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Critiques de Jean-Christophe Portes (414)
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L'assassin de septembre

Jean-Christophe Portes était l’auteur choisi pour le book club de juillet. Un auteur connu pour ses romans historiques principalement. J’ai jeté mon dévolu sur le sixième tome des aventures de Victor Dauterive et j’ai plutôt apprécié ma lecture. Même si je n’ai pas lu les précédents tomes de la saga, cela ne m’a pas vraiment gênée dans ma compréhension.



Été 1792, à Paris. Victor Dauterive est missionné par Danton: il doit se rendre à Verdun, ville assiégée par les Prussiens, et convaincre le commandant d’attendre les renforts français. Mais rien ne se passe comme prévu. Dans la ville assiégée, quelqu’un semble provoquer le désordre et inciter la population à se rendre à l’ennemi. Parallèlement, à Paris, le père de Victor a été arrêté et emprisonné. Olympe de Gouges, amie de Victor, va tout faire pour le retrouver et lui sauver la vie tandis que les sans-culottes massacrent nobles et prêtres à tour de bras…



Jean-Christophe Portes met une intrigue au service de l’Histoire. Je connais bien sûr le déroulement de la Révolution française mais beaucoup moins cette version sanglante et violente. Certaines scènes sont insoutenables. On glorifie la Révolution mais on cache souvent les massacres qui ont été commis au nom, justement, de la liberté du peuple. L’auteur s’en empare ici et nous raconte, sous couvert de fiction, les massacres de septembre.



Si j’ai parfois eu du mal à suivre les complots et autres alliances politiques, j’ai adoré suivre Victor ou encore Olympe. Cette dernière est un personnage passionnant avec des idées pour le coup modernes: le droit des femmes, l’accès à la lecture et à l’écriture. L’auteur nous offre une vraie leçon d’Histoire sur la vie à cette période trouble et j’avoue que c’était très intéressant. On déambule à leurs côtés dans un Paris presque à feu et à sang. Si l’intrigue principale ne m’a pas passionnée, j’ai tout de même été happée par le côté très historique du roman. Il a le souci du détail et du réalisme de manière incontestable: on croisera au passage Danton, Condorcet, Camille Desmoulins…



Ce sixième tome des aventures de Victor Dauterive plaira à tous les amoureux d’Histoire et plus particulièrement de la période révolutionnaire!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Les enfants du dernier salut

Il y a des gens comme ça qui font que la vie change. Des gens qui redonnent espoir en l'humanité.



Colette Brull-Ulmannen en faisait partie. Une femme impressionnante, qui nous a quitté il y a un mois.



Son témoignage sur la seconde guerre mondiale est poignant. Son investissement, et celui de bien d'autres femmes et hommes est une véritable ode à la liberté, a la générosité et a l'abnégation.



On ne peut sortir indemne d'un tel roman, mais en même temps il permet au lecteur de garder espoir, de se souvenir d'hommes et de femmes exceptionnels.

Des personnes dont l'Histoire a oublié les noms. C'est de ces personnes là que nos enseignants devraient parler... Pour qu'on n'oublie pas qu'à côté de l'obscurantisme, il existait des personnes qui se battaient, qui rusaient, qui souffraient pour en sauver d'autres.



Une fois encore je pense que ce type de témoignage devrait être d'utilité publique, devrait être mis dans les listes de lecture de l'éducation nationale.



J'ai une admiration sans bornes pour ces résistants, ces combattants de l'ombre.



Un livre assurément a mettre entre toutes les mains. Un livre qui a pour vocation un devoir de mémoire.
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Intouchable

Un vrai coup de cœur pour ce thriller vraiment formidable! Mais quel bonheur de lire ce genre bouquin!



Anne Leclerc est une mère comme toutes les autres. Elle est heureuse en mariage, elle a deux enfants, deux filles. Mais un jour, l'une d'entre-elles, Manon, va être retrouvée morte. L'enquête conclue rapidement à un suicide. Mais Anne reste persuadée que sa fille a été tuée par Simon, son petit ami, un éminent médecin connu et reconnu de tous.



Dès lors, sa vie va être bouleversée. Persuadée qu'elle doit prouver le meurtre de sa fille, elle va se retrouver seule contre tous. Même son mari et sa deuxième fille vont lui demander de laisser tomber. Le divorce sera vite prononcé et sa vie va basculer. Nous la retrouvons 10 ans plus tard, alors que Clara, sa fille vient d’accoucher d'un joli petit garçon prénommé Noah. Elle va revoir également son ex-mari. Mais à l’hôpital, elle va tomber sur le Docteur Bonnamy et la spirale dans laquelle est va entrer va la mener aux portes de l'enfer...



