Il est difficile de penser que le futur puisse être autre chose que la continuation du présent.
Qui conclut un marché doit l'exécuter.
Personne ne peut éviter de naître comme tout le monde, mais c'est pas une raison pour s'en contenter.
"(...) Souvent, Rachel me taquine. Elle dit que je vis plus volontiers dans le monde de mes rêves que dans celui de mon assiette. (...)"
James STURM, Le jour du marché, 2010, éditions Delcourt.
Mon père serait déçu de savoir qu'on joue le jour du shabbat. On croirait qu'il vient de débarquer. Dans sa tête il vit toujours là-bas. Moi je vis en Amérique et le base-ball c'est l'Amérique.
Lisa et moi avions insisté pour les emmener réclamer des friandises pour Halloween. Pour une nuit, nous étions une "famille".
Il y a un mois, j'aurais été incapable de faire ça. Et même maintenant… Comme si cette soirée n'était pas assez improbable, pas d'engueulade ce soir, seulement de l'incompréhension…
Lisa et moi sommes devenus étrangers l'un pour l'autre.
Pas facile de quitter sa femme et son gosse. Mais vous pouvez pas être joueur de baseball si vous êtes pas disposé à voyager.
Mes pensées vont vers les jumeaux Jennings. Comment se fait-il que des hommes si fortunés soient en fait si pauvres ? Pourquoi ont-ils le pouvoir ? Qui est responsable de cet état de fait ? A force de vivre sous leur joug, on en oublie qui on est, qui on est capable de devenir.
Contrairement à Lisa, j'ai maintenant du mal à me passionner pour tout ça. Ouais, Trump est une machine à conneries ambulante, mais Hillary, c'est juste un peu plus de la même vieille merde. […] Je suis sûr que Bernie aurait démoli Trump.
Survivre est peut-être une victoire suffisante.