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Critiques de Hervé Guibert (180)
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Cytomégalovirus : Journal d'hospitalisation

Un vrai journal d'hospitalisation. Un récit pesant, haché où transparait la souffrance, le malaise et les questions existentielles. Hervé Guibert y met toute son énergie pour ne pas baisser les bras et croire que tout est encore possible.

Parfois au fil des pages, une marque de tendresse, un sourire complice ou un trait d'humour. Mais l'ensemble reste profondément douloureux.
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Cytomégalovirus : Journal d'hospitalisation

J'admire l'homme plus que ses oeuvres (sauf les dernières écrites en partie sur sa maladie), pour la lucidité dont il a fait preuve dès le début de la maladie et au travers des étapes de celle-ci.



Il écrit : "Jai peut être fait la connaissance aujourd'hui, de la chambre dans laquelle je vais mourir". Par delà ses souffrances physiques, il y a ce qui pour moi représente la plus grande : la souffrance morale. de voir non seulement son délabrement physique, mais de savoir ce qu'il adviendra plus tard, mais toujours à court terme : le délitement de ses facultés intellectuelles avant de sombrer dans la démence.



Sur son hospitalisation, il note tout, car tout lui parait important et nous constatons avec lui, l'indigence des services hospitaliers, l'indifférence des infirmières qui parlent aussi forts de jour comme de nuit, sans se rendre compte tellement elles sont habituées à la maladie et à la mort, que le patient aimerait bien lui aussi se reposer. Avec lui, nous entendons les cris de douleur de ceux pour lesquels il n'y a plus grand chose à faire. Et comme lui, J'aimerai avoir la volonté de conserver ma dignité envers et contre tout et tous si un jour j'étais atteint d'un mal incurable.



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Cytomégalovirus : Journal d'hospitalisation

Tombée dessus par hasard, et donc un retour dans le passé des années sida.

Bouleversant mais sans pathos. Ça donne malgré tout, envie de lire la prose de Hervé Guibert. (archives Apostrophe à voir pour écouter l'auteur)
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Des aveugles

Lu étudiante. Je ne me rappelle pas exactement de l'intrigue (un triangle amoureux, il me semble) de ce roman, lu lycéenne.

Mais je me souviens d'avoir été touchée par la plume de l'auteur. Un peu moins "voyeur" et provocateur qu'à l'accoutumée, immergé au coeur du monde des non-voyants.
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Des aveugles

Une histoire totalement déjantée dans le monde très peu connu des aveugles, voila ce que nous offre ce court roman qui est à la fois amusant, délirant et instructif.
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Des aveugles

Josette et Roger sont en couple et vivent dans l'institut pour aveugles ou ils ont grandi.ils y travaillent également et vivent leur vie. Un jour , un nouveau masseur débarque à l'institut, étrange et bientôt amant de Josette. Entre eux du sexe et le désir de tuer Roger...mais est ce vraiment ce que désire Josette? aimes t elle encore Roger ou ce nouvel homme?



Un récit simple,un moment de vie de ce couple d'aveugle, entre fantasmagorie et réalité. Court et déconcertant.



la 4 éme de couverture de Folio est vraiment nulle, elle ne reflète pas du tout le contenu, heureusement que j'aime Guibert car avec ce résumé pourri j'y serais pas allé! Pas merci le rédacteur de cette 4 eme de couverture!
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Des aveugles

Voilà un roman bien déroutant.

Ce qui frappe tout d'abord, c'est l'absence de situation spatio-temporelle. Cela pourrait se passer en 1930, en 1980, on ne sait pas vraiment où... J'ai finalement opté pour l'époque d'August Sander, comme le suggère la couverture du Folio (photo Enfants aveugles, de Sander)

Robert et Josette ne voient rien. Ils vivent reclus dans une sorte d'institution pour non-voyants (qui ressemble davantage à un internant à l'ancienne). Il y a effectivement un amant dans l'affaire, mais je ne suis pas tellement d'accord avec la plupart des commentateurs. Ce triangle amoureux n'est pas selon moi le centre du récit.

Le centre, c'est la description. Entre Zola et Céline, en y ajoutant une liberté de ton toute guibertienne, ainsi qu'un incipit qui m'a largement fait penser à celui du grand Meaulnes, la peinture (oserais-je dire la photographie) des personnages, de leur quotidien, de leur environnement est l'élément majeur.

Il y a quelque chose de la fable.

Avec ce roman, on pourrait en fait dire:"il y a quelque chose de çi ou de ça", sans pouvoir dire ce qu'il est vraiment.

C'est indéfinissable, il faut le lire et se laisser toucher, je ne vois rien d'autre à dire!



