La bonté rend l’âme contente, car celui qui cherche à rendre les autres heureux jouit lui-même d’un bonheur intérieur que la conscience lui procure. La bonté augmente l’attachement que nos amis ont pour nous et diminue les mauvais sentiments de nos ennemis.
Cultivez en vous l’esprit d’équipe fait de désintéressement et sans lequel la coopération ne reste qu’un moyen de satisfaire plus surement son égoïsme. Efforcez-vous d’acquérir le sens de la communauté. Vous vivez en groupe et vous devez vouloir le bonheur de tous.
La bonté est la qualité du cœur qui nous porte à être toujours prêts à faire le bien, à rendre service à nos semblables et à nous imposer même des sacrifices, si cela est nécessaire, pour contribuer à leur bonheur.
L’ordre ne consiste pas seulement à bien savoir ranger les objets. Il doit s’étendre à toutes les actions de notre existence, si nous voulons que celle-ci soit heureuse.
L’ordre dans la distribution de la journée amène l’économie du temps, qui est un précieux trésor ;
L’ordre dans la distribution du travail augmente la somme de ce travail et des ressources.
L’ordre dans les affaires en assure souvent la réussite et le succès ;
L’ordre dans la conduite et les habitudes contribue à l’entretien d’une bonne santé.
La fierté vraie est une grande qualité qui s’arrange très bien avec la modestie. Celui qui est fier ne veut ni briller ni dominer ; mais il veut rien faire qui le rende honteux de lui-même, à ses yeux et aux yeux d’autrui. Il trouve dans un amour propre bien placé la force d’être courageux, loyal, tempérant, de se garder des mauvaises distractions et des mauvaises compagnies.
seules les profs de lycée, toujours prompts à confondre histoire et morale, peuvent avoir une vision si empathique des tragédies françaises
La barbarie serait-elle inscrite dans les gênes ? La question hante Mathilde depuis son trentième anniversaire, le jour où elle apprend qu’elle est la petite-fille de Pierre Paoli, commis de perception à Aubigny-sur-Nère devenu en 1943 le féroce tortionnaire de la Gestapo de Bourges.
Le soir de cette révélation, ses parents lui confient les cahiers manuscrits dans lesquels son grand-père racontait, jour après jour, sa vie et son œuvre : l’itinéraire d’une ambition SS au service de l’Europe nouvelle.
Ces archives familiales sont de bon augure pour alimenter sa thèse en histoire contemporaine. Mais elles troublent sa conscience. Comment renier cette hérédité ? Pourquoi bafouer la vérité ? Et à quoi bon vouloir assumer un legs aussi lourd ?
Cadeau maudit, par ailleurs : entre elle et son grand-père, trop de coïncidences viennent mettre à mal sa sérénité.
L’amour propre est un miroir trompeur, qui grossit les qualités et rapetisse les défauts.
Il faut s’incliner devant le talent, mais il faut s’agenouiller devant la bonté.
Ne pense au passé que pour éclairer l’avenir.