Anne ne va vivre plus que pour sa vengeance. Oui, sa vengeance contre cet homme qui a détruit la vie de sa fille mais qui a également ruiné la vie de toute sa famille. Anne ne travaille plus, se contentant d'extras de temps en temps. Son compte en banque est au plus bas. Et pourtant, elle va tout faire pour prouver que Simon Bonnamy est un tueur en série. Elle en est persuadée et elle sait qu'elle doit trouver des preuves. Mais à vouloir aller trop loin, ne va-t-elle pas se perdre elle-même?



En parallèle de la vie d'Anne que nous suivons, l'auteur nous a également torturé l'esprit avec les pensées du Docteur Bonnamy. Il sait qu'il est en danger avec cette femme qui le poursuit et nous suivons l'évolution de toute cette enquête à travers Anne et Simon en parallèle. J'ai adoré!



Comme je vous le disais, ce thriller est un vrai coup de cœur! Il faut absolument découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore. Il écrit des polars historique de très bonne qualité et ce thriller est encore au-dessus du lot. Je suis impressionnée par cette magnifique écriture. On se trouve ici dans la peau de cette femme, de cette mère complètement folle pour certains, mais pourtant persuadée qu'elle est la seule a détenir la vérité. Et le lecteur ne peut que la suivre dans cette aventure dangereuse, éprouvante et complètement impossible. Arrivera-t-elle au bout de sa vengeance? C'est tout ce que nous lui souhaitons!



J'ai adoré le dénouement, j'avais même envie de relire cette histoire de fou dès la dernière page tournée. Je suis une mère également et j'ai été touchée par Anne qui ne laisse rien tomber, qui ne vit plus que pour venger la mort de sa fille. Une merveille qu'il faut lire à tout prix!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Les enfants du dernier salut

Colette Brull-Ulmann est une ancienne pédiatre,  résistante, née en 1920 dans une famille juive de la bourgeoisie parisienne. Elle nous raconte d'abord son enfance confortable dans une famille non-pratiquante où être juif, même si on sait ce que c'est, n'a aucune importance. Adolescente,  à l'occasion d'un stage en hôpital, lui vient sa vocation. Elle sera médecin,  pour les enfants, en Afrique. La vie, le destin vont infléchir son choix et la lancer dans un combat extrêmement difficile. 

Dès 1938, son père lui ouvre les yeux sur les pogroms, le nazisme et les dangers qui les menacent mais dont elle se persuade qu'ils n'arriveront pas. Puis il y a la guerre, la drôle de guerre, pas si drôle que ça... L' Occupation et la peur quotidienne, à chaque minute du jour et de la nuit. Et malgré ça, de par ses études et son internat à l' hôpital Rotschild, confrontée à la brutalité, l'injustice, la cruauté des nazis, l'indifférence ou la complaisance de certains,  bien qu'elle-même en danger et bien que son père soit détenu à Drancy, elle va participer sans l'ombre d'une hésitation à une filière d'évasion des enfants juifs de cet hôpital. 

Aucun travail d'historien n'existe sur ce réseau. Les dirigeants, les participants n'ont pas laissé de traces écrites,  ils sont retournés à leurs vies d'avant (pour ceux qui n'ont pas été déportés ) comme si de rien n'était à la fin du conflit. Sans rien réclamer, sans se glorifier contrairement aux résistants de la 25e heure.

Suite à la rafle du Vel d'Hiv et à celle plus cruelle encore des enfants de l'orphelinat Rotschild, elle devine l'existence du réseau. Ses réactions transparentes aux membres de celui-ci vont l'y faire entrer pendant un certain temps avant de l'obliger à basculer dans la clandestinité totale. Clandestine dans Paris jusqu'à la Libération. La couardise de certains, la pourriture morale d'autres mais aussi le courage, le désintéressement de beaucoup.La stupidité aussi bien côté collabo que résistance  (la bêtise de la réaction dogmatique d'un maire va vous choquer autant que moi),  la faim, le froid, le deuil infaisable... au travers de tout cela, c'est le portrait d'une femme exceptionnelle.

Colette Brull-Ulmann a été décorée de la Croix de Guerre par le Général de Gaulle et de la Légion d'honneur par Emmanuel Macron en 2016.

Un ouvrage historique qui se lit comme un roman entre émotion et suspense, un livre salutaire à lire de toute urgence. 
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Les enfants du dernier salut

Ce roman est le témoignage de Colette Brull-Ulmann. Avec l'aide de Jean-Christophe Portes, elle revient sur un moment tellement fort de sa vie qui est la Seconde Guerre Mondiale.



En 1942, Colette est étudiante en médecine à l'Hôpital Rothschild. Cet hôpital est en réalité une sorte de "prison". Les juifs y sont placés pour "être remis sur pieds" et ensuite ils sont transférés dans les camps.



