Fondateur et directeur durant vingt ans un centre d’accompagnement thérapeutique pour toxicomanes à Bruxelles.
Il a publié de nombreux ouvrages traitant de la pratique psychanalytique, aux traitements de substitution et à la question politique des drogues et addictions.
La psychologie des toxicomanes sur laquelle s’appuie le prohibitionnisme n’existe pas ;
la toxicomanie est un artefact, effet inattendu et pervers des mesures qui prétendent la prévenir et la contrer ;
la dénomination « toxicomane » du sujet est un terme impropre, contribuant à créer ce qu’il entend seulement décrire, enfermant le sujet dans une catégorisation qui l’oblige à justifier ;
la pourvoyance légale et raisonnée des drogues serait une condition nécessaire mais non suffisante pour mettre fin à ce qu’on désigne par « toxicomanie », sous réserve d’être étayée par des conditions complémentaires.