roman si graphique, si philosophique, si poétique!

Les dessins, autant que l'histoire qu'ils portent, sont d'une extrême sensibilité, probablement celle de Jérémie Moreau. J'avais aimé le singe de Hartlepool, mais j'ai trouvé dans Penss un plaisir de lecture plus intense. Ce petit bout d'homme, sans doute pas bien vieux, l'espérance de vie étant limitée à cette époque, m'a réellement touchée, avec son âme d'artiste, sa quête d'absolu, son regard à la fois d'artiste et de chercheur, sa naïveté, sa fragilité et sa force incroyable de caractère. Premier agriculteur, premier écolo, premier féministe aussi, celui qui pense, qui panse, Penss!
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Le singe de Hartlepool

Aïe, aïe, aïe... je n'aime pas dire ça, mais je n'ai vraiment pas accroché au scénario: il peut y avoir une farce, une métaphore recherchée, un sens plus profond à cette histoire, un plaidoyer contre la peine de mort, la singerie des hommes, leur aveuglement? Je suis passée à côté. Lupano n'est pas un auteur pour moi. Je salue en revanche les dessins de Jérémie Moreau, que j'avais apprécié dans la Saga de Grimr.
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Penss et les plis du monde

#delcourtmirages nous offre ce nouveau trésor imaginé, scénarisé, dessiné et colorisé par #jeremiemoreau



J'imagine que certains auteurs pourraient payer pour n'avoir contribué qu'à une seule des trois bd que j'ai lues de lui (Le singe d'Hartlepool scénarisé par Lupano, la saga de grimr et cet immense Penss et les plis du monde : trois chefs d'oeuvre).



Comme La saga de Grimr, Penss et les plis du monde est un splendide conte qui met un scène un jeune garçon/homme un peu en marge de celles et ceux qui l'entourent.



Conte préhistorique et conte intemporel, Penss nous interpelle sur le monde, sur notre rapport au monde, sur l'identité et sur l'altérité, sur celles et ceux qui voient le monde autrement, sur l'articulation du "je-nous", sur la mort, sur la vie, sur l'art et sur l'éternité.



Une fantastique histoire dessinée à mettre entre toutes les mains, dans toutes les bibliothèques...
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La saga de Grimr

Une bd un peu déroutante : des paysages islandais assez magnifiques, des personnages secondaires intéressants tout comme la description de l'imaginaire et de la culture islandaise. Par contre le personnage principal est resté quelque peu énigmatique pour moi. Je n'ai pas vraiment réussi à me le représenter le personnage ni au travers du dessin, ni au travers de ses actes.
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La saga de Grimr

Feu, terre, glace, destin, nature et personnage bruts, solitude, amour, (in)justice, poésie, tristesse, entêtement, fidélité, beauté, unique. Lisez la saga de Grimr et découvrez toute la grandeur des paysages de l'Islande magnifiquement dessinés et, au milieu, un jeune homme qui veut que l'on se souvienne de lui, envers et contre tout/tous.
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Le singe de Hartlepool

Une BD que j'avais envie de lire depuis longtemps, puisque j'adore Wilfrid Lupano.

J'ai été quelque peu déçue. L'histoire manque un peu d'intérêt et de rythme, c'est linéaire. C'est d'une tristesse sans lueur d'espoir. J'ai eu du mal à voir une critique ou une morale pour en tirer quelque chose. A part pour nous montrer la stupidité et la cruauté de l'homme... L'humour mordant de Lupano est absent. Bien sur ce n'est pas entièrement nul.

La lecture reste facile et fluide. Et si je n'ai pas apprécié le récit, les personnages comme le jeune Charly, Phillip et Melody sont sympathiques. Ils sont la touche d'innocence et d'intelligence dans cette BD sombre.

Quant aux dessins, ils ne sont pas renversants. Le trait n'est pas très précis. Mais ils se fondent dans l'histoire.