Dans cet hôpital, Colette, qui deviendra pédiatre, va alors intégrer un réseau d'évasion qui consiste à faire évader des enfants, mais aussi à truquer les registres et à déclarer le décès des nourrissons, justement pour éviter qu'ils soient livrés aux mains des Allemands.



Un certain nombre de personnes dans cet hôpital va essayer de protéger au mieux ces enfants mais aussi des adultes.



Avec ce roman, j'ai pris une grosse claque. Il est tellement fort et poignant. Après la lecture de certains passages, j'ai dû faire une pause. Ce témoignage m'a bouleversé, décontenancé.



Je vous conseille vraiment ce roman. Il ne laisse pas indifférent.



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La disparue de Saint-Maur

Mes chères lectrices et chers lecteurs, avant toute chose, il faut que je vous raconte pourquoi j’ai choisi cette lecture ou comment ce livre m’a choisi…

Lorsque le titre m’est apparu, ce fut une évidence ! Saint-Maur est une ville juste à côté de la mienne et en savoir plus sur le passé historique de mon environnement actuel était d’une curiosité absolue pour moi. Et quelle révélation ! Ce livre est une œuvre historique à ne pas manquer pour les férus d’Histoire et de polar. Le mélange des genres attise l’intérêt de cette lecture au fil des pages. Où se trouve la vérité ? Telle est la question qui nous taraude tout au long de cette histoire. Vous serez ravie d’apprendre que l’auteur nous explique ce qui relève de l’Histoire avec un grand H et de son imagination pour la construction de son roman 😉



« A quoi pouvait ressembler cette jeune femme ? Selon Hacar, le serrurier-assesseur, elle était belle. Mais à trente ans, elle vivait ensevelie dans cette demeure glacée, sans vie sociale, trop pauvre pour espérer se marier un jour. D’ordinaire ce genre de situation conduisait les filles au couvent, mais peut-être s’y était-elle refusée. Ses lectures semblaient indiquer un esprit indépendant, peut-être rebelle. Il l’a devinait solitaire, amoureuse de son cheval et de la nature, fière peut-être, murée dans son statut d’aristocrate. Hacar avait raison : le Mesnil n’était pas seulement une forteresse, mais aussi une prison aux habitants presque emmurés vivants. »



Cette jeune femme, dont nous fait le portrait le gendarme Victor Dauterive, est celui de Anne-Louise Ferrières. Pourquoi le gendarme ? Parce que Anne-Louise est portée disparue ! En charge de l’affaire, et bien que son jeune âge atteste de son inexpérience, Victor Dauterive prend cette affaire au sérieux et mène son enquête comme il se doit. Mais très vite, le gendarme se retrouve face à des personnes peut enclines à répondre à ses questions. Des secrets se cacheraient-ils derrière cette mystérieuse disparition ? Et lorsque que le corps de la jeune femme est retrouvée, l’affaire est étrangement étouffée !

Alors que Victor entend bien mener son enquête coûte que coûte, voilà que le marquis La Fayette qui n’est pas moins que son mentor, lui confie une enquête de la plus haute importance ! Et Victor Dauterive sait bien qu’il n’a pas tant le choix que de mettre son affaire sur Anne-Louise Ferrières de côté pour satisfaire le marquis. C’est donc sans envie que le gendarme se rend à Londres où sa présence n’est pas tellement appréciée…



À quelle affaire ! Ou plutôt quelles affaires ! Je pensais lire un polar historique sur la disparition d’une jeune femme et voilà que l’auteur m’entraîne aussi dans une affaire politique ! C’est complètement absorbée par cette lecture que j’en ai, l’espace de quelques heures, oubliée tout ce qui m’entoure. J’ai eu plaisir à découvrir les villes qui me bordent aujourd’hui, dans cette époque révolutionnaire. Accaparée par des personnages historiques comme La Fayette, Robespierre, Olympes de Gouges… Si vous aimez l’Histoire vous ne serez vraiment pas déçus, je vous l’assure !

L’écriture de Jean-Christophe Portes nous emporte dans ce XVIIIeme siècle fait de révolution, de changement politique, de bataille politique, de complots… au delà du romanesque vous retrouverez des éléments clés d’une époque révolutionnaire après cette prise de la Bastille de 1789.
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Les enfants du dernier salut

Ce témoignage de Colette Brull-Ulmann se lit comme un roman inspiré de faits réels. Il ne faut vraiment pas buter sur ce terme de témoignage car l’écriture est fluide et addictive, et c’est le récit d’une vie sur la base de souvenirs anciens.



J’ai été dès les premières pages captivée par l’histoire de Colette. Je dois avouer que cette période de l’histoire me passionne particulièrement et chaque nouvelle lecture me fait découvrir de nouveaux faits qui se sont déroulés durant cette période sombre.



