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3.22/5 (sur 68 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1967
Biographie :

Isabelle Lortholary vit à Paris. Elle est journaliste et critique littéraire à Elle.

"Autobiographie à la jumelle" est son second livre. Le premier, "Heureuse ou presque" (Stock, 2007), un recueil de nouvelles, a connu un succès public et critique.

Source : www.editions-iconoclaste.fr
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Ne pas avoir le regret des choses pas faites : et si c'était cela, le secret d'une vieillesse sans rancune, sans tristesse ou sans nostalgie ? (p. 61)
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" L'amitié est une chance. Elle est la solution à des tas de problèmes, graves et moins graves. C'est un endroit protégé où tout est possible, un espace imaginaire fabriqué à deux où l'on peut se retrouver, se reconnaître, où l'on a ses propres échelles de valeurs et où l'on ne juge pas. C'est le royaume de l'empathie et un laboratoire où l'on expérimente les sentiments les plus divers. " Agnès Desarthe (p. 40)
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Mon beau-frère habitait la région toulousaine. J’avais dix-sept ans, il avait dépassé la trentaine, le jour où nous nous sommes rencontrés. Il revenait d’une séance de rebirth. Il s’était roulé par terre, tout au long de l’après-midi, en poussant des cris. Je suppose qu’il avait espéré de tout ça un soulagement, un bénéfice. Mais à l’arrivée, il était déçu, il était furieux. Sa mère faisait les frais de sa colère, voilà, tout était de sa faute, la déception et la fureur. Je me souviens de ma stupéfaction. Il fallait être complètement cinglé pour espérer renaître. Surtout si c’était pour en vouloir à sa mère. Naître était comme mourir, naître était définitif, et sans retour possible.
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"Traduire un grand livre est une expérience au moins aussi formatrice et bouleversante qu'écrire un livre. Je ne suis pas certaine que j'aurais écrit si je n'avais pas traduit. Je me demande parfois comment font les écrivains qui ne traduisent pas. C'est comme si on me disait d'un danseur qu'il ne s'échauffe pas et ne s'exerce jamais à la barre (...) " Agnès Desarthe
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La vie n'est jamais telle qu'on l'avait imaginée. Jamais aussi gaie qu'on l'espère, jamais aussi malheureuse qu'on le craint.
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Extrait d'un Texte d'une conférence sur l'enseignement de la Shoah et la création artistique par Agnès Desarthe

I.B. Singer exprime ses doutes de la manière suivante : "L'espoir que la grande littérature puisse apporter la paix ou améliorer l'humanité est sans aucun fondement." Il écrivait encore : " Au mieux, l'art ne peut être autre chose qu'un moyen d'oublier un moment le désastre humain" (...)
La barbarie a sa place dans l'humanité, dans son histoire, dans sa construction. Le ratio entre le bien et le mal est constant, ce qui réfute, j'en ai peur, toute idée de progrès. (p. 82)
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Je leur ai donné la vie mais tous les deux m'ont mise au monde. Ils m'ont rendue mère. Sacré travail, rude naissance. Et jamais de délivrance. Je suis pleine de cet amour qui croît depuis le premier jour et sans cesse anxieuse à l'idée de le perdre. Une poulette caquetante et tourmentée, voilà ce que je suis devenue malgré moi....Je voudrais les garder sous mon aile pour les protéger de tout.....Qui dira la folie des mères ? Mais non, ce n'est pas mon souhait. Je les ai voulus, je les veux toujours, libres et heureux, parés pour la grande aventure. Expulsés joyeusement du cocon. Je vous en prie, sortez, sortez."

Dans : Le Cordon, Michèle Fitoussi
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"Tu regrettes ce que tu appelles déjà ta jeunesse, tu t'en veux à en crever ah quelle idiote j'étais."

"J'ai envie de crier que c'est moi la première l'oeuvre originale que sans moi elle ne serait pas ou que sans moi elle serait laide, qu'il ne faudrait pas l'oublier que j'aimerais en être remerciée."

"J'ai brisé ses rêves comme on avait brisé les miens, les princesses n'existent pas."

"Elle aurait les yeux bleus le nez minuscule les cheveux blonds la bouche en coeur, digne héritière de sa mère, j'avais oublié le père."
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La joie qu'on éprouve pour une douleur est pernicieuse, elle est empoisonnée comme une vengeance, elle n'est pas innocente, elle pervertit.
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La rupture amoureuse est donc pour moi ce qui ressemble le plus à la naissance, physiquement. Naître, c'est rompre un lien qu'on ne peut défaire, c'est un abandon paradoxal : on est abandonné par quelqu'un : on se sépare d'un être dont on ne peut se passer. La naissance est un grand, un immense chagrin d'amour."

dans : Abandonnés, Camille Laurens.

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