Nous savons que les choses ont depuis bien changé, et très vite ; que les milieux culturels se sont "ouvert" à d'autres vues qui ne sont plus du tout "Charlie", accueillant, au nom d'une "diversité apaisée", des spectacles qui professent que la laïcité serait coloniale et responsable de l'explosion de violence ou que le voile islamique serait le dernier bonnet phrygien à la mode. Une forme de politiquement correct a laissé place à une autre. C'est dans la nature même de cette non-pensée que de tourner sur elle-même, de dire une chose et son contraire par souci d'inclusivité ou par simple dandysme, dans la carnavalisation incessante des idées et des valeurs.
Il n'y a pas moins illusoire que le théâtre ! Lieu de réserve du réel à une époque où celui-ci semble avoir été absorbé par l'infotainment, il stocke et engrange les énergies de demain.