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Des aveugles

Josette et Robert, un couple marié, Taillegueur, l’amant de Josette.

Tous trois sont aveugles et vivent dans un institut destiné aux aveugles, ou tout le personnel est aveugle, sauf le directeur. Ils y vivent en autarcie, de l’enfance à la mort.

C’est un roman étrange, insolite, dérangeant. Le style est assez surréaliste, parfois très beau, parfois assez glauque, parfois humoristique.

Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris, je ne suis pas sûre d’avoir aimé et pourtant…. je pense que c’est un bon roman

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Des aveugles

Ce roman est absolument prodigieux ! L’auteur vacille entre le documentaire, le roman et la photographie pour dépeindre la vie dans un Institut spécialisé destiné aux aveugles et malvoyants. En une centaine de pages ce livre met en scène Josette, Robert et Taillegueur. Par ce triangle amoureux Guibert questionne la différence, la beauté, l’acceptation de soi. L’écriture est fine, tranchante, et hautement captivante !
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Des aveugles

La cruauté d'Hervé Guibert est un régal, car sa langue est à nulle autre pareille et que son l'humour et sa méchanceté ne cherchent à cacher ni sa tendresse ni son désespoir.
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Des aveugles

Trois aveugles : la femme, le mari, l'amant. Comment ils se rencontrent, comment ils s'aiment, comment ils s'entre-tuent. Un récit d'épouvante, puisque c'est le mode de lecture préféré des aveugles.
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Fou de Vincent

Une autopsie du rapport amoureux. L’écriture de H. Guibert est débridée, provocante, sulfureuse. Elle n’est que le résultat d’une passion dévorante qui coupe le souffle. C’est impudique, érotique, poétique. Ça sent le stupre et la dévotion. Fascinant.
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Fou de Vincent

Un livre très touchant, généreux, dégusté d'une traite. Les notes du journal de Guibert à propos de son amour pour Vincent sont franches, parfois tristes, la plupart du temps magnifiques.
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Fou de Vincent

Au début, Vincent meurt.

A la fin, Hervé rencontre Vincent.



En apprenant la mort de celui dont il fut dévoré d'amour, Hervé Guibert dans une de ses autofictions habituelles nous livre, à rebours, des fragments de son journal pour nous raconter qui était son Vincent. Et à travers les mots on découvre un jeune homme qui aurait pu paraître excessif si Guibert ne l'était encore plus, toujours plus. Et puis Vincent il aime surtout les femmes, la drogue et l'alcool alors pour le détourner de ses démons, il faut toute l'imagination débridée de l'écrivain pour le retenir, le revoir, l'attendre des nuits durant, l'espérer, l'aimer lui et encore plus son absence, prêt à n'importe quoi pour cet amour qui est si peu payé de retour. Parce que Vincent l'a bien compris, Guibert est fou de lui, alors selon ses humeurs et ses aspirations il choisit d'en faire ce qu'il veut. Un jour câlineur, le lendemain bourreau. Et puis des exigences, d'argent, de drogue, de temps... Guibert amoureux accepte tout, se soumet, oublie sa dignité, s'oublie lui-même, qu'importe du moment qu'il revoit Vincent le lendemain.



♪ You took your life, as lovers often do

But I could have told you, Vincent ♪

♫ This world was never meant for one

As beautiful as you ♫



Journal d'une passion à sens unique, Fou de Vincent nous dévoile un Hervé Guibert dont on ne sait plus si c'est d'amour qu'il se transit ou d'attente et d'espoir forcenés car bien entendu, moins Vincent lui cède, plus il en est dingue et s'il avait semblé ne pas prendre autant de plaisir à ce tourbillon masochiste que sans aucun doute il se délecte à entretenir, on souffrirait avec lui. Mais finalement puisque chacun paraît y trouver son compte...



On retrouve dans Fou de Vincent l'exacte recette dont sont cuistancés les textes les plus admirables de Guibert quand sans retenue ni fausse pudeur celui-ci, entre érotisme poétique et obscénité débridée, laisse s'exprimer tout son mal être et nous enseigne que l'amour, loin d'épanouir son homme, se doit d'en faire baver des ronds de chapeaux pour qu'on accepte, un jour, d'y prêter attention.

