Revivez notre journée de présentation de la rentrée littéraire à La Scala et découvrez les essais qui paraissent cet automne !
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0:16 Introduction
0:50 **Le Journal d'Olga et Sasha** d'Olga et Sasha Kurovska et Élisa Mignot
16:44 **Derrière la clôture verte** de Richard Glazar
21:35 **La Chine ou le réveil du guerrier économique** d'Ali Laïdi
28:13 **Earth for all/Terre pour tous. Nouveau rapport au Club de Rome**
32:20 **La Fabrique des animaux** avec Yann Arthus-Bertrand / L'Art faber
33:54 **Les 7 Cabanes** de Lionel Astruc
35:58 **Paysans et citoyens. Enquête sur les nouveaux liens à la terre** de Véronique Duval
39:20 **Invasives, ou l'Épreuve d'une réserve naturelle** de Céline Curiol
45:00 **Le vivant et la révolution. Réinventer la conservation de la nature par-delà le capitalisme** de Bram Büscher et Robert Fletcher
47:52 Cahier militant **Refaire le monde avec Jane Goodall**
49:50 **Naviguer sur les sentiers du vent** d'Olivier le Carrer
57:25 **Énergie ! Comment sortir du labyrinthe de la fatigue** du Dr Anne Fleck
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#rentréelittéraire #essais
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En Amérique, les produits chimiques agricoles tuent quelque 67 millions d'oiseaux chaque année. J'ai récemment entendu dire que les oiseaux chanteurs qui jadis saluaient le printemps en Iowa ont quasiment disparu des surfaces cultivées.
Si seulement les médias relayaient davantage de bonnes nouvelles qui donnent un peu d'espoir !
"C'est bien d'aller marcher au moins une fois par jour (.../...). Même si une balade sans chien n'est pas une vraie balade...
- Et pourquoi ça ?
- Avec un chien, la promenade a un but.
- Lequel ?
- Elle fait un heureux !"
C'est l'apathie et non la haine qui est le contraire de l'amour.
Avant de prendre une décision importante, des indigènes avaient pour habitude de se demander quel en serait l'impact sur les 7 générations à venir. Aujourd'hui, des décisions majeures se prennent en pensant uniquement à la prochaine assemblée des actionnaires.
Le monde dans lequel nous vivons est une merveille qui me fascine. Quand je pense que nous sommes en train de le détruire, alors qu'il nous reste encore tant à apprendre sur lui ! Nous nous croyons plus malins que la nature, mais c'est faux. Notre intellect est admirable, oui. Mais il nous faut humblement reconnaître que la nature est encore plus intelligente que nous.
"Notre mépris pour la nature a causé cette pandémie"
terrafemina.com
Dans la mesure où les gens sont de plus en plus au courant des souffrances animales, ils se sentent de plus en plus interpellés et veulent agir. La plupart des gens sont foncièrement bons, rares sont ceux qui aiment voir souffrir de la main de l'homme et la plupart veulent apporter leur contribution pour un monde meilleur. Mais le plus souvent, ils ne savent pas très bien ce qu'ils peuvent faire. Il faut donc unir nos forces et ne pas détourner le regard quand des millions d'animaux sont torturés. Chacun d'entre nous peut faire quelque chose. Nous pouvons refuser d'acheter des aliments obtenus par des méthodes d'élevage inhumaines et faire pression avec notre porte monnaie. Nous pouvons contribuer au bien-être durable des animaux recueillis. Et nous pouvons faire savoir ce qui se passe.
Je passais beaucoup de temps dans notre grand jardin. Il était assez sauvage. Il y avait un hêtre que j'aimais tellement que ma grand-mère me l'offrit pour mon dixième anniversaire. J'avais un arbre à moi ! Lorsque j'étais joyeuse, je grimpais haut dans ses branches et je m'y asseyais pour regarder les oiseaux et écouter leurs chansons. Parfois j'y emportais mes devoirs. J'y grimpais aussi lorsque j'étais triste, pour m'isoler. Souvent, dans ces moments-là, je lisais un livre. C'était un conseil de maman. Elle disait que cela pouvait m'aider à oublier mes ennuis, au moins pendant une heure ou deux, et peut-être qu'après ils ne me sembleraient plus si graves. Ce conseil, je le suis encore aujourd'hui.
En fait, l'espoir est une condition de survie. Une condition de survie de l'espèce humaine. Sans espoir, on meurt.