Citations de Jasper Fforde (339)
- OS-3 ? répétai-je. Ils s’occupent de quoi ?
- De Trucs Bizarres.
- Je croyais que les Trucs Bizarres, c’était OS-2.
- OS-2, c’est les Trucs Très Bizarres.
- Au fait, ça a marché, tonton, la machine à gommer les souvenirs ?
- La quoi ?
- La machine à gommer les souvenirs. Tu étais en train de la tester la dernière fois qu'on s'est vus.
- Je ne sais pas de quoi tu parles, ma petite fille.
Les barrières entre réalité et fiction sont plus minces que nous ne l'imaginons, un peu comme un lac gelé. Des centaines de personnes peuvent le traverser, mais un soir, ça dégèle à un endroit, et quelqu'un tombe dans le trou. Le lendemain matin, la couche de glace s'est déjà reformée”
Les adultes normaux n'aiment pas entendre des choses que leur propre grisaille leur rend inaccessibles.
-Quarante-deux meutres, mon ami. Le plus dur, c'est le premier. Après, ça ne compte plus;on ne vous pendra qu'une seule fois. C'est un peu comme quand on entame un paquet de sablés au beurre;impossible de s'arrêter au premier.
En l'espace de vingt secondes suivant l'enlèvement de Jane, le premier lecteur inquiet avait remarqué qu'il se passait des choses étranges aux abords de la page cent sept de sa luxueuse édition reliée de cuir de Jane Eyre. En l'espace d'une demi-heure, le standard de la bibliothèque de l'English Museum avait sauté. En l'espace de deux heures, tous les bureaux de LittéraTecs étaient assiégés de coups de fil provenant de fans de Brontë anxieux. En l'espace de quatre heures, le président de la Fédération Brontë s'était entretenu avec le Premier Ministre.
Quel est le point commun entre un corbeau et un bureau?
-Poe a écrit sur les deux?
— Au fait, ç’a marché, tonton, la machine à gommer les souvenirs ?
— La quoi ?
— La machine à gommer les souvenirs. Tu étais en train de la tester la dernière fois qu’on s’est vus.
— Je ne sais pas de quoi tu parles, ma petite fille.
Pour ma mère, l'objectif dans l'existence se résumait à passer du berceau à la tombe avec le minimum d'agitatiion et de tracas, et le maximum de thé.
Mère Zénobie dit que la magie est comme l'or mélangé au sable (…). Ça vaut plein de sous mais ça ne sert à rien si on ne peut pas l'extraire.
Mon père a une tête a arrêter les pendules. je ne veux pas dire par là qu'il est laid ; c'est l'expression employée par les ChronoGrardes pour décrire quelqu'un qui pouvait ralentir le débit du temps.
J'emmenai ma nouvelle auto faire un tour à la campagne avec le toit baissé ; l'air qui me cinglait le visage offrait un répit bienfaisant à la chaleur estivale. Le paysage familier n'avait pratiquement pas changé ; il restait aussi beau que dans mon souvenir.
En matière d'Arts mystiques, rien n'est jamais simple. Tout ce qu'on comprend vraiment, après une vie d'études, c'est qu'on a encore un tas de choses à comprendre. C'est à la fois frustrant et enrichissant.
Quelque part à proximité, il y eut un bruit de verre brisé suivi d'un juron étouffé.
- Qu'est ce que c'était ?
- Des rats, probablement, dit Frampton.
- Et les gros mots ?
- Des rats mal élevés...
- Vous lisez dans les pensées ?
- Seulement en cas de sentiments passionnés. Les pensées ordinaires sont assez ennuyeuses. Les idées puissantes ont une vie propre, elles se transmettent d'être en être, inchangées.
Peu d'entre nous savent ce qu'ils sont venus faire ici-bas et à quel moment ils doivent le faire. Chaque petit acte a une répercussion qui affecte notre entourage de manière invisible.
Kazam, c'est une société de management des sorciers. La magie fait partie de nos vies, elle est partout et elle est utilisée par tous. Et nous, enfin moi maintenant, on place nos sorciers pour ces tâches. Seulement, depuis quelques années, la magie est de moins en moins importante. Comme si nous avions épuisé la ressource. Après tout c'est peut être le cas. Malgré tout, l'un de mes clairvoyant a vu une chose inimaginable: la mort du dernier dragon. Et ça, ça veut dire folie et ruée vers l'or immobilier. Parce qu'à la mort d'un dragon, sa terre devient libre de tout droit. Et le premier arrivé est le premier servi.
de l’autre côté du Portail de la Prose, Polly se tenait sur la rive herbeuse d’un grand lac, écoutant le doux clapotis de l’eau. Le soleil brillait, et des petits nuages floconneux voguaient paresseusement dans l’azur du ciel. Le long de la baie, on apercevait des myriades de jonquilles jaune vif qui poussaient dans l’ombre ajourée d’une boulaie. Les fleurs frissonnaient et dansaient dans la brise dont le souffle embaumait la fraîche odeur de printemps. Tout était calme et paisible. Le monde dans lequel elle se trouvait à présent n’était pas terni par la méchanceté des hommes. C’était le paradis
La tâche de réinventer la magie comme élément de confort utile et sûr, au même titre que l'électricité, avait commencé deux siècles plus tôt et n'était pas achevé. Une fois perdue, la confiance est difficile à regagner.
Peu de gens se souviennent aujourd’hui de Mr. Quaverley. Si vous avez lu Martin Chuzzlewit avant 1985, vous avez dû tomber sur un personnage secondaire qui habitait la pension de Mrs. Todger. Il discourait longuement avec les Pecksniff sur les papillons, sujet dont il ne savait presque rien. Malheureusement, il n’est plus. Son chapeau est toujours suspendu à la patère page 235, mais c’est tout ce qui en reste…
MILLON DE FLOSS
Dossier Thursday Next, volume 6