En 1942, Colette a 22 ans et fait des études de médecine car elle veut devenir médecin pédiatre. Son statut de juive va être une barrière pour trouver un travail mais elle va cependant réussir à se faire embaucher à l’hôpital Rothschild de Paris. Mais ce dernier est l’antichambre de l’enfer puisque les malheureux qui y passent finissent déportés avec toute leur famille dans des wagons bondés vers la Pologne ou l’Allemagne.



J’ai découvert ici la vie de cette femme, résistante, à la volonté farouche de sauver tous les enfants qu’elle pourrait de ce terrible destin qu’était la déportation pour finir, entre autres, malheureusement, on le sait maintenant, pour la plupart, gazés ou morts de dénutrition au travail forcé. Et c’est Claire Heyman qui va la guider vers ces exfiltrations où ils effacent la vie des enfants sauvés pour leur en créer une nouvelle.



Colette avait également un père admirable et elle aura œuvré aussi à ses côtés. Avec son père et sa mère, ils vont se démener pour sauver d’abord les plus jeunes de la famille mais aussi venir en aide à d’autres juifs poursuivis par les Nazis et les pétainistes.



Ce témoignage est aussi un hommage à Claire Heyman qui fut l’instigatrice de ce réseau d’évasion.
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Les enfants du dernier salut

Les enfants du dernier Salut c’est l’histoire de Colette et de sa famille. Un récit de vie qui percute de plein fouet l’Histoire. Colette est une petite fille enjouée, un peu potelée, toujours échevelée et mal fagotée. Elle vit un peu dans l’ombre de Yoyo, sa grande sœur, qui elle a toujours l’air d’une publicité pour petite fille modèle. Malgré leurs différences elles s’adorent. Leur mère vient d’une famille juive croyante et fortunée, elle est un peu collet montée mais aimante. Leur père vient d’une famille désargentée et athée il a gravit les échelons à force de travail et de persévérance. C’est un homme intelligent et charismatique . Un mentor pour Colette dont les mots trahissent tout l’amour et l’admiration qu’elle lui porte. Elle éprouve beaucoup de tendresse pour chacun des siens mais elle se sent un peu à part. Colette n’est pas Yoyo, elle se cherche , peine trouver sa place, sa voie, elle ignore qui elle est jusqu’à ce qu’une évidence s’impose à elle : elle sera pédiatre, elle est faite pour ça. C’est décidé et rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin pas même une guerre mondiale !

Nous accompagnons Colette dans cette lutte acharnée et en cheminant à ses côtés le lecteur se trouve piégé dans un quotidien de plus en plus compliqué, de plus en plus dangereux. Les Allemands calmes et polis du début laissent place aux nazis et la violence va crescendo. Au début Colette peine à y croire elle est optimiste, mais les jours qui passent donnent raison à son père : Pétain n’est pas digne de confiance et c’est un pogrom qui se prépare, ici en France. Cette vérité est d’autant plus insoutenable que Colette se sent Française et voit mal ce qui pourrait bien la différencier des autres. L’administration va s’en charger, athée ou pas elle est classé juive et étiquetée comme telle, sur ses papiers, sur sa poitrine. C’est comme être marquée au fer rouge. Colette se sent humiliée. Elle n’a pas honte d’être juive mais honte d’être stigmatisée. Qu’ont-ils fait à la fin? Sans compter que le port de cette étoile pourrait briser son rêve. Elle ne comprend pas encore que ce qui se prépare est bien pire.

Heureusement il y a l’hôpital Rothschild qui prend soin de ceux qui sont à Drancy, ce lieu affreux d’où les hommes sont déportés pour aller travailler. Mais Colette comprend peu à peu, là aussi on ment à la population. La rafle du Vel d’Hiv, les inspections des responsables de Drancy à l’hôpital, l’état dans lequel les gens arrivent, l’empressement du directeur de Drancy à les voir revenir rapidement et à les entasser dans ces trains direction… direction où ? Pas un camps de travail non Colette n’y crois plus. Direction l’enfer sur terre ! Mais alors les vieillards, les enfants? Non pas les enfants ! Qui oserait !? Des enfants ! Et pourtant Colette comprend l’inimaginable, l’indicible. Alors elle agit. Sans trop savoir, sans avoir de détails elle se laisse porter. Il faut sauver les enfants, c’est tout ce qui compte. Mais tous ne pourront pas l’être et il faudra vivre avec ça. Avec les remords, avec les regrets, avec la colère et la peine immense et indicible. Alors Colette continue, fait ce qu’elle doit faire jusqu’à ce qu’enfin la guerre soit gagnée. Mais la victoire est amère, les fantômes trop présent et pendant longtemps Colette se taira, ravagée de chagrin et hantée par ce qu’elle n’a pas réussi à faire. Oubliant les prouesses réalisées.

