Le nombre n’a pas forcément raison ; il ne détient pas la vérité, et encore moins la sagesse. Pourquoi les médecins ne sont-ils pas désignés, eux aussi, par le suffrage universel ? Pourquoi ne pas faire choisir l’ingénieur par un congrès d’ouvriers ? Nous est-il jamais venu à l’idée que l’on pourrait faire élire le général, à la veille d’une bataille, par la moitié plus un des soldats sous les armes ?