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La saga de Grimr

Je l'ai acheté (et c'est rare en BD car ça coute cher et c'est vite lu) mais j'ai eu l'intuition que cette saga était de valeur... C'et VRAI! L'Islande est mise en valeur ainsi que les us et coutumes du XVIIIème siècle. Une Histoire passionnante écrite au rythme des éruptions volcaniques que j'ai adoré. A lire et relire. Le graphisme de Girmr m'a paru particulier mais en lisant on s'habitue. A LIRE, Une saga fabuleuse.
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La saga de Grimr

En Islande, au XVIIIème siècle. Grimr est devenu orphelin après une éruption volcanique. Il est recueilli, après quelques péripéties, par Vigmar, auprès de qui il devient, en grandissant, un colosse à la tignasse rousse. Mais la vie va se montrer plutôt impitoyable envers lui...

J'avais repéré cet album dans les différents palmarès de fin 2017, et je dois reconnaître que les louanges étaient méritées. La vie de Grimr est un vrai roman, fait de drames, et de quelques moments de bonheur également. Sa stature le relègue malheureusement au ban d'une société très clanique, rude, dominée par les danois. Et pourtant Grimr possède, en dépit de son physique impressionnant , un coeur pur, une humanité, le sens de la justice et de la loyauté, ce que la fin, dramatique, révélera...

L'autre personnage central, c'est l'Islande, une île au climat terrible, volcanique, si inhospitalière, mais aux paysages paradoxalement somptueux, magnifiés dans cet album.

"La saga de Grimr" est une superbe et tragique épopée, un ode dépaysant à la nature islandaise, un album par conséquent hautement recommandé.

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Max Winson, tome 2 : L'échange

Encore meilleure que le premier tome.

Max qui a fuit le monde de tennis et la pression qu'on lui imposait, retrouve le goût du beau jeu en enseignant à un jeune prometteur.

où l'on comprend que le tennis est plus qu'en jeu. C'est une conversation.



A lire. Série complète en 2 tomes.
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Le singe de Hartlepool

Magnifique démonstration par l’absurde de la connerie humaine.



Un brin d’histoire d’abord. Un navire français échoue au bord des côtes anglaises, seul rescapé (connu) : un singe. Imaginant qu’il s’agit d’un français, les anglais se déchaînent.



L’histoire est simple et terriblement percutante. Chaque personnage est assez détaillé pour apporter sa pierre à l’édifice. L’autre rescapé du navire qui a été balancé à la mer par les français parce que sa nourrice était anglaise, le médecin et son fils de passage dans le village et témoins neutres de la situation, le pasteur éructant et agressif, le maire trop heureux d’exercer son pouvoir, les enfants perpétuant la bêtise de leurs aînés mais à leur échelle,…



Toutes les raisons sont bonnes pour prouver qu’il s’agit bien d’un français, tous les clichés y passent, et trouvant raison finissent de persuader des pécores qui n’ont de toute façon pas besoin de ça pour exercer la "justice" populaire.



Le message est évident, mais après tout y a-t-il toujours besoin que le but soit subtil ? Les répliques font mouche et font écho au singe qui n’a que ses cris pour lui. Ce à quoi les villageois répondent "Oooh tu peux brailler frenchy. On ne comprend rien à ce que tu dis. – C’est tout de même très moche cette langue".



La BD est imprégnée de fatalisme, avec juste ce qu’il faut de (petite) note d’espoir. Le cadre original de l’histoire est suffisamment original pour faire sourire et suffisamment discret pour ne pas cacher le message.



En plus de ça, et ce n’est pas un détail, le dessin est simple et agréable. Les contours des cases semblent tracés à la main et gondolent de temps à autre. Les personnages sont mis en valeur par un fonds soit "normal" soit uniformément coloré. Les couleurs varient elles aussi, soit ternes, violentes (rouges lors du procès),… Bref, la simplicité au service de l’efficacité. J’aimerais être plus précis mais les termes techniques me manquent. En gros, c’est beau.



C’est bien dessiné, bien colorisé, bien scénarisé. C’est absurde, émouvant, drôlement noir
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Les Pizzlys

S'envoler.

Hier, il y a eu des aurores boréales en Bretagne. Comme sur la couverture de ce livre. Est ce pour cela que ma main l'a choisi?