Pourtant comme elle a bien fait Colette de raconter son histoire. Elle le fait simplement en toute humilité. C’est une grande dame qui s’ignore. Raconter son histoire aura permis de faire vivre un peu encore ceux qui n’en ont pas réchappé et de faire connaître ce réseau d’exfiltration des enfants de l’hôpital Rothschild, voués, sans cela, à une mort certaine et inhumaine. Raconter son histoire c’est aussi faire connaître ceux qui ont fait vivre ce réseau et qui pour des raison de sécurité n’en ont laissé aucune trace : Maria ERRAZUZIZ, Claire HEYMANN, Marcel LEIBOVICI, Désirée DAMANGOUT, …



Colette offre un bel hommage à ces hommes et ces femmes de l’ombre, à ces enfants mais aussi à sa famille. Un parcours hors du commun qui force l’admiration.
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Les enfants du dernier salut



Ce livre relate des faits réels durant la Seconde Guerre Mondiale.



J’aime toujours autant en apprendre sur le sujet et grâce à ce récit, j’ai pu découvrir l’histoire de Colette. Cette jeune femme juive, travaille comme interne à l’hôpital de Rothschild, devenu annexe au camp de Drancy, auprès d’enfants juifs destiné à la déportation.



Elle participera au sauvetage de deux enfants, au péril de sa vie.



Ce témoignage est bouleversant. Je ne connaissais pas cette femme, ni ce qu’elle avait fait d’admirable. Elle participera à la mise en place d’un réseau pour évacuer les enfants, fera en sorte qu’ils aient un meilleur avenir que celui qui leur était destiné en tant que juif à cette époque...



Ce récit est poignant, il retrace une sombre période. Concernant Danielle, ça m’a brisé le coeur.



Apparement un documentaire est sorti récemment sur ce fait réel. Il faut impérativement que je le regarde pour en apprendre plus sur ce sujet.
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Intouchable

« Intouchable » @jeanchristopheportes @cityeditions que je remercie pour l’envoi de ce livre !



J’ai passé un chouette moment de lecture avec ce thriller glaçant. Ce roman s’inspire de faits réels ce qui le rend d’autant plus intéressant ! Le récit est prenant, révoltant, fait froid dans le dos.



J’ai ressenti beaucoup de tendresse et d’empathie envers Anne. Sa détermination et son combat pour que la vérité éclate, pour que justice soit faite, m’a touché. Elle se donnera à corps perdu, quitte à tout perdre.



C’est une lecture addictive que je n’oublierai pas de si tôt. Entre le bien et le mal, ce thriller est fort en émotions. Une belle découverte !!


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Les experts du crime

Les U.S.A. ont le FBI, l'Allemagne le BKA, les Pays-Bas le NFI, la France quant à elle a l'IRCGN. L'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, à Pontoise, a accueilli Jean-Christophe Portes, qui y a rencontré de nombreux experts.

Un peu comme Val McDermid dans "Scènes de Crimes", l'auteur nous relate le rôle et les démarches de ces gendarmes un peu spéciaux, avec à chaque fois quelques unes des affaires qui les ont le plus marqués.

L'auteur insiste sur le fait que ces experts pèsent et repèsent leurs mots ; pas de place pour la subjectivité dans leurs labos ; ils sont là pour observer et guider les enquêteurs dans leurs recherches. Et c'est loin d'être facile, tant techniquement qu'émotionnellement.
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L'affaire des corps sans tête

Roman historique sur la période post révolution française avec la vraie histoire en toile de fond qui sert de décor pour une enquête sur des cadavres ayant la tête coupée. Mais l'histoire policière est bien plus que la recherche de 3 meurtres; plus on avance dans la lecture et plus le scénario devient politique avec des intervenants de premier plan comme le roi Louis XVI, Lafayette, Marat. Victor Dauterive, jeune gendarme est le personnage principal qui mène l'enquête à sa façon et nous permet de côtoyer la vie parisienne de 1791. À la fois roman instructif pour cette période mouvementée et très confuse de notre histoire et roman policier avec certains suspenses.
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Les enfants du dernier salut

Court mais néanmoins poignant témoignage de la dernière survivante du réseau clandestin qui, entre 1942 et 1944, au sein de l'hôpital Rothschild de Paris, alors centre annexe du centre de détention de Drancy, mit un point d'honneur malgré la hiérarchie, malgré les risques, malgré les contrôles, à écarter des enfants juifs de leur inéluctable destin, à savoir la déportation vers les centres d'extermination de l'Est. Au travers de l'histoire personnelle de Colette, étudiante et interne en médecine de 22 ans, le lecteur entre dans une réalité glaçante au sein de laquelle le plus mauvais de l'homme s'exprime, mais aussi le meilleur. On suit donc avec intérêt les souvenirs de Colette sur cette période, souvenirs faits de peurs, d'amertume, mais aussi de joie d'avoir pu contribuer à en sauver quelques-uns ! Les têtes de ce réseau n'ayant jamais témoigné de leurs héroïques exploits, ni dressé de liste des enfants ainsi sauvés de la barbarie, ce livre se veut une juste reconnaissance de leur engagement. Pour ne pas les oublier ! Et pour, globalement, ne jamais oublier que le pire est toujours possible dès lors que certains s'arrogent le droit de contraindre, d'opprimer, d'humilier une minorité, quelle qu'elle soit !
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Les enfants du dernier salut

