Jean-Christophe Napias - Un Mexicain sur son vélo .
Jean-Christophe Napias, préfacier et traducteur, vous présente "Un Mexicain sur son vélo et 119 autres droodles" de
Roger Price aux éditions La Table ronde. Traduits de l'américain par et présentés par
Jean-Christophe Napias. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/price-roger-mexicain-sur-son-velo-119-autres-droodles-9782710377214.html Notes de Musique : La profanacio?n by El bien. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Le motif dans le tapis de Henri James
(...) En tournant les pages du -Motif dans le tapis-, le lecteur succombe peu à peu à la fièvre qui anime les trois protagonistes. Quel est le secret de ce livre ? Pourquoi le lit-on persuadé, comme ses personnages, qu'il contient une énigme ? Henri James cherche-t-il à nous faire toucher du doigt le mystère de la littérature ? Ou ironise-t-il simplement sur le manque de portée de la critique ? aujourd'hui, ce roman doit surtout être lu comme un éloge du mystère, précieux à l'époque de la transparence et du commentaire généralisé. Ne pas expliquer mais ressentir, c'est déjà énorme. Ce pourrait même être une bonne définition de la lecture. (p. 103)
- Non, il faut chercher dans les coins , faire découvrir des livres bizarres, des grands et "petits" chefs-d'oeuvre si tu préfères, comme il existe des "petits maîtres " en peinture. (p. 9)
Sylvius
de Henri Bosco
***A lire avant de prendre une décision importante
***1948
** "Un an de Jean Echenoz, pour tout larguer une deuxième fois...
Les déboires du fils prodigue... tel aurait pu être le sous-titre de ce roman. (...)
Avec un style poétique, toujours à la lisière du lyrisme, Henri Bosco signe un texte profond, qui reste si longtemps en mémoire qu'il en finit par se fondre avec les souvenirs personnels de chaque lecteur. Qui n'a pas connu un jour ce dilemme entre les racines et l'appel du large ? Qui n'a pas mesuré qu'une vocation individuelle peut avoir de destructeur pour les autres , (p. 35)
Les Naufragés du Batavia de Simon Leys
***A lire avant de partir en croisière
***2003
*** L'Amiral de Blaise Cendrars , conte maritime moins angoissant Quoique...
Que penser de la nature humaine ? Vous avez deux heures. Il ne vous en faudra en effet pas plus pour lire le court récit que fait Simon Leys du naufrage du Batavia, en 1629. A quarante miles de l'Australie, ce navire hollandais s'échoue sur un récit de corail. Les rescapés trouvent refuge sur plusieurs petites îles arides. L'heure est bien évidemment à l'entraide pour organiser la survie de chacun . Pas vraiment ... (...)
Alors, que penser de la nature humaine ? Disons qu'elle est toujours prête à commettre le pire mais se rattrape parfois avec de grands livres. (p. 117)
" Si j'écrivais un ouvrage technique je vous dirais : une robe bien faite va à tout le monde"
La steppe d'Anton Tchekhov
**A lire dans un métro bondé ou un centre-ville saturé... pour retrouver instantanément le goût des grands espaces
***1888
***Un été indien de Truman capote, sur un jeune garçon en route vers l'âge adulte...
Tout le monde connaît cette loi étrange et pourtant incontestable : on se sent plus sage quand on regarde défiler le paysage par la fenêtre d'un train (...) De Jack Kerouac à Nicolas Bouvier, la littérature dite "de voyage" ne manque pas de classiques pour tirer au clair ce sentiment confus mais c'est incontestablement - La Steppe- qui le traduit au plus juste. (p. 172)
Victoria et les Staveney de Doris Lessing
***Lire avant de voter
***2003
***Sylvius d'Henri Bosco pour rencontrer un autre genre de famille envahissante ...
Ce court volume cache bien son jeu. Sous ses allures modestes, il rassemble une fresque sociale et un roman de formation. Avec -Victoria et les Staveney- , Doris Lessing, Prix Nobel de littérature en 2007, reprend tous les thèmes qui lui sont chers: lutte des classes, immigration ou féminisme, chaque facette est abordée avec finesse pour servir l'histoire de Victoria, que l'on suit de ses 8 ans à l'âge adulte. (p. 114)
- Gros livre = chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre = grand écrivain. CQFD.
- Tu as décidé de ne plus employer de verbes ? La démonstration ne tient pas. Il y a des livres d'à peine 100 pages qui t'accompagnent toute ta vie et des pavés qui s'effacent en un rien de temps. (p. 7)
Je me souviens d’une créatrice qui disait que ses robes n’étaient portées que par des femmes intelligentes. Évidemment, elle a fait faillite.