Les Mayas étaient jadis un grand peuple. Mais, ils étaient gouvernés par des rois divins qui exploitaient leurs sujets. La prospérité de cette époque a entraîné beaucoup de naissances. Des famines ont éclaté, provoquant des centaines de morts. Les rois, malgré leur magie et leur pouvoir divin n'ont rien pu faire, et le peuple a fini par se révolter.
Au moyen de quelques images éblouissantes, dont les plus célèbres sont la "baleine" et le "ricin", le Livre de Jonas raconte une histoire fabuleuse, presque certainement tout à fait fictive. Dieu envoie un prophète d'Israël comme missionnaire auprès de ses pires ennemis, les Assyriens. Et en un seul jour de prédication, le pays se convertit, et ainsi échappe à la destruction annoncée par Dieu. Cette parabole développe des idées que nous avons déjà rencontrées à de très nombreuses reprises dans la Bible, mais qui ne commencent à se répandre en Israël qu'après l'inquiétante fin du règne de Salomon : ce n'est pas chez les Hébreux seulement qu'il y a d'honnêtes gens, mais chez tous les peuples ; Dieu aime tous les hommes; et la mission du peuple élu est de témoigner de cet amour dans le monde entier.
Au moment où Elie monte au ciel sur un char de feu, son manteau lui glisse des épaules et tombe par terre; Elisée, son disciple, le recueille pieusement, et reprend la mission du grand prophète. De là vient l'expression : il a repris le manteau d'Elie pour désigner la continuation de l'oeuvre d'un maître par un élève fidèle et compétent. Elie apparaît en effet comme le plus grand des prophètes hébreux ; la Bible le présente comme un nouveau Moise. Juifs et chrétiens estiment que son oeuvre a été décisive dans la formation d'Israël, tant du point de vue purement religieux que du point de vie moral et même social. On a fait remonter à Elie toute notion moderne de justice sociale. C'est que pour lui tous les hommes sont absolument égaux devant Dieu, donc devant sa Loi et devant toute vraie loi.
-Nous les avons vaincu, ils ne reviendrons pas!
-Détrompe-toi... Ils ont trouvé de l'or, et cela va les rendre tenaces... très tenaces, même...
(Cortez à ses hommes): Plus vite fainéants, ce lieu de plaisir doit être transformé en forteresse dans une heure !
Attribué sans doute fictivement à Salomon, le Cantique des Cantiques est un chant d'amour d'une vigueur, d'une "modernité" et d'une poésie époustouflantes. Longtemps considéré avec quelque soupçon par la tradition puritaine de l'Occident à cause de sa sensualité exubérante, il se révèle néanmoins d'abord comme une allégorie de l'amour de Dieu pour le peuple qu'il s'est choisi. Cependant, sa portée la plus profonde réside dans la proclamation selon laquelle l'amour humain et l'amour divin sont de même nature, et qu'ainsi non seulement la tendresse des amoureux est excellente, mais qu'elle est surtout le reflet le plus fidèle de la passion de Dieu pour l'humanité - et même plus que cela, un morceau, une "flamme" de l'Amour éternel.
N'éveillez pas mon aimée
ô filles de Jérusalem
Tant qu'elle le voudra
Laissez-la rêver
( Cantique 3.1-5)
La formule grecque "huios tou anthropou", 'fils de l'homme', est à l'origine une simple traduction de l'expression hébraïque "ben adam", ou "fils d'homme" ("adam", dérivé d'"adama", terre, signifiant homme).
(...) Les 4 évangiles utilisent souvent cette expression, surtout lorsque le Christ parle de lui-même. On pense donc que Jésus employait cette curieuse formule pour dire 'je' ou 'moi' quand il parlait de sa mission...