Jean-Charles Kraehn

On n'y croyait plus tant le troisième cycle et en particulier le 11ème volume "africain" avait été décevant. Mais là, on retrouve enfin Gil St-André.

Certes, il est encore PDG d'une multinationale, mais il ne va pas tarder à se débarrasser de cette panoplie de Largo winch pour revenir à ce qui faisait son intérêt : un type droit, franc, peu convenable et avec ses failles.

Avec "Un passé inquiétant", Gil fait un retour contraint sur son adolescence, teintée de brun, quand il était lycéen du côté de St Etienne.

Le scénario est cohérent et compact, Gil assène quelques vérités sur le pouvoir, la mondialisation, redevient enfin vulnérable. Il a l'air d'avoir abandonné ses citations latines. Jean-Charles Kraehn a-t-il égaré ses pages roses de Larousse ?



Dommage que le dessin de Chrys Millien soit aussi inconstant. la plupart des planches sont de vraies réussites, notamment en termes d'agencement, mais certains personnages sont franchement ratés (la touriste rencontrée dans les Cévennes) et même St André voit son visage évoluer sans raison.



Malgré tout, c'est un album très recommandable : Welcome Home Boy !



PS. Je ne dis rien des nouvelles couvertures dont Glenat a affublé cette série en cours de route, mais c'est par pure charité.

Jean-Charles Kraehn connecte plusieurs cycles avec un seul tome. D'ailleurs, l'éditeur a eu le "bon goût" de faire apposer un autocollant sur la couverture de ce tome 12, signalant au lecteur qu'il s'agit d'une histoire en un seul tome. Kraehn semble friand des aventures s'étalant sur plusieurs tomes, autant signaler au lecteur qu'il en ira autrement ici.



On retrouve Djida, "flic beurette" avec qui Gil avait eu une affaire de coeur, pas vraiment résolue. On a toujours les fils tordus du groupe GRH dont Gil est devenu le PDG. On a un prétendant éconduit de l'héritière du groupe GRH. Et on a une incursion dans le passé de Gil. Ce passé menace de refaire surface et cela pourrait poser quelque problème à Gil.



Adolescent, il s'est cherché et a côtoyé des mouvances d'extrême-droite. Il serait même impliqué dans le fait qu'un ado soit devenu paraplégique suite à une ratonnade. Ce tome 12 va voir Gil et Djida mener l'enquête, sur fond de drame social dans les activités du groupe GRH.



C'est sympathique. Cela se déroule raisonnablement bien. Ce serait même chouette, avec cet enracinement dans le présent avec les mouvances d'extrême-droite, si Largo Winch ou I.R.$. n'existaient pas. Là, on ne peut s'empêcher de trouver un air de clone à Gil St-André.



Côté dessins, c'est parfois un peu dérangeant dans le rendu dynamique, dans les mouvements, etc. le tout restant fort statique.

Devenue un incontournable de la collection Bulle noire, la série « Gil St André » nous revient aujourd’hui pour un treizième épisode. Jean-Michel Charlier n’aurait certainement pas renié ce récit d’aventures classiques, teinté de polar aux multiples rebondissements.
Lien : http://bdzoom.com/157007/act..

Je n'arrêterai pas de le dire : les nouvelles couvertures choisies par Glenat pour harmoniser la série sont toujours aussi laides.



Passé ce cap, quid de ce n° 13 de cette série B de la BD ?



Gil Saint André passe des vacances en Guyane avec sa fille et des amis.

Comme la description des araignées locales (Matoutou, Goliath..) ne suffirait pas à tenir sur 56 pages, Jean-Charles Kraehn choisit d'envoyer Gil sur le Maroni à la frontière du Suriname.

Qui dit Guyane, dit Jungle, Garimpeiros cruels, sites d'orpaillage sauvage, indiens victimes des uns et des autres...Ici, tout y est. Il y a un côté "Guyane", pour ceux qui connaissent la (bonne) série.

Ça tourne par conséquent parfois au catalogue, mais on va dire que c'est pour la bonne cause.



