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Citations de Ilona Andrews (328)


Non. Non. Cet homme était une infection, une maladie dont je n’arrivais déjà pas à me libérer. Je n’avais pas besoin d’une nouvelle poussée de la fièvre Rogan.
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Bryce se mit à genoux avant de se lever, tremblant.
J'attrapai un morceau de gaze dans ma poche et essuyai la lame de Slayer.
- Je vais entrer par effraction dans ce mobil-home pour essayer de trouver la mère de la petite et Esmeralda, ou quel que soit son vrai nom. Pendant ce temps, pourquoi n'iriez-vous pas chercher de l'aide? Vous ramenez autant de types que vous voulez et je vous donne une seconde chance. Je ne bouge pas d'ici. Mais, cette fois, je crèverai des hommes, pas des chiens. Et j'y prendrai plaisir. En fait, vous me rendriez service.
Bryce recula d'un pas.
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Les deux femmes aussi l’avaient vu. Elles cessèrent de parler. Cet homme tranchait à travers les couches superposées de culture, de politesse et de snobisme pour déclencher une sorte de signal féminin surnaturel qui annonçait : « Mâle dominant. Danger. Pouvoir. Sexe ». Pourquoi n’avais-je pas droit à quelqu’un comme ça ? Pourquoi ne pouvait-il pas être mon mec ? S’il venait me parler, je serais sans doute incapable de formuler une phrase cohérente. L’homme me regardait. Attendez… Il y avait deux autres jolies femmes sur son chemin, toutes deux habillées avec plus de style et de classe que moi et dont chaque parcelle du corps émettait le même signal : « je suis disponible ». Elles étaient belles comme des roses alors que moi, vêtue comme je l’étais, j’avais l’air d’une pâquerette. Son regard n’aurait jamais dû s’arrêter sur moi. J’étais peut-être jolie, mais pas à ce point. Il me regardait comme s’il savait qui j’étais. Mon cerveau prit un quart de seconde pour digérer l’info avant de me renvoyer une décharge d’angoisse glacée. Rester ou fuir ? Je gâchai une précieuse seconde de plus à tenter d’écouter mon instinct et ma magie. Mes tripes avaient presque toujours raison. Rester ou fuir ? Je plongeai le regard dans ses yeux bleus. Non, je m’étais trompée. Ce n’était pas un tigre. C’était un dragon, redoutable et majestueux, et il en avait après moi. C’était grave. Très, très, très grave. Je devais m’enfuir. Tout de suite.
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Une Range Rover pénétra sur le parking exactement dix minutes plus tard. C’était un véhicule massif à la carrosserie gris acier, luxueux mais solide. La portière passager s’ouvrit et j’aperçus Mad Rogan derrière le volant. Il avait échangé son costume et ses chaussures pour un jean délavé, un tee-shirt gris clair et de grosses bottes noires. Le changement faisait un effet bœuf. Le costume avait arrondi les angles, dissimulé sa dureté sous un vernis d’opulence et de civilisation. Mais à présent, Mad Rogan apparaissait brut de décoffrage, tout en force et en rugosité. Il avait l’air en quête de ruines à explorer au cœur de la jungle ou de méchants à frapper à coups de chaise. Malheureusement, le méchant, c’était lui.
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Où en est Mad Rogan aujourd’hui ? demandai-je.
— Il a quitté l’armée il y a quatre ans et huit mois. Personne ne l’a vu depuis. Tout semble indiquer qu’il s’est enfermé chez lui. Si l’on en croit les rumeurs sur les forums des fans de sa maison, il aurait été horriblement défiguré durant la guerre.
— Oui, et il attend sans doute l’arrivée de la seule et unique femme qui saura l’aimer tel qu’il est. Bern me gratifia d’un petit sourire. Les Majeurs, comme n’importe quelles célébrités, avaient leur lot d’admirateurs et d’admiratrices, en particulier les jeunes et beaux garçons célibataires. Ils avaient engendré tout un courant culturel spécifique sur Instagram et Tumblr. Ils avaient même leur propre réseau social : Herald. L’essentiel du contenu était constitué de photos de Majeurs, de dessins et de textes conçus par les fans, souvent avec un angle romantique, et de folles spéculations sur qui allait épouser qui et de quels genres de pouvoirs leurs enfants pourraient être dotés. En général, les pouvoirs se transmettaient de génération en génération, mais lorsque deux lignées magiques différentes se mélangeaient, un résultat imprévu était toujours possible.
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— J’ai sauvé plusieurs vies, mais votre conditionnement vous laisse croire que j’ai mal agi. Ce n’est pas le cas. Il a déclenché les hostilités. J’y ai mis fin.