La couverture avait un petit quelque chose de Peter Pan, avec une forêt en contrebas. Comment résister! J'ai donc été déconcertée par les premières planches, aux dessins assez simplistes, et parlant de tout autre chose. Il faut dire qu'au départ, l'histoire de Nathan est loin de faire rêver! Une mère « partie », un boulot de chauffeur mal payé, des prêts bancaires en veux-tu en voilà, un frère et une soeur à s'occuper, et j'en passe. À force de, Nathan perd ses repères. S'absente. Et puis soudain… une passagère pas comme les autres. Et Nathan qui lâche prise, et décide de tout quitter pour l'Alaska.

Ce changement radical va se sentir aussi dans l'intrigue. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on va avoir droit à une accumulation de thèmes différents : écologie, anciens mythes, tragédie des peuples autochtones, addiction aux réseaux, retour à la terre. On s'y perd, un peu parfois, comme le héros finalement. Mais les visuels nous embarquent à leur suite, on se laisse submerger par les couleurs fortes, les paysages immenses (comme ces doubles pages magnifiques), et on finit par lâcher prise aussi, bien loin de la réalité.

Finalement, ce n'est pas une bd. C'est un conte symbolique, une allégorie, une métaphore. Les concepts abstraits sont transformés en scènes poétiques, en images sensorielles, invitant le lecteur à voir au-delà des cases, au-delà des apparences. Mais je me laisse emporter!

Cela peut plaire ou pas, il y a des maladresses, tout n'est pas parfait, mais cet album à mon sens ne peut pas laisser indifférent.

S'envoler. N'est-ce pas ce que cherche tout lecteur?

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Tempête au haras (BD)

Cette bande dessinée ne m'attirait pas du tout, mais je me suis laissée prendre dans l'histoire. Je n'aime pas particulièrement les chevaux, mais j'ai été sensible à la passion qui anime les personnages et qui est très présente dans l'histoire. J'ai aimé également le courage et la persévérance dont fait preuve Jean-Philippe. Malgré la gravité du thème traité, on rit assez souvent, parfois aux dépends de certains personnages et le ton est sérieux mais plein d'espoir. Une très belle histoire que je vous recommande.
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Les Pizzlys

Nathan est un très jeune chauffeur Uber qui doit faire vivre sa sœur Zoe et son frère Étienne. Sa vie est compliquée, les dettes l’angoissent, l’épuisement le gagne. Alors le jour où une vieille dame retournant dans son pays l’invite à quitter la vie parisienne pour la suivre, il accepte. Zoé et Étienne, des gamins d’aujourd’hui scotchés à leurs écrans, vont devoir suivre leur aîné Nathan en Alaska. Le début de la découverte de nouveaux périls, d’une vie de sensations et de lutte pour la survie.



Déjà impressionnée par Jérémie Moreau et son bestiaire flamboyant dans Le discours de la panthère, je plonge dans la lecture des Pizzlys et suis happée par ce récit initiatique.



Sur la forme, des couleurs qui surprennent : flashy, fluo, les roses sans gêne rendent vie à la végétation rasée par la lumière, aux chairs fumantes, aux ciels du soir… De toute beauté.

Le récit nous fait accompagner cette fratrie déboussolée, dans un contexte d'empreinte anthropocène. Un passage brutal dans une Nature hostile et inconnue, le réconfort des rythmes et des lumières, des images oniriques, mais ensuite, l'histoire rencontre l'espoir des personnages de pouvoir y vivre, y survivre, y tisser des liens, ressentir dans le non-virtuel.
Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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Les Pizzlys

J'ai apprécié cet ouvrage.

Le dessin est surprenant, et les couleurs flamboyantes.

Souvent, sur ces thèmes (quête de sens, environnement, consommation...) on peut très vite tomber du politiquement correct, ou des récits allant dans le sens du vent.

Ce n'est pas le cas ici, c'est très réussi

Si je n'avais pas été conseillé, je ne me serais pas lancé (au premier coup d’œil, le dessin et la couleur...), je suis content de ne pas être passé à côté
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