AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jérémie Moreau (506)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Discours de la panthère

Un buffle qui pousse une île pour éviter une comète, une autruche qui cesse de se cacher, un étourneau qui décide de suivre une autre trajectoire... Cette très belle bande dessinée regroupe ainsi différentes fables animalières qui entrainent le lecteur dans des contrées inhabituelles. J'ai beaucoup aimé me laisser ainsi surprendre par ces petits contes philosophiques mis en valeur par un graphisme singulier qui dégage une certaine poésie et une expressivité que je ne soupçonnais pas de prime abord.



Un beau livre que l'on peut proposer à tout type de public me semble-t-il.
Commenter  J’apprécie          80
La saga de Grimr

Belle et tragique histoire que celle de Grimr !

Doté d'une force surhumaine, les malheurs s'abattent sur lui dès son plus jeune âge... Mais lui suit son chemin, et ne pense qu'à protéger la population des colères volcaniques de sa terre d'Islande qu'il connaît si bien qu'il arrive à prévoir ses sautes d'humeur... Alors même que chacun le voit comme un troll et veut voir sa tête au bout d'une pique !



J'ai beaucoup aimé cette histoire, et le rôle du chien notamment.



Encore un qui mérite bien son Fauve d'or...
Commenter  J’apprécie          50
Le Discours de la panthère

"Sophia a parlé"

Voici les derniers mots de cette "œuvre continent". Les couleurs sont chaudes, le trait est simple et clair mais sous ses airs d'album jeunesse le discours de la panthère est un fabuleux livre philosophique.

Il y est question des enjeux de mémoire, de filiation, du dégoût de soi, de la peur des autres et à la fin de chaque saynète nous sommes ébahis devant la complexité et la richesse du monde animal. Monde dont, on ne sait trop pourquoi, l'homme s'est détaché... Est-ce parce qu'il a été le seul animal a refuser la mort ? Mais qui refuse la mort refuse in fine la vie.

Une œuvre bouleversante !
Commenter  J’apprécie          00
Le singe de Hartlepool

1814, des Anglais capturent un singe portant un uniforme de marin français. Persuadés d'avoir là un indicateur de prix pour percer la tactique napoléonienne, ils enferment le malheureux animal et le soumettent à la torture.



 Il semblerait qu’il y ait un fond de vérité dans cette histoire. Si tel est le cas, la bêtise humaine n'a vraiment aucune limite...

Commenter  J’apprécie          20
Le singe de Hartlepool

Le singe de Hartlepool raconte une légende locale, celle d’un bateau français ayant fait naufrage à Hartlepool, petit village de la côte est de l’Angleterre pendant les guerres napoléoniennes. Les Anglais et les Français n’étaient pas au meilleur de leurs relations, si bien que les habitants de ce modeste village n’ont rien trouvé de mieux à faire que de pendre haut et court le seul survivant du naufrage. Sauf qu’il s’agissait en réalité d’un singe, vêtu d’un uniforme de soldat français… Wilfrid Lupano au stylo et Jérémie Moreau aux crayons s’emparent de cette histoire difficile à croire pour nous en livrer leur version.

La bande dessinée fait 96 pages, deux fois 48 pages du format bd classique. Cette bd parue en 2014, avant l’explosion des romans graphiques, semble donc avoir dû se conformer au format habituel, et cela explique peut-être que j’ai eu du mal à l’apprécier, et ce malgré les prix qui ont pu lui être attribués. J’ai en effet trouvé cette bande dessinée un peu superficielle. Au vu de l’époque, il y a deux sujets, celui du nationalisme aveugle et complètement ridicule dans ses excès (pendre un Français, ennemi certes, mais sans aucune forme de procès et parce qu’il a eu la malchance de s’échouer du mauvais côté de la frontière), et celui de l’ignorance qui fait confondre un être humain et un grand singe au moment même où la science commence à se structurer et les connaissances à s’élargir de façon exponentielle.

Cette bd ne choisit pas entre ces deux thèmes et ne fait qu’effleurer chacun d’eux. Cela donne une bd qui part dans tous les sens, sans structure ni unité, et avec quelques grosses ficelles pour faire rire à intervalle régulier. Pour moi, dans cette bande dessinée, il n’y a pas d’adéquation entre la forme et le fond. Un fond qui pourrait faire réfléchir mais qui n’est qu’à peine évoqué et une forme somme toute assez fruste.