Le principal intérêt de cette BD reste au fond Gil lui-même, personnage assez atypique car plutôt banal : vaguement réactionnaire (il a un passé à la Madelin) désabusé, ex-hommes d'affaires malheureux car honnête et féru de principes.

C'est un homme droit donc, mais on a quand même du mal à l'imaginer résister au nom d'un souvenir, à l'attrait de la jolie rousse qui lui offre de visiter sa base de tir aux fusées proéminentes.



Après le n° 12 ("Un passé encombrant"), cet album confirme le redressement opéré sur cette série après le n°11 entièrement conduit (scénario et dessin) par Kraehn, qui était plutôt mauvais et semblait sonner le glas de l'aventure.



Le récit est plutôt bien mené et côté dessin, Chrys Millien fait du bon boulot également.

L'ensemble toutefois est bancal et montre bien la difficulté de raconter une histoire dessinée.

Cet album est plein comme un oeuf. Kraehn a voulu raconter beaucoup et le nombre de cases par planche est proche de la saturation. Millien essaye de varier les compositions pour sortir du gaufrier, mais la lisibilité et la cohérence d'ensemble en souffrent.

Le sens de lecture est d'ailleurs mis à mal sur une case avec un artifice au niveau des bulles, qui ne fonctionne pas (6ème case de la page 17. cf photo).

Enfin, le dessin est plutôt réussi, mais reste quand même très froid et sent sa palette graphique. Dommage.



Donc, un bon album sans plus, mais qui contentera ceux qui sont fidèles à cette BD fort honnête.

Ce tome 13 confirme tout le bien que je pense de cette série : les scénarios de Kraehn se renouvellent et le dessin réaliste donne toute sa densité au suspens.

En vacances en Guyane avec sa fille et des amis, Gil décide de retrouver un ami de sa jeunesse débridée. Longeant l'Amazone avec son petit avion, il tombe sur des orpailleurs clandestins qui ont enlevés des enfants. Ne pouvant rien faire, il alerte le premier poste de gendarmerie. Déçu par leur manque d'enthousiasme, il décide d'enqueter de son coté et s'allie à Laura, jeune prof dont une des éléves a disparu.

Aventures pleine d'actions sur un sujet d'actualité, l'esclavagisme des enfants, allié à un dessin réaliste et précis, trés bonne histoire sur une série classique qui a le mérite de se renouveler.

Trés bien fait.

J'ai relu ce tome 13 après avoir lu les 14 et 15, offert à Noël par ma belle-sœur. J'avais déjà lu ce tome 13 par le passé, et là je l'ai trouvé insignifiant, pas du tout au niveau des 14 et 15. L'histoire n'a pas vraiment de sens, je m'y suis perdu et n'y est pas trouvé beaucoup d'intérêt. Pourtant, on y parle d'avions ! Je n'ai vraiment pas accroché.

Gil est accusé d'avoir agressé et tué une jeune femme il y a des années. Soumis à un chantage en rêgle, il ne veut pas céder malgré les accidents qui se succèdent à son encontre. Sur de n'avoir rien fait de mal, il est aussi persuadé de n'avoir jamais été à l'endroit mentionné en Ariege par la carte postale qui a démarré toute cette affaire de chantage. Il décide de mener l'enquête seul tandis que les preuves contraires semblent s'accumuler. Même Djida commence à douter. Elle décide aussi de suivre Gil...

Enquête policière plutôt classique mais bien faite. Le dessin est de bonne tenue, la reprise est plutôt correcte. Les aventures de Gil st André ne sont pas vraiment vraisemblables, depuis le temps, vu le nombre d'intrigues policières à laquel il est mélé, sans être enqueteur lui même.

Ca se lit bien.

La vengeance aux deux visages



La série Gil Saint-André n'est pas de celles qui se poussent du col et ne va pas bouleverser le monde de la BD. Ce n° 14 ne fera pas non plus les couvertures de revues spécialisées.



Mais, alors qu'on avait touché le fond avec "Ballade africaine" (entièrement conduite, scénario et dessin, par Kraehn) qui était très mauvaise et semblait sonner le glas de l'aventure, les tomes suivants avec Chrys Millien au dessin redressaient sensiblement la barre.



