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3.68/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 09/01/1918
Mort(e) à : Biarritz , le 30/01/2007
Biographie :

Jean Laborde est un journaliste et romancier français.

Il est également connu sous les pseudonymes de Jean Delion et de Raf Vallet.

Licencié en droit, il débute à Lyon sa carrière de journaliste avant de rejoindre en 1945 la capitale et le journal "France-Soir", à la demande de Pierre Lazareff, pour en devenir le principal chroniqueur judiciaire.
C'est là qu'il suivra les grandes affaires de l'après-guerre, relatant les procès de Victor Kravchenko, de Marie Besnard, ou encore de Gaston Dominici.

En 1964, il rejoint "L'Aurore" dont il restera le directeur de la chronique judiciaire durant quatorze ans. Il démissionne en 1978 lorsque le journal est vidé de sa substance par son nouveau propriétaire, "Le Figaro".

En parallèle de son activité de journaliste, il se lance dans l'écriture de romans policiers et/ou d'espionnage sous les pseudonymes de Jean Delion d'abord puis de Raf Vallet.

Il signe ainsi Jean Delion neuf romans dont cinq récits policiers humoristiques publiés à la Série noire entre 1966 et 1968. Sous le pseudonyme de Raf Vallet, il inaugure notamment la collection Super noire en 1974 avec le roman "Adieu poulet !" qui remporte le Prix Mystère de la critique l’année suivante.

Il collabore à de nombreux scenarii de cinéma, tirés ou non des ses propres romans : "Le Pacha" (1968), "Mort d'un pourri" (1977), "Peur sur la ville" (1975), "Adieu poulet !" (1975).

Il a également écrit "Les Assassins de l'ordre" (1970), sur le mauvais rôle du Parquet dans la Justice, livre dont a été tiré une adaptation cinématographique, par Marcel Carné, en 1971.

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Source : http://www.polarnoir.fr
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Le Pacha est un film franco-italien réalisé par Georges Lautner, sorti en 1968, d'après le roman "Pouce" de Jean Delion (Jean Laborde)


Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Sur aucun trottoir au monde une passe ne rapporte trois millions nets. C'était un beau métier, l'immobilier.
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Dès que je t'ai vue, j'ai su que nous ferions un long voyage ensemble. Je sentais qu'il serait difficile. Mais un jour il nous amènera quelque part et nous découvrirons que c'est le pays où dès notre naissance il était inscrit que nous irions. Nous sommes des enfants, Jacqueline, nous avons tout à apprendre de l'amour. Nous nous aimons comme des gosses qui se retrouvent chaque jour, parce qu'il ne leur vient pas à l'idée qu'ils puissent jouer avec d'autres. Notre univers, c'est nous. Mais pourquoi nous nous aimons ? Pourquoi devions-nous nous rencontrer ? Toutes ces questions nous les résoudrons peu à peu. L'amour c'est aussi la recherche d'une vérité. Je saurai dans dix, vingt ans pourquoi je t'ai aimé dès la première minute. Lorsque le mystère m'en sera révélé, mon amour pour toi sera complet, il aura son sens. Aimer, c'est se psychanalyser soi-même. Voilà pourquoi je ne crains rien, parce que je sais que notre amour doit se réaliser, s'accomplir et qu'aucun obstacle ne l'empêchera d'aller vers son terme.
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La violence est une délicieuse tentation qui devient sa propre raison d'exister.
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Les orages, on ne les combat pas, on les subit.
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C'était un Niçois d'origine italienne qui travaillait dans le génie dès qu'il avait une mitraillette entre les mains.
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Cela dit, comme je suis plus audacieux par écrit que de vive voix, je regrette bien de n'avoir pas respecté l'autre soir les usages russes en matière de baiser... Comme quoi il ne faut jamais être infidèle à sa patrie.
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- Pourquoi ne nous entendons-nous pas aussi bien en parlant ? demanda-t-il.
- Probablement parce qu'il n'y a pas une manière marxiste de danser le blues, dit-elle.
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- Tant de choses nous séparent, dit-elle.
- Des préjugés.
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- Pourquoi le monde nous traque-t-il ? demanda-t-elle.
- Peut-être parce que nous sommes un scandale.
- Ils nous regardent nous aimer, ils se frottent les mains en se disant : comment tirer parti de ces deux naïfs ? Tu crois que c'est cela ?
- Ils ne peuvent rien, si nous nous serrons l'un contre l'autre.
Il fit le geste. Elle le regarda tendrement.
- Tu es sûr ? Ils sont puissants.
- Pas assez...
La nuit était maintenant complètement tombée.
- Que pouvons-nous faire, demanda-t-elle frileusement.
- Oublier qu'ils existent...
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De gros nuages noirs couraient au-dessus des toits. Une pelouse miteuse conduisait à l'immeuble. Elle servait de terrain de jeux aux enfants. Pour l'instant elle était déserte. Tous
les habitants avaient été évacués.
Le cordon de flics les retenait dans le lointain.
— C'est au troisième étage, dit le commandant.
Sa main désigna une fenêtre masquée par un store métallique. Un homme s'était retranché chez lui avec ses deux enfants. Il annonçait un massacre général si on cherchait à le débusquer. Verjeat secoua la tête.
— Les cocus deviennent de plus en plus casse-pieds, constata-t-il.
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