Un beau roman d'une histoire vraie Colette jeune fille juive intelligente boulimique de lecture traversant plusieurs périples dramatiques avec sa famille de part la situation qui se corse inévitablement sous le régime de Vichy pendant la deuxième guerre mondiale. Elle porte l'étoile jaune et est devenue interne à l' hôpital Rothschild à 22 ans. Elle participera au péril de sa vie au sauvetage de deux enfants. Une histoire poignante qui retrace cette sombre période et de douleur quand elle relate la petite Danielle qu'il n'ont pu sauver à temps. Son père lui même interné à Drancy, la séparation d'avec ses frères et sœurs, son quotidien ses aspirations font de ce livre un très beau témoignage.

Née le 18 avril 1920, Colette Brull-Ulmann travaille en 1942 comme interne à l’hôpital Rothschild, devenu une annexe du camp de Drancy, auprès d’enfants juifs destinés à la déportation. Elle participe à la mise en place d’un réseau permettant, au moyen de faux certificats de décès, d’évacuer clandestinement ces enfants pour qu’ils soient accueillis dans des familles ou des institutions. Le 1er avril 1944, elle quitte l’établissement pour rejoindre la Résistance au sein du réseau « Goélette ». Sous le pseudonyme de « Leduc », elle œuvre en qualité d’enquêteur au sous-réseau « Fléau » en espionnant les Allemands pour les services secrets de la France libre, en soignant les parachutistes et en participant à la libération de la ville de Paris. Au titre de ces actions, elle se voit attribuer la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d’argent.

Récemment elle reçu le grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président de la République monsieur Macron.

Co écrit avec @jeanchristopheportes. .
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Intouchable

Manon est morte il y a dix ans. Son corps a été retrouvé sur la plage de Vaux-sur-Mer, par un promeneur noctambule. Un suicide, a conclu un peu trop vite l’enquête. Surmenage, dépression, chronique d’une mort ordinaire à ranger parmi tant d’autres. Sauf qu’Anne, sa mère, sent que ce n’est pas ça. Elle connaissait sa fille Manon, elle savait qu’elle n’aurait jamais pu mettre fin à ses jours. Parce qu’elle avait peur. Elle avait envoyé un message disant qu’elle était terrifiée par son ancien petit ami, le docteur Simon Bonnamy. Alors, pour Anne qui se sent abandonnée, il n’y a qu’une solution: prouver que ce médecin apparemment respectable est en réalité une ordure de la pire espèce, un assassin. Alors qu’elle sacrifie tout, sa famille, sa vie, ses amis, jusqu’au moindre sou qu’elle peut avoir de côté, Anne découvre peu à peu le véritable portrait de ce médecin aux mains sales. En grattant la couche de respectabilité, le vernis craque, et ce qu’il y a dessous est pire que ce qu’elle imaginait. Anne s’engage alors dans une chemin sans retour. Parce que Simon Bonnamy doit payer…

Lorsque Jean-Christophe Portes m’a fait l’insigne honneur et l’amitié de découvrir son roman en avant-première, j’ai senti un certain poids sur mes épaules. Parce que je connaissais l’auteur pour sa série des Enquêtes de Victor Dauterive, brillante série policière à mi-chemin entre un Féval et un Dumas. Je me suis demandé ce que ma lecture pourrait apporter. Parce que, sans flagornerie aucune, soyons honnête, ce roman est une réussite totale. Un drame societal poignant entre une personne au-dessus de tout soupçon, Simon Bonnamy, et une femme éplorée qui refuse la fatalité pour la mémoire de sa fille. Quitte à se détruire. Nous sommes dans un roman noir, très noir, une ambiance à la Cornaud ou à la Boisset. En salaud magnifique, on aurait bien vu d’ailleurs un Michel Piccoli, et en mère éplorée une Annie Girardot.

Intouchable est un grand roman noir, et on le doit à un auteur français qui a pris le risque de changer de style, parce qu’à mille lieues de ses romans historiques. Pari réussi haut la main. Et cette réussite tient à la rédaction du texte, lorsqu’Annie parle. On l’imagine avec un dictaphone ou se parlant à haute voix, avec ses mots à elle. Et à cette fin qu’on sent doucement poindre tout en espérant qu’elle soit autre.

Je remercie Jean-Christophe pour la confiance qu’il m’a accordée, ainsi que les éditions City.