Il faut dire que Saint Gil a retrouvé ses fondamentaux : un type simple, honnête et droit, voire un peu réactionnaire, loin de l'ersatz de Largo Winch dans lequel il s'était trouvé enfermé. Son personnage a retrouvé également une certaine épaisseur.



"Une sale affaire" est un récit correct, plutôt bien mené et si le dénouement est un peu tiré par les cheveux, on ne s'ennuie pas devant ce récit basé sur une mystérieuse vengeance. Chrys Millien fait du bon boulot également, mais il faut quand même accepter ce côté un peu froid du dessin par ordinateur. .



Donc, un bon album qui contentera ceux qui sont fidèles à cette série qui en est, mine de rien, à son 4ème cycle.



Sinon, comme d'habitude : les nouvelles couvertures choisies par Glenat pour harmoniser la série sont d'une laideur sans nom.

Jean-Charles Kraehn propose un scénario dense, riche en rebondissements, aux protagonistes parfaitement ciblés. Une histoire humaine et engagée, bouclée en un seul album qui devrait séduire tous les amateurs de polars classiques.
Lien : http://bdzoom.com/168876/act..

Un scénario solide, comme avec tous les Gil Saint André. Un dessin efficace, un mystère qui s'épaissit page après page, un pau d'aéronautique, du policier, une histoire qui se termine à la dernière page sans avoir à attendre deux ans pour connaître la suite, voilà le cocktail que j'aime dans cette série !

L’ombre du doute



[Résumé] Quatorzième tome de la série, une sale affaire porte bien son nom… Ce scénario tortueux à souhait est comme il se doit concocté par Jean-Charles Kraehn qui préside au destin de Gil Saint-André depuis ses débuts, il y a près d’un quart de siècle alors que Chrys Millien lui succède au dessin dans une veine réaliste.



Harcelé par un corbeau, notre enquêteur va rapidement comprendre que quelqu’un cherche à le tuer pour une raison qui lui échappe, même si certains éléments de l’affaire lui évoquent de vagues souvenirs…



Les amateurs de cette série phare de la collection Bulle Noire apprécieront sans nul doute cet album au scénario tortueux à souhait…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Kraehn a bien monté son suspense qui progresse, rebondit, se complète et finira par étonner.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Nouvelle lecture 9 juin 2020

Je continue....

Donc Gil en est toujours au même point, sa femme a disparu. Pas de police sauf une jeune inspectrice, Djida, qui va l'aider en privé. Va-t-il retrouver sa femme. Réponse : oui mais non....



Ce T2 du cycle 1 tient ses promesses et nous embarque sur la piste de Sylvia. Les rebondissements s’enchainent. La série s’annonce, pour l’instant comme un bon divertissement.



Gil St André n’a toujours aucune nouvelle de Sylvia depuis la soirée où les Labru, que Gil déteste, étaient invités à dîner. Afin de poursuivre ses recherches il confie sa fille Sabine à une jeune fille au père. Au cours de la soirée Sabine est enlevée

L’album débute a l’échange rançon/enfant. Rentr2s chez eux Gil découvre une pochette d’allumettes rapportée par sa fille. La piste le mène dans une boite homo où il a la grande surprise de retrouver Labru qui a une double vie vie sexuelle.

Avec l’aide de Djida, il retourne chez Labru qu’il trouve couché avec le complice avec lequel il a enlevé Sabine.

Une surprise attend Gil. Il apprend que Sylvia est une actrice porno qui tourne des films en Belgique. Avec Djida ils retrouvent le studio de tournage et finissent par localiser l'adresse de Sylvia. Impuissants, ils assistent à son enlèvement et à son envol en avion de tourisme piloté par un homme à l’accent suisse. Djida a réussi a faire une photo de l'avion. Rentrés à Lyon et après enquête, il s'avère que Syvia pourrait avoir une soeur jumelle. {/masquer]

Deuxième épisode, Gil St-André, aidé de la jolie policière stagiaire Djida, essaie de retrouver sa femme et sa fille. Son enquête le mène dans le milieu du porno. Les dessins sont très précis et l'intrigue ne laisse pas de répits. Une réussite.

