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3.46/5 (sur 89 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 23/10/1949
Biographie :

Jean-Paul Tapie est un écrivain français, installé depuis 2000 à La Réunion.

Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il a notamment publié sous le pseudonyme de "Zaïn Gadol" des romans érotiques.

Fasciné par les thèmes de la virilité et de l'homosexualité, Jean-Paul Tapie décline dans ses œuvres ses désirs et ses contradictions.

Il a fait des études de journalisme avant de publier son premier roman : "Dolce Roma" chez Grasset. Aucune de ses oeuvres ne rencontre le succès et il se présente ironiquement comme un worst-seller.


Source : Wikipedia
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Bibliographie de Jean-Paul Tapie   (34)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Remi, Marc, Bruno et Steph' arrivèrent par avion.
Rick en moto et Steve en voiture;Sébastien, Pascal et Franck par le train.
Karim arriva à pied.
Mais tous, bien sûr, gagnèrent l'île en bateau.
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l’enfer existe, comme d’aucuns l’affirment, alors ce doit être cela, une mémoire constamment ravivée, des images qui n’en finissent pas de s’animer dans l’esprit. Oui, quand enfin la Mort m’emportera, je prie pour qu’elle me fasse instantanément oublier les heures pendant lesquelles mes garçons, mes si beaux, si forts, si tendres et si doux jeunes loups ont été suppliciés devant moi.
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Ils ne se servaient que de leur cerveau et ils parvenaient à lui faire faire ce que certains hommes réussissaient à obtenir de leur corps puissant. Leur cerveau était un muscle surdéveloppé, à l’image des biceps de Titus, mais pour une fonction différente. Au lieu de soulever des pierres, ces hommes soulevaient des idées et ce n’était certainement pas plus facile, au contraire. C’était, en tout cas, plus profitable à l’ensemble de l’humanité.
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Les jours précédents, lorsque ma main était par hasard parvenue aux alentours des fesses de Titus, elle avait toujours trouvé une citadelle imprenable, remarquablement défendue, jour et nuit, par la garde la plus disciplinée et la mieux entraînée. Seule la ruse ou la fourberie pouvait me livrer la clef de cette inexpugnable forteresse. Il m’eut fallu, pour m’en emparer, disposer à l’intérieur d’un complice stipendié, qui serait venu discrètement m’ouvrir, à l’insu de son seigneur, une poterne dérobée me permettant de m’introduire dans la place et d’y pénétrer suffisamment en force et profondément pour que, si l’occupant des lieux venait à se réveiller, il comprenne qu’il était trop tard pour sauver son trésor et qu’il valait mieux alors se soumettre aux caprices de l’envahisseur plutôt que de risquer sottement sa vie ou de mettre en péril l’ensemble de la citadelle.
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J’attendis le troisième coup de fouet. L’attente me parut plus insupportable et plus effrayante que la torture elle-même. On surmonte toujours la douleur, souvent même d’une manière qui nous étonne nous-mêmes. Mais l’attente de la douleur est pire que la douleur.
De même que la peur de la mort est pire que la mort.
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Je m’aperçus, en évoquant ces mille et un souvenirs, à quel point ma mémoire était riche. Elle n’était ni un cimetière, ni un mausolée ; plutôt un musée ou une bibliothèque, comme ceux qui firent la réputation d’Alexandrie. Un lieu de mémoire et de vie.
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Je n’écoutais ces vieillards impuissants et ces intellectuels rancis que d’une oreille. La réduction de l’accès au plaisir confère à beaucoup d’hommes âgés une sagesse et un goût de la vertu qu’ils aimeraient imposer à ceux pour qui ces plaisirs sont encore disponibles. L’impossibilité de s’adonner au vice rend toujours vertueux.
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Au soir d'une vie bien remplie, alors que la mort m'attend avec le lever du jour, je constate tout simplement que les hommes adorent le plaisir, quel qu'il soit, mais ne sont pas toujours assez forts pour en accepter l'idée.
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Ma mère succombe la nuit dernière à une crise cardiaque. La vie ne lui avait pas fait de cadeau ; la mort ne lui en a pas fait non plus: elle est morte aux chiottes.
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Il avait à présent à la fois la tête d'un bistrot et celle de son meilleur client.
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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