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Fou de Vincent

J'ai été attiré par le titre (ah bon !), sans savoir qu'il s'agissait d'une oeuvre sacralisée. Ce très court texte n'est clairement pas consensuel. Cette sorte de journal nous livre des réflexions du narrateur follement amoureux de ce Vincent : jeune, plutôt hétéro, qui va choper le sida dans ces années 80. Comme ce sont des phrases de ci de là, c'est décousu. Et, en plus, c'est à rebours de la vraie chronologie : Vincent commence par mourir. Notre narrateur en est affectivement dépendant, à l'attendre, à le sucer jusqu'à la lie (au sens propre comme au figuré). Il en souffre de cette absence et, en même temps, il n'en décroche pas, et il abuse de son sexe. L'excès vient d'ailleurs de l'utilisation de la déclinaison de "sucer" et "bite" dans toutes les phrases ou presque : un concours (gagné haut la main !) d'utiliser ces mots le plus de fois possible en un minimum de pages. Limite dérangeant mais fait pour.
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Fou de Vincent

Fou de Vincent fait partie des nombreux livres écrits par Hervé Guibert. Celui-ci a été publié une première fois en 1989. Hervé Guibert y dissèque la relation passionnelle qu’il entretien avec Vincent, un jeune amant, probablement adolescent au moment de leur rencontre, et avec lequel il va vivre pendant plusieurs années une liaison haute en couleurs, entre les déceptions, l’attente, l’envie, le désir, la violence, la dualité, et bien d’autres sentiments paradoxaux. L’Auteur nous livre ici une part de son intimité par fragments. Le texte ne narre pas chronologiquement leur liaison comme on le trouve de façon classique dans les autofictions, mais des extraits de ses journaux intimes. Il nous plonge dans l’univers cruel et tendre de la passion amoureuse, avec tout ce que cela incombe de destructeur et de déraisonné. Un petit livre sulfureux qui se lit quasi d’une traite et nous pousse à réfléchir à ses liaisons qui nous retranchent dans les méandres de nos folies sentimentales et charnelles. L’écriture est mordante, crue. On pourrait facilement s’identifier aux pensées d’Hervé Guibert.



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Fou de Vincent

Hervé Guibert m'apporte régulièrement des moments de bonheur, dans mes lectures.

Après un passage à la librairie "Les mots à bouche", à Paris, je me suis laissé tenté par ce court texte "Fou de Vincent".

Bien m'en a pris. Ce fut un court mais pur moment de bonheur de retrouver cette écriture pleine de sensibilité et d'émotion.

Ce texte continue de m'accompagner et est sans doute un des meilleurs d'Hervé Guibert, lus à ce jour.

J'attends de prendre un peu de recul pour le relire en partant de la fin, puisque l'originalité de ce livre est de commencer par la fin de l'histoire pour ensuite remonter le temps, à la rencontre de Vincent.

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Fou de Vincent

Il y a des auteurs qui étaient fait pour vous, et à côté desquels vous passez pendant des années sans jamais les rencontrer. Et puis un jour le hasard, la chance, le coup de foudre instantané.



Hervé Guibert est de ceux là.



C’est par l’émission radio d’Adèle Van Reth que j’ai pour la première fois entendu parler d’Hervé Guibert. Dans son cycle sur la pornographie, elle consacrait un épisode à Fou de Vincent, publié en 1989 par ce dernier. Il y raconte la relation érotique et obsessionnelle qu’il a liée avec Vincent dans des fragments crus et sublimes qui interrogent la réalité du désir : “Qu’est-ce que c’était ? Une passion ? Un amour ? Une obsession érotique ? Ou une de mes inventions ?”



J’ai tiré ce livre et c’est tout Hervé Guibert qui est venu avec. Ce petit génie de la littérature, sa gueule d’ange, ses belles boucles blondes. Sa vie brisée par les années sida: alors que ses amis tombent les uns après les autres, la maladie aura raison de sa peau en 1991.



Hervé Guibert est un maître de l’obscénité, de la lumière crue qui tombe sur la chair. Comme il avait raconté sa relation érotique avec Vincent, il raconte à la fin de sa vie l’avancée du sida sur les corps. Sur celui de Michel Foucault, son voisin et ami dont il retrace l’agonie dans La Mort Propagande. Sur le sien, dans une trilogie qui décrit les ravages de la maladie au jour le jour. On l'aperçoit en 1990 sur le plateau d’Apostrophe, décharné, ses belles boucles blondes sont tombées. Il montre la mort en direct, il est tragique, on est touché par son destin.



Hervé Guibert est comme une porte dérobée, un passage secret dans les livres: vous pensez être le seul à l’emprunter, et vous vous apercevez au fil des lectures qu’il est connu de beaucoup. Il exerce son attraction sur nombre d’auteurs contemporains, et avec eux il refait surface, se fraye un chemin, continue d’exister.









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Fou de Vincent

Fou de Vincent. Fou de désir. Fou.

Hervé Guibert raconte, à travers son journal, son histoire d'amour avec Vincent, jeune homme extrême et excessif dont l'autodestruction mènera à la mort.