Dans ce deuxième tome, les rebondissements et les révélations s’enchaînent, Gil n’est pas loin de craquer sous la violence des coups, physiques et psychologiques, qu’il encaisse. La disparition de Sylvia demeure toujours aussi mystérieuse, même si certaines pistes, ouvertes au fil du récit, semblent se refermer.



L’intrigue gagne en épaisseur, sinon en noirceur. Gil St André se retrouve confronté à l’éventualité que sa femme ait eu une double vie, remettant en question tout ce à quoi il croit depuis des années.



Est-ce dans le passé de Sylvia qu’il va falloir aller chercher la vérité ? En tout cas, c’est ce que nous, lecteurs, sommes appelés à penser à l’issue de ce deuxième tome.



Le scénario est toujours aussi haletant ; les dessins toujours clairs et agréables. Mention spéciale à la couverture qui attire l’oeil.



Bref, un deuxième tome à la hauteur du premier, et qui confirme que, décidément, il va falloir continuer la série pour démêler tous ces fils et comprendre comment tout cela a bien pu arriver…
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..

A la fin du précédent tome, la fille de Gil St André a été enlevée.

Dans ce tome, il se lance à sa recherche (bien aidé par DJIDA, dont les sentiments sont explicites), la sauve et se relance à la recherche de sa femme.

Sa femme, qui aurait un passé sombre....

Oui, non ?

L'auteur a su nous laisser le doute, et donne envie d'aller voir la suite...

En fin de tome 1, la fille de Gil St-André était kidnappée. On retroue celui-ci au début du tome 2 avec la rançon et fermement convaincu que les ravisseurs de sa fille ont également enlevé sa femme. Mais il apparaît vite que ce n'est pas le cas.



Faisant fi de la police, Gil St-André fonce, soutenu par une fliquette qui n'est pas insensible à ses charmes. L'enquête fonce à toute vitesse d'abord dans les milieux gays (où Kraehn hésite entre Frankie Goes to Hollywood et Village People). Ensuite, Gil St-André découvre que sa femme ferait du porno du côté de la Beglique. Cela permet à Kraehn de nous croquer Liège, par exemple, de très bonne façon.



On retombe alors sur l'enquête de base, Gil St-André (je n'ai jamais vu un chef d'entreprise bosser aussi peu) assiste à l'enlèvement de l'actrice porno, ressemblant trait pour trait à sa femme.



C'est globalement bien enlevé. Cela bouge, et si on n'accorde pas trop d'attention à la vraisemblance, on peut adhérer. Mais il ne faut vraiment pas être trop regardant.



Toutefois, comme dans le premier tome, on sent Kraehn assez peu à l'aise avec le fait de dessiner ce que son imagination produit comme scénario. Tant les milieux gays que ceux du porno sont terriblement mous et froids, politiquement corrects et sans cette odeur de stupre et de fornication que l'on peut y associer. On termine sur une révélation qui sort de nulle part et qui enfonc bien le clou de l'invraisemblance.

Deuxième volet de cette enquête policière qui en compte cinq et c'est de plus en plus prenant.



Le tome de mise en place était déjà haletant et parfaitement construit, et ce deuxième tome ne fait que confirmer la qualité de ce polar. Dès la première planche on replonge dans cette enquête menée par ce bon père de famille reconverti en détective privé suite à la disparition de sa femme. La construction demeure classique mais l'auteur réserve encore plus de surprises et de rebondissements que lors du tome précédent. La narration est toujours excellente, les personnages admirablement développés et le rythme de lecture soutenu.



Au niveau du graphisme, il faut déjà noter la participation de Sylvain Vallée aux crayonnés des 10 dernières planches de cet album.

Une série qui vaut principalement pour le scénario et l'envie qu'il procure.

Dans ce tome, Gil St André continue sa recherche et devient un fugitif......

Djida est amoureuse de lui et ne s'en cache plus....

On a véritablement envie de savoir comment va se finir cette histoire....