J’ai donc été déçue par cette bande dessinée, dont la plus grande réussite est la finesse de sa couverture, ce singe pataud qui regarde d’un air mi-ébahi mi-incrédule un fragile papillon. Mais je ne sais pas si je dois mettre ma déception sur le compte du décalage entre cette bd qui a presque 10 ans d’âge (ce qui est beaucoup à l’aune de l’évolution actuelle du secteur) et ce que le roman graphique permet aujourd’hui ou sur le compte des auteurs (j’ai préféré par exemple le roman graphique [Blanc autour] paru en 2020 et pour lequel Lupano a aussi écrit le scénario).

Une bande dessinée qui a le mérite d’avoir mis en lumière une histoire jusqu’alors peu connue de ce côté du « Channel » et que je suis contente d’avoir découverte, mais je ne peux refermer ce livre sans penser qu’on aurait pu en faire quelque chose de bien plus intéressant.
Commenter  J’apprécie          70
Le Discours de la panthère

Plusieurs fois, après lecture des critiques « Le discours de la Panthère » de Jérémie Moreau m’a donné envie et, plusieurs fois, après l’avoir vu et feuilleté, je l’ai reposé sur la pile.

Il faut dire qu’au premier abord on ne comprend pas trop s’il s’agit d’un album jeunesse ou adulte. Et puis la couverture plutôt criarde ne correspond pas vraiment aux planches intérieures. Enfin, c’est clairement un objet littéraire illustré non identifié (O.L.I.N.I.) que je suis heureuse d'avoir finalement approché.

C'est poétique, décalé, intelligent, contemplatif, étrange et un peu cruel. On se promène dans cet ouvrage comme dans un rêve où tout est bizarre et logique en même temps.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Le Discours de la panthère

C'est joli, très joli. C'est poétique, c'est philosophique. Enfin, c'est ce que j'en ai pensé. Mais ça ne m'a pas pénétré comme d'autres livres. Le croisement des histoires est intéressant, l'allégorie sur la complexité du monde, les vies interconnectées, les animaux qui s'organisent - heureusement, il n'y a pas d'humains - m'ont plu.



Il y a une certaine anthropisation du comportement des animaux, ça fait peut être perdre un peu la spontanéité de ces derniers, mais comment partager un livre sans ça ?



Bref, une lecture sympathique, peut-être trop rapidement engloutie un soir d'hiver, qui m'a laissé un sentiment agréable, mais pas un souvenir profond.
Commenter  J’apprécie          10
Le singe de Hartlepool

Lupano délivre toujours un message dans ces histoires. Il reprend ici la vieille haine anglais-français au début du XIXème siècle, lorsque les flottes de la marine se faisaient la guerre. Il met en avant un fait divers (réel) qui dénonce l'ignorance et la bêtise des hommes. Le sujet est traité avec une certaine légèreté et pas mal d'humour et le dessin habile de Jérémie Moreau nous entraine dans une lecture d'un trait.
Commenter  J’apprécie          90
La saga de Grimr

XVIIIe siècle en Islande - la misère règne dans ce pays, sous le joug du Danemark, entre froid, mauvaises récoltes et éruptions volcaniques. Le personnage principal est Grimr, un orphelin, enlevé tout d’abord pour ses cheveux roux, puis recueilli par Vigmar le valeureux, fils d’Arnar. C’est sa « saga », c’est-à-dire son destin exceptionnel que l’on va suivre, lui qui n’était personne : sans famille, ni biens, ni terres. Il rêve de ne pas mourir dans l’indifférence, comme ses parents ou Vigmar. Un destin superbement rendu, au pays des montagnes qui crachent du feu. Les somptueux paysages sont représentés, malgré leur côté brut et aride, avec beaucoup de douceur, à l’aquarelle je suppose. Une jolie lecture.
Commenter  J’apprécie          110
La saga de Grimr

L'histoire de Grimr, un enfant qui a perdu sa famille dans une éruption et dont on suit la courte vie dans une Islande du XVIIIème siècle, bigote et cruelle, sous emprise danoise.

J'avais entendu son auteur sur France Inter et cela avait éveillé ma curiosité.