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Les enfants du dernier salut





Un récit bouleversant et faire une critique d'un tel témoignage est impossible mais je m'interroge sur ce que je serais capable de faire ou pas....



Rorhschild est un hôpital où l'on soigne des personnes malades avant d'être envoyé au camp de Drancy.

le docteur Colette Brull- Ulman nous raconte en première partie son enfance et comment devenu médecin dans cet hôpital, elle va avec d'autres de ses collègues sauver un maximum enfants. le réseau déclarait les enfants morts et les faisait sortir par la morgue.



C'est plus qu' émouvant, c'est bouleversant.. J'ai eu chaud coeur pour toutes ces personnes qui ont risques leur vie pour celle des autres, des héros !! mais , j'ai aussi beaucoup pleuré parfois pour un simple nom prononcé comme "Colette ? "

J'ai aussi eu la nausée pour certains des personnages immondes.
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L'assassin de septembre

N° 1541 – Avril 2021.

L'assassin de Septembre – Jean-Christophe Portes. City Éditions.



Nous sommes en septembre 1792, Danton, ministre de la justice, est l'homme fort du moment et les Prussiens sont déjà entrés sur le territoire français, se rapprochent de Paris pour mettre un terme à cette révolution et remettre Louis XVI sur le trône. En face d'eux, l'armée révolutionnaire mal formée, mal commandée, indisciplinée, mal préparée à un long conflit, peine à contenir cette avancée ennemie. Seule une ville résiste, Verdun (déjà). le lieutenant de gendarmerie Victor Dauterive, toujours accompagné de son fidèle Joseph, un pauvre orphelin qu'il a tiré de la rue, qui est son valet-espion et dont il s'occupe comme un père et qui, malgré son peu d'éducation, a parfois des réflexions d'adulte, pénètre à grand peine dans la ville. L'officier est chargé par Danton d‘un message à l'intention du commandant de la garnison lui enjoignant de résister à l'envahisseur dans l'attente de renforts. Pourtant des rumeurs de reddition courent à travers la ville infestée d'espions. Cette mission ne sera pas la seule que « le tribun du Peuple » va lui confier.

Dans Paris l'ambiance est au complot et on voit des suspects partout. L'ancienne justice royale à été remplacée par des juges autoproclamés et cruels, qui emprisonnent et condamnent à tout de bras. La ville est à feu et à sang, c'est le « Terreur » et, comme c'est souvent le cas dans ces périodes troublées, entre l'ancien monde de la royauté et cette République qui naît dans le chaos, les arrivistes et les assassins et les opportunistes corrompus pullulent, la délation, la trahison, le meurtre et l'espionnage sont quotidiens. Victor est un aristocrate qui, comme il s'en est trouvé à cette époque, a embrassé la Révolution et son idéal de liberté et d'égalité. Pour cela il a renié sa famille jusqu'à modifier son nom pour en cacher la noblesse, devenant ainsi un Patriote, un combattant. Il est cependant t bien obligé de prendre conscience que cette période troublée est entachée d'exactions et d'anarchie qui sont bien loin de l'esprit des « Lumières » qui a présidé à ce changement salutaire de société. Il s'interroge sur la mort qui frappe nombre de ses amis mais l'épargne, illustrant l'idée un peu oubliée que nous ne sommes que les usufruitiers de notre propre vie qui peut nous être enlevée sans préavis. Certes il croise de grandes figures que l'histoire a retenu, mais surtout il est seul (à l'exception de son cher Joseph). Il y a bien Olympe de Gouge, cette femme héroïque et visionnaire que la Révolution sacrifiera, mais elle est davantage sa conscience, son refuge que sa véritable compagne. Elle lui ouvre les yeux et l'accompagne dans ses luttes et ses enquêtes, préfigurant le rôle futur des femmes dans la société et annonce l'importance qu'elles auront, plus tard, face au pouvoir des hommes. Pour autant Victor n'est pas insensible à la beauté des femmes.

Cette période est restée dans l'Histoire sous le nom peu glorieux de « massacres de septembre » où les « sans-culottes » et autres révolutionnaires massacrèrent les prêtres réfractaires et les royalistes emprisonnés, sans doute à cause de la crainte d'un complot des aristocrates et sans doute par peur de l'armée autrichienne et prussienne qui vient d'entrer en France et menace la capitale. Ce roman est basé sur un de ces crimes rendu un peu mystérieux par les circonstances et Victor s'y trouve mêlé. Cette enquête, ainsi d'ailleurs que d'autres, donnent à ce roman historique sa dimension policière. A la frontière, la victoire de Valmy, tout énigmatique qu'elle soit, sonne comme le triomphe de la République.