— Ce n’est pas ça, dis-je. Je me préparais à lui tirer dans la tête. Mais lorsqu’on tirait sur quelqu’un, il avait une petite chance de survie. Et il y avait un corps. Ce que Mad Rogan avait fait était si soudain et si définitif que j’avais besoin d’un peu de temps pour le digérer.
— Alors quel est le problème ? Je cherchai mes mots.
— C’est le… le « sploc ». Mad me lança un regard perplexe.
— Le sploc ?
— Oui.
— J’ai brièvement envisagé de l’empaler à l’aide d’une des tiges d’acier sur le toit, mais j’ai pensé que ce serait trop sanglant pour vous. Aurait-ce été préférable ? Mon esprit imagina Peaches avec une tige d’acier lui sortant de l’estomac.
— Non.
— Ça m’intéresse vraiment, ajouta-t-il avec une curiosité sincère. La prochaine fois que je tuerai quelqu’un, j’aimerais pouvoir le faire d’une manière qui ne vous fasse pas péter les plombs.
— Et si vous commenciez par ne tuer personne pendant un moment ?
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Je n’étais pas le genre de femme avec lequel il finirait par se poser. Ce n’était pas une question d’argent. Je n’avais simplement pas le bon pedigree. Le critère principal du mariage chez les Majeurs était la magie. Mes pouvoirs n’étaient pas à la hauteur des siens et clairement pas du bon type. Il était avant tout télékinésiste, avec un don limité pour la télépathie. Ma magie reposait essentiellement sur la volonté et n’entrait pas vraiment dans les cases. Je n’aurais Mad Rogan que s’il tombait réellement amoureux de moi. Or le concept même d’amour ne faisait sans doute pas partie de son vocabulaire.
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Mon Dieu, j’avais envie de lui. Terriblement envie de lui. Il me relâcha, tourna les talons et repartit en riant sous cape. Argh !
— C’est ça ! Allez… vous-en ! Je jetai ma clé en croix par terre.
— Ça, c’était du baiser ! lança grand-mère Frida depuis la porte derrière moi. Je sursautai.
— Tu es là depuis combien de temps ?
— Assez pour dire que cet homme est on ne peut plus sérieux. Les mots se bousculèrent sur mes lèvres.
— Je ne… Qu’est-ce… Salaud !… Peut aller se faire voir, je m’en fous !
— Ah, les amours de jeunesse… Toujours tellement de passion, commenta-t-elle. Je vais t’offrir un abonnement au magazine Mariage. Tu devrais commencer à regarder les robes. J’agitai les bras dans un geste de frustration puis m’éloignai à grands pas avant de dire quelque chose que je regretterais.
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Tous les habitants de Houston avaient entendu parler d’Adam Pierce. Les individus qui maniaient la magie étaient divisés en cinq classes : Mineur, Moyen, Notable, Supérieur et Majeur. Né avec des capacités pyrokinésiques rares, Pierce entrait dans la catégorie « acier inoxydable ». Un pyrokinésiste était classé Moyen s’il était en mesure de faire fondre quinze centimètres cubes de glace en moins d’une minute. Dans le même temps, Adam Pierce pouvait produire des flammes capables de faire fondre quinze centimètres cubes d’acier inoxydable. Cela faisait de lui un Majeur, la classe la plus élevée des humains doués de magie. De quoi attirer toutes les convoitises : celles des militaires, du lobby des armes et du secteur privé. Famille bien établie et fortunée, les Pierce étaient propriétaires de la société Pyromania, premier fournisseur des produits de forge industriels. Adam, avec son allure altière et ses capacités magiques spectaculaires, était la plus grande fierté de la maison Pierce. Il avait grandi dans le luxe, avait fréquenté les meilleures écoles, porté les vêtements les plus en vogue et semblait promis à un avenir doré. Une étoile montante et le plus beau parti de la ville. Puis, à l’âge vénérable de vingt-deux ans, il avait fait un grand doigt d’honneur à tout son univers, s’était déclaré comme un extrémiste et avait tout quitté pour former un gang de motards.
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Dans notre monde, la filiation était tout. Les familles magiques étaient à la tête de corporations et la plupart des grandes villes étaient divisées en territoires appartenant aux familles. Certaines d’entre elles n’étendaient leur influence que sur quelques pâtés de maisons, d’autres contrôlaient des quartiers entiers. Votre nom de famille et votre arbre généalogique pouvaient vous ouvrir des portes… ou vous faire tuer. Quand la famille prenait suffisamment d’importance, elle était considérée comme une maison.