Grosse déception, j'ai détesté. Tout est sombre, l'histoire, les décors, le temps, les gens, Grimr, pas une once d'optimisme ou de joie de vivre dans ce sinistre récit. Qui malgré tout finit par un sauvetage.

Certains seront sans doute séduits par le dessin et les ambiances volcaniques ou glaciales créées par l'auteur.

J'ai assouvi ma curiosité, c'est déjà bien.
Commenter  J’apprécie          00
Le Discours de la panthère

Fable animalière et philosophique. Jérémie Moreau transmet là un discours sans grande parole à portée universelle. L'album est magnifique. Il ne plaira pas à tous, mais si vous y êtes sensibles, vous ne le serez pas à demi. Un bel objet qui a du sens.
Commenter  J’apprécie          10
Le Discours de la panthère

Jerémie Moreau propose ici, une suite de fables animalières : un buffle qui pousse une île pour éviter la comète, une autruche qui se trouve laide, un étourneau qui ne veut pas suivre le même chemin que tout le monde, un vieil éléphant qui apprend le récit de la vie à son petit fils avant de mourir, un bernard l’hermite qui recherche la plus belle demeure et enfin une panthère qui conclut par un discours sur l’évolution. Le trait est régulier, un peu froid, les couleurs se focalisent sur l'immensité des décors, de grands dégradés qui résonnent avec le grain du papier. Il y a une certaine distance avec les personnages, ils sont perdus face à l’évolution, se posent trop de questions, trahissant leur propre nature au risque de s’égarer. Ces fables, entre La Fontaine et Yves Coppens, nous racontent une certaine évolution où les origines se perdent et où les objectifs dérapent. C’est tout en simplicité, à nous d’en découvrir les paraboles, les allégories, avec un ton de poésie à savourer, à méditer.

Encore une très belle bande dessinée de Jérémie Moreau.
Commenter  J’apprécie          290
Le Discours de la panthère

Dans cette BD oneshot ado/adulte, Jérémie Moreau est ce que La Fontaine était aux fables et peut être plus encore. Un philosophe, un penseur, un rêveur, un amoureux de notre Terre et de ses paysages. Un explorateur du monde et de ses vérités via différents prismes, proposant ses discours avec le regard différent de chaque grimpeur de son côté de la montagne.

Une ôde à notre humanité et à nos différences. Le tout dans un écrin couleurs pastels. 🙏
Commenter  J’apprécie          10
Penss et les plis du monde

Un roman graphique qui interroge le rapport des hommes à la nature : émerveillement, observation, lutte, domestication, cohabitation… mais aussi le rapport aux autres, à une communauté. le cadre préhistorique et la question de la sédentarisation sont ici abordés dans une perspective moins historique que philosophique (Jérémie Moreau dit s'inspirer de cours de Gilles Deleuze) et poétique.



Les dessins à l'aquarelle sont très beaux, tout en courbes et mouvements, marqués par les plis que Penss, le personnage principal, voit partout dans le monde qui l'entoure. La douceur du trait et des couleurs contraste d'ailleurs avec la dureté des conditions de vie dans cette nature sauvage.



Le découpage inventif des planches exprime parfaitement les perceptions de Penss : les rythmes, les échelles de plan, la taille et la forme des cases varient ainsi selon qu'il contemple, agit, attend, se penche sur des détails ou se retrouve tout petit face à l'immensité d'un paysage.



La contemplation et l'action, mais aussi la vie et la mort, se trouvent plus liées qu'opposées dans ce roman graphique. Il en ressort vraiment quelque chose de puissant et d'extrêmement vivant.



Sur mon blog : https://rêve-veille.fr/penss-et-les-plis-du-monde/
Commenter  J’apprécie          20
Le singe de Hartlepool

De ces ouvrages à lire à l'école, au collège ou au lycée pour leurs propos, leurs portées et les discussions qu'ils créent.

Le racisme, l'ignorance et la xénophobie est ici présentée avec une telle tristesse que l'on referme la BD avec une immense tristesse envers la bêtise humaine et ce que, êtres humains sommes capables de faire.

Aujourd'hui, l'actualité nous montre à quel point ces fléaux doivent être combattues.