Certes cette période troublée semble être du goût de notre auteur qui en restitue l'ambiance malsaine mais aussi palpitante. En tout cas il ballade son lecteur dans ce vieux Paris désormais oublié. On y rencontre une multitude de personnages qu'une liste, en tête de volume, aide heureusement le lecteur à s'y retrouver. Jean Christophe Portes évoque certes le carnage de cette époque mais aussi un Paris populaire loin des palais et des hôtels particuliers, avec ses bruits de rue, les cris des petits métiers, le rire des femmes, les auberges qui offre au lieutenant de quoi améliorer son ordinaire parfois bien maigre. A titre personnel je continue de suivre l'auteur dans son exploration de cette période de notre histoire qui me passionne. J'ai toujours plaisir à retrouver sa belle écriture bien documentée (avec de nombreux détails précis notamment d'ordre vestimentaire et culinaire), son style attachant d'une lecture aisée, avec même des moments poétiques et des descriptions bucoliques. Il s'approprie l'histoire qui fait partie intégrante de notre culture et y mêle de la fiction tout en indiquant, en fin d'ouvrage pour son lecteur, à la fois ses sources et les chemins de son imagination, cette période troublée donnant par ailleurs lieu à moult interprétations.

Le lire est toujours pour moi un moment d'exception.
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Les enfants du dernier salut

Grâce à son témoignage rédigé en collaboration avec Jean-Christophe Portes (  journaliste, réalisateur de documentaires et écrivain )Colette Brull-Ulmann - centenaire dans quelques jours - met à l'honneur , bien longtemps après , ce réseau d'évasion composé de médecins, assistantes sociales (Claire Heyman, l'instigatrice) , infirmières, surveillantes., personnel administratif .., ses collègues, travaillant comme elle, au sein de l'Hôpital Rothschild de Paris. Solidairement, malgré les risques extrêmes qu'ils prenaient, ( ils étaient, pour la plupart juifs) ils participèrent activement au sauvetage de nombreux enfants juifs, d'adultes aussi leur évitant ainsi la déportation et la mort.



C'est une narration bouleversante, à plus d'un titre :

- Cette filière n'a pas fait l'objet d'études importantes, il était indispensable de raconter cette histoire émouvante.

- Ce témoignage met en lumière une personne attachante, tenace, qui parvint à faire des études de médecine et qui concrétisa le rêve de sa vie : devenir pédiatre.

Une simple plaque commémorative apposée à l'entrée de l'hôpital rue de Picpus rappelle ces exploits et rend hommage à l'héroïsme de ces personnes.



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Intouchable

Ce n’est pas un roman d’horreur, mais « Intouchable » pourrait y ressembler, tant l’atmosphère distillée par Jean-Christophe Portes se veut lourde et poisseuse. Fuligineuse également. En s’inspirant de trois médecins qui ont fini sous les verrous pour pratique criminelle de leur métier, l’auteur s’est glissé dans la peau d’une mère déterminée à traquer l’homme qu’elle soupçonne d’être responsable du décès de sa fille. Elle est certaine que le bon docteur Simon Bonnamy, qui était également le petit-ami de la défunte, est un monstre. Faute de preuves, elle ne peut qu’opposer ses soupçons à une justice froide et perplexe. Devenue une ombre qui végète parmi les vivants, elle livre seule un combat pour qu’éclate enfin la vérité. Est-elle en proie à un chagrin qui noie complètement son objectivité ou l’homme s’avère-t-il (comme elle en est convaincue) un pervers narcissique ou un serial killer qui assassine en toute impunité, retranché derrière sa fonction et capable de pirouettes qui induisent les enquêteurs à admettre qu’il s’agit d’un accident. Poussée par sa détermination, elle glisse lentement par toutes les strates de la démence, avec pour seule boussole un besoin de vengeance rapide. L’écriture est menée avec célérité, pesante et sévèrement murée dans ce qu’il est convenu de nommer la loi du talion. La violence se veut également omniprésente, tant sur le plan mental que physique, avec une trame qui tient à la foi du récit social et du thriller pur et dur.
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Les enfants du dernier salut

Comme de nombreux justes, dans l'ombre de leur fonction respective, mettant leur propre vie en danger pour sauver des enfants juifs de la déportation pendant les tristes événements de la dernière Guerre Mondiale. Quand on sait que la notion du juste passe avant la bonté, elle peut tolérer ce qui n'est pas forcément bien, mais en aucun cas accepter celui qui fait le mal car il devient un ennemi de l'ordre. L'héroïsme modeste appartient aux vrais résistants. Que diriez-vous de l'héroïsme anonyme et discret de tous ces justes des nations qui on agit dans l'ombre? Un merci dans la reconnaissance éternelle, une notion inscrite dans la perpétuité de l'éducation nationale, en sollicitant les interrogations posées aux plus jeunes, émettre des réponses sans hypocrisie. Un travail de mémoire pour appréhender et se protéger des dérives guerrières pouvant anéantir nos libertés et nos vies.

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