Les fragments d'amour sont fugaces et intenses. Les hommes ne se voient pas souvent, ils partagent quelques soirées, quelques jours de voyage.

Très vite, Vincent mène la danse. Il décide de tout, il est le maître du jeu. Commence alors une véritable torture pour Hervé G., qui se sait terriblement et passionnément amoureux, à tel point que la perte de la dignité, la souffrance de l'absence et l'incertitude constante encerclent ses pensées.

Un amour violent, tendre, enjoué, destructeur. Vincent est une personne (un personnage) complexe, très ambivalente, à la fois dans sa vie et dans son désir.

La langue est impudique et crue mais toujours poétique, amoureuse et respectueuse. Les images sont belles.

Une histoire d'absolu.

Hervé Guibert a des choses à nous dire de l'amour. Véritablement.
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Fou de Vincent

Une gueule d’ange. Un regard bleu glacier. Une douceur mêlée de cynisme, une douleur infinie, une puissance incandescente. « Le pied » somme toute, du moins le disait-il.



En 1990, un an avant son décès, la France toute entière s’émeut et se scandalise à la découverte de A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, le dernier roman d’Hervé Guibert, 35 ans et déjà petit génie des Lettres Françaises. Dans la célèbre émission télévisée « Apostrophe », à la veille de la mort de l’auteur, face à un Bernard Pivot qui n’en menait pas large, la magnifique présence du jeune homme prend le pays à la gorge. Sa candeur, son aplomb, son obscénité, fascinent. Il séduit autant qu’il inspire le rejet. On s’offusque de sa crudité. On ne comprend pas comment un si parfait visage peut formuler de telles abjections. On admire aussi. Et on a raison.



C’est par l’émission de Matthieu Garrigou-Lagrange, sur France Culture, que j’ai pour la première fois entendu parler d’Hervé Guibert. Prise d’intérêt pour cet homme dont je ne saisissais encore qu’à peine la puissance, je me suis plongée dans toute une série d’archives, d’interviews et de lectures à son sujet. J’ai été subjuguée par la quantité d’écrivains et de lecteurs pour lesquels il y avait un « avant » et un « après » Hervé Guibert. Des hommes et des femmes qui parlaient de lui avec un respect, un amour et une admiration infinie. Pour l’homme qu’il était mais surtout pour l’auteur.



Très vite, quelques uns de ses romans se sont dégagés du lot. Fou de Vincent, publié en 1989 en faisait partie. Hervé Guibert y racontait sa relation érotique et obsessionnelle avec Vincent, au prisme de fragments aussi crus que sublimes.



Au creux de ce roman, c’est tout Hervé Guibert qui transparait. Ses amours, ses doutes, ses souffrances, sa vie brisée par les années sida, la peur de l’infection, les amis qui tombent les uns après les autres dans une douleur infinie, la maladie, celle qui aura raison de lui en 1991 ; il n’avait que 36 ans.



Dans une langue crue, brute, parfois dénuée de tout sentiment de manière à laisser l’émotion s’épanouir majestueusement, Hervé Guibert nous livre tout de cette passion déchirante pour celui qu’il nomme l’enfant. Noirceur michelangelesque, candeur infinie. Son écriture est celle de la chair, du sexe, de la « sueur de l’absolu ». C’est une poésie de la pornographie à l’état pure, une ode à un érotisme cru et incarné. A la beauté des gestes rime la pureté des mots. Chaque phrase, choisie au hasard au cœur du roman, est un miracle de littérature, une petite perle, souvent cabossée, parfois abîmée, mais toujours précieuse. Cette rhétorique de l’écriture de la chair rend chaque page plus sublime que la précédente. Et cette magnificence n’est pas le fruit d’artifices et de pulsions conventionnelles.



Sa fascination pour les corps l’amène à la description de morceaux de chair bien éloignés des canons et des standards, des corps menant leur propre vie, parfois laids, disgracieux, sales, mais toujours beaux, au fond de ses yeux. Son propre corps, alors même que celui-ci commence à la trahir (les premiers symptômes du Sida apparaissent) se transforme en objet d’écriture et la proximité de la mort métamorphose sa désillusion en un acte de courage incommensurable.



C’est par l’écriture de Fou de Vincent, qu’Hervé Guibert tente d’oublier cet amour. Il le magnifie autant qu’il le salit, l’abîme et le sculpte, le dévore et le rejette. Par la force de ses mots, le soin porté au choix des phrases, à l’ordre des fragments, il dresse le portrait magistral d’une liaison aussi destructrice que salvatrice, aussi douce que sauvage.



Un roman à faire sien de toute urgence.




Lien : https://www.mespetiteschroni..
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