La tolérance, le respect, la bienveillance, l'interculturalité semblent plus facile à dire et lire qu'à appliquer.
Commenter  J’apprécie          60
Penss et les plis du monde

J’ai eu du mal au début à rentrer dans l’histoire et à m’attacher à Penss. Certaines scènes m’ont laissée perplexe et m’ont fait trouver l’album assez étrange. Pourtant, l’aspect contemplatif de la nature, la poésie et les leçons de vie qui exsudent de ce roman graphique ont fini par m’embarquer et me faire aimer cette histoire préhistorique. Une petite parenthèse livresque intéressante !
Lien : https://unebulledefantasy.wo..
Commenter  J’apprécie          00
Le singe de Hartlepool

La bêtise humaine côtoie souvent le comique, au pire le grotesque. Malheureusement, elle peut produire aussi des histoires tragiques, non pas pour ceux qui les causent mais pour ceux qui les subissent, le grotesque restant à ceux qui les causent... Il faut bien qu'ils prennent la part des choses qui leur revient de droit...

Nous sommes en 1814, au large des côtes du petit village anglais de Hartlepool. Un navire de la flotte napoléonienne fait naufrage lors d'une tempête.

Le lendemain matin, les villageois découvrent parmi les débris sur le littoral le seul survivant du vaisseau échoué, un singe, un chimpanzé, qui n'est rien d'autre que la mascotte de l'équipage et qui, plus est, porte un uniforme de marin français avec le fameux tricorne.

À cette époque, les habitants de ce village détestent les Français comme tant d'autres habitants de tant de territoires anglais. J'imagine qu'en face, ici, la réciproque devait être vrai au même moment.

Ils n'ont jamais vu de Français, ils n'ont d'ailleurs jamais vu de singes non plus. Celui-ci est donc le bouc émissaire parfait, d'autant plus que la victime incarne à merveille le rôle idéal : elle est agressive, bestiale et son côté physique représente parfaitement l'image que les Anglais ont des Français... La foule en délire menée et chauffée par le Maire décide de traîner le quidam animal en justice...

Cette fable tragi-comique, inspirée paraît-il d'un fait réel, est une BD survoltée qui m'a enthousiasmée sur un sujet qui n'a rien à voir finalement avec les guerres napoléoniennes et qui demeure malheureusement actuel...

Aux manettes, nous avons ici Wilfrid Lupano pour le scénario et le texte et Jérémie Moreau pour le dessin. C'est vif, c'est enlevé, c'est impitoyable et le graphique retranscrit à merveille les stigmates inoubliables des visages de ces villageois en proie au destin qui les anime et surtout en proie à leurs émotions. La bêtise humaine, pour ceux qui auraient encore un doute, peut se dessiner aussi sur les visages. Oui parfois la bêtise humaine peut inviter par un dessin très suggestif au délit de faciès. La preuve ici ! Ce n'est pas bien, hein ?!

La bouffonnerie dans les traits des personnages pourraient nous faire sourire et même rire.... Cependant...

Ce qui est terrible dans cette fable c'est son côté intemporel, quel que soit le côté de l'océan. Il ne faudrait surtout pas dresser de mauvaises intentions à l'égard de nos amis d'outre-manche car les naufrageurs des côtes finistériennes du nord n'étaient pas des tendres non plus et les personnages du récit n'ont rien à leur envier...

Le célèbre Anatole le Braz dans La Légende de la mort en parle de manière éloquente et magnifique.

Mais le propos n'est pas ici de dépeindre ce fait historique empreint de légende. L'ignorance est bien au coeur de ce récit, démontrant effroyablement comment cette ignorance peut nourrir les nationalismes exacerbés, les ressentiments haineux, puis à deux pas de là les sentiments xénophobes que nous connaissons malheureusement sur nos terres et qui plus est, en périodes électorales.

Ne nous trompons pas de rivage, celui de Hartlepool n'est qu'un exemple. Celui de la haine offre malheureusement des territoires plus larges au pays des primates que nous sommes au quotidien...

On ne s'étonnera guère si dans cette histoire les seuls personnages épris d'humanité sont des enfants, un médecin en voyage et ce pauvre singe aux yeux malheureux sidérés d'effroi...

Un récit essentiel sur l'intolérance, qui donne à frémir... Et à réfléchir aussi...