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On raconte qu’une femme de moins de soixante kilos n’a aucune chance face à un homme athlétique qui en fait quatre-vingt-dix. C’est une connerie. Il suffit de prendre la décision de lui faire mal… et de ne pas hésiter.
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Certains types deviennent rouges de colère et se mettent à hurler. D’autres sont comme paralysés. Ceux-là sont comme ces chiens qui mordent parce qu’ils ont peur. Poussez-les un peu trop loin et ils deviennent dingues.
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Elle contempla ses iris et, l’espace d’une fraction de seconde, entrevit l’immensité du pouvoir qui résidait en lui. C’était comme de se trouver en face d’une avalanche avant qu’elle vous avale tout entier. À cet instant, elle sut que tout ce qu’on racontait était vrai. C’était un tueur, un fou.
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Il est trop tard, se dit-elle. Trop tard pour les regrets et les doutes.
Elle devait faire face à la réalité, si terrifiante soit-elle. Elle devait se comporter comme une mère.
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C’est fou à quel point un simple contact peut être intime, songea-t-elle.
Ce contact, nourri par vingt ans d’amour, lui avait servi de roc dans la tourmente cauchemardesque des dernières quarante-huit heures. Sans cela, elle aurait été en train de hurler.
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Sans la magie, il aurait fallu des mois pour les soigner. Mais, sans la magie, je ne me serais pas retrouvée
dans ce merdier.
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– Je suis fatiguée, j'ai mal à la jambe, j'ai besoin de foutues réponses pour boucler mon affaire et je ne les
trouve pas.
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“Would you care for something to drink ?”
“Is it poisoned ?”
“It’s Saturday,” I said. “We only serve poison during the week.”
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« That’s not what it is.”
“Yes, it is,” I said quietly. “Curran, think about it for a minute. My life is in danger and you don’t trust me enough to tell me about it. You have no idea how bad you made me feel.”
“I was trying to keep you alive. Even if it meant we couldn’t be together. Even if it meant watching Hugh making circles around you like a fucking shark. You don’t trust me either, Kate. All the shit we’ve been through should’ve bought me some time, but you believed I lost my head over some girl after three days.”
I didn’t even hurt anymore. I just felt this empty dry sadness.
“And that’s exactly the problem.”
“Kate?” He crouched by me, one knee on the ground, and leaned forward to look at my face. “Baby? Punch me or something.”
I struggled to sort everything into words. It didn’t work. I just shut down like an overloaded circuit.
“Talk to me.”
Some sort of words finally came out. “Where can we even go from here . . .”
“I don’t want to go anywhere. I love you. You love me. We’re together. We’re a team.”
Suddenly my emotions sorted themselves out and anger finally ran to the front of the pack. “No, we’re not a team. You made me a patsy in your scheme. You treated me like I’m an idiot. I thought about hurting her. I thought about hurting you.”
“You wouldn’t hurt her. She’s weaker than you.”
“You’re an arrogant bastard.”
“Fair enough,” he said. “You got more?”
“Yes. You’re a smug asshole.”
“Yes, I am.” He motioned at me. “Don’t hold back. Tell me how you really feel.”
I punched him in the jaw. It was a good solid hook. »
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He spread his arms.
“I can’t change who I am,” I told him. “Neither can you. I get it.”
“I love you and you love me, and we’re both too fucked up for anyone else. Who else would have us?”
I sighed. “Well, clearly we’re both crazy and this relationship is doomed.”
“I love you so much,” he said. “Please don’t leave me.”
He leaned forward. I knew he would kiss me a moment before he did, and I realized I wanted it. I remembered him holding me. I remembered him risking himself against impossible odds for me. I made him laugh, I told him things that would make most normal men run screaming, things I spent all my life keeping secret, and I drove him to the point of near-blinding rage. In my darkest moments, when everything was crashing down around me, he told me everything would be okay. The taste of him, the feel of his lips as his mouth covered mine, the way he made the world fade, as if kissing me were the only thing that existed in his life, pulled me right back through time, before the castle, before Hugh, and before Lorelei. Curran was mine. If my life were on the line, he would do it again, and I would be mad at him again. And if the reverse ever happened, he would rage and roar, and I would tell him that I loved him and that I would fight to the death to keep him breathing.
He was right. We loved each other and nobody else would put up with us.
“I’m still mad at you,” I whispered, and put my arms around him.
“I’m an ass,” he told me, pulling me closer. “I’m sorry. You should make my life hell for the next hundred years.”
“Do we need to give you some privacy for the makeup sex?” Astamur asked.
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