Je ne résiste pas à l'envie de vous partager cette citation qui figure en postface de l'ouvrage :

"La nation et une société unie par des illusions sur ses ancêtres et par la haine commune de ses voisins."

Dean William R. Inge.

Commenter  J’apprécie          586
Penss et les plis du monde

J'avais bien aimé "Le discours de la panthère", et je m'attendais donc à passer un bon moment avec "Penss et les plis du monde". Malheureusement, la représentation ultra clichée et décalquée sur notre époque des humains préhistoriques m'a perdue en route (cheveux longs pour les dames, courts pour les messieurs, dames graciles et messieurs ultra balèzes, sauf le héros qui est l'archétype de l'intellectuel pénétré de lui-même etc etc...)

Je comprends le parti pris de ne pas chercher à représenter l'exactitude et de permettre aux lecteurs (et peut-être aussi à l'auteur ?) de se projeter, mais ces représentations sont tellement vues et revues, je ne vois pas l'intérêt de continuer à les véhiculer....

A mon sens, le récit aurait gagné à se situer dans un espace hors du nôtre, complètement non identifiable, ou alors à aller au-delà des archétypes.
Commenter  J’apprécie          22
Le Discours de la panthère

Cet album au grand format est un hymne à la beauté du monde et une leçon d'espoir accessible à chacun. Encore faut-il savoir écouter et regarder !

Tous deux, l'artiste Jérémie Moreau, et la panthère Sophia, s'intéressent à l évolution du monde, aux différents milieux naturels : les dialogues s'instaurent entre individus (buffle/ serpent, autruche / taupe etc.) pour devenir pluriels, voire universels, où chacun surmonte ses limites, ses propres défauts réels ou imaginaires, pour acquérir une vue globale sur l'existence, sur la Vie !

Les épisodes progressent et s'élargissent. Non sans humour, les regards changent : l'autruche et la taupe surmontent leurs handicaps visuels, les éléphants apprennent à mémoriser...

Le désert (images grands formats avec focalisations étudiées) s'ouvre sur les mondes aérien et aquatique, avec des couleurs pastels ( j'aime les bruns mêlés de rouges, les bleus des nuits étoilées) gros plans et petits formats etc.

Cet album au service d'une vision apaisante convainc en séduisant le regard du lecteur.

Doit-on penser qu'implicitement l'absence de l'être humain, remplacé par des êtres vivants doués de raison, de sentiments et de sagesse, rendrait au monde son bel aspect d'origine ?
Commenter  J’apprécie          30
Penss et les plis du monde

Penss n'est pas un jeune homme comme les autres membres de sa tribu. Il préfère observer son environnement que partir à la chasse pour sa survie et celle de son clan. Resté seul avec sa mère, il va alors être confronté aux affres de l'hiver et du manque de nourriture.

De ses observations de la nature, il va alors chercher à développer une autre manière de vivre et de se nourrir.



Je n'ai pas tout de suite adhéré à ce conte initiatique et philosophique au temps de la préhistoire. Peut-être parce que je ne me suis pas tout de suite adaptée à son rythme particulier, et aussi parce que je pense qu'il m'a bousculée. C'est finalement pour cette raison que j'en déduis que c'est sûrement une œuvre forte et peu commune. Qui nous pousse à nous poser des questions que l'on a pas forcément envie de se poser mais qui paraissent pourtant essentielles.

C'est aussi une belle découverte graphique.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jérémie Moreau (2739)Voir plus

Quiz Voir plus

La Révolution française (3) : la prise de la Bastille 💥

M. de Brézé se retire. Sieyès prononce ces mots : « Nous sommes aujourd'hui ce que nous étions hier ; délibérons. » L'assemblée se recueille pour délibérer sur le maintien de ses précédens arrêtés. « Le premier de ces arrêtés, dit ..., a déclaré ce que vous êtes ; le second statue sur les impôts, que vous seuls avez droit de consentir ; le troisième est le serment de faire votre devoir. Aucune de ces mesures n'a besoin de sanction royale. Le roi ne peut empêcher ce qu'il n'a pas à consentir. »

Jacques Chirac
Nicolas Sarkozy
François Hollande
Barnave

10 questions
25 lecteurs ont répondu
Thèmes : tribuCréer un quiz sur cet auteur

{* *}