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3.55/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1837
Mort(e) à : Paris , 1899
Biographie :

Auteur dramatique français."L'atrabilaire des planches"selon Paul Guth.
Après avoir essuyé plusieurs échecs au théâtre, il réussit enfin deux comédies en un acte, LA NAVETTE (1878) et LES HONNÊTES GENS (1880) et, désormais sûr de lui, il fait jouer au Théâtre- Français la pièce qui est tenue pour son chef-d'oeuvre LES CORBEAUX (1882), noire comédie réaliste sur les gens d'affaires. Il récidive avec LA PARISIENNE (1885), histoire impitoyable d'adultère.
Dans sa pièce inachevée, LES POLICHINELLES, il voulait exécuter les gens de finance. Il meurt à 62 ans, sans avoir donné sa mesure.
En pleine période de facilité bourgeoise, cet isolé a eu l'éclatant mérite d'avoir porté un coup fatal à toute la convention incarnée par Scibe, Sardou et Dumas fils, et d'avoir retrouvé la grande férocité moliéresque.
"Cet isolé, dont le nom rappelle les coups de bec des oiseaux de proie dépeçant un cadavre (...)porte sur la scène le pessimisme total de La Rochefoucauld, le drap noir recouvrant les illusions" Paul GUTH
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Source : Littérature P.Guth
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Henry Becque
Ce qui rend l'égalité difficile, c'est que nous la désirons seulement avec nos supérieurs.
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Henry Becque
En vieillissant, on s'aperçoit que la vengeance est encore la forme la plus sûre de la justice .
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Sonnets mélancoliques


VII
Le temps et ses leçons amères
Ne nous guérissent qu’à moitié ;
Nous reconnaissons nos chimères,
Sans pouvoir les prendre en pitié.

Une heure, après des maux sans trêves,
Nous nous arrêtons consternés ;
Et puis nous reprenons nos rêves
Que leur histoire a condamnés.

Poètes, quel sort est le nôtre !
Nous courons d’une erreur à l’autre,
Têtes folles et cœurs blessés ;

Dans ce besoin d’aimer immense,
Une voix nous dit : recommence,
Quand l’autre nous dit : c’est assez.

p.7
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Henry Becque
Je n'ai rien qui me la rappelle,
Pas de portrait, pas de cheveux.
Je n'ai pas une lettre d'elle.
Nous nous détestions tous les deux.
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Henry Becque
Le défaut de l'égalité c'est que nous la désirons seulement avec nos supérieurs.
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Sonnets mélancoliques


VI
Nous sommes malheureux !
Parents, amis, maîtresses,
Nous rêvons avec eux
D’éternelles tendresses !

Nous voulons jusqu’au bout
Garder ces alliances ;
Nous leur pardonnons tout,
Tant d’oublis et d’offenses.

Rien n’y fait. Un hasard
Renverse tôt ou tard
Nos amours les plus chères ;

Et nos cœurs incompris
S’échappent de débris
Où naissent des vipères.

p.6
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Le théâtre représente un salon - décoration brillante, gros luxe - Au fond, trois portes à deux battants ; portes latérales à deux battants également -
- A droite, au premier plan, contre le mur, un piano et de même à gauche un meuble secrétaire, qui se font vis à vis. - Après le meuble secrétaire une cheminée. - En scène, au second plan, sur la droite, une table ; à gauche en scène également, au premier plan, un canapé. - Sièges divers, glaces, fleurs, etc.
La scène se passe à Paris de nos jours....
(lever de rideau de l'édition du Delta parue en 1970)
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Sonnets mélancoliques


II
Pendant que les forts et les sages
Comptent, trafiquent, font leurs prix,
Acceptent tous les esclavages,
Acceptent tous les compromis ;

D’autres, trop las pour tant de peine,
Et qui resteront des témoins,
Contemplent la mêlée humaine,
En riant dans les petits coins.

Parfois des tristesses les prennent ;
Ils s’arrêtent et se souviennent
De grands projets évanouis ;

Ce sont des faiseurs de volumes,
Ils sont légers comme des plumes,
Ils sont profonds comme des puits.

p.2

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Sonnets mélancoliques


IV
Voici mon nom et mon adresse,
Écris-moi vite, écris demain,
Allons faire un bout de chemin,
Avec une pointe d’ivresse.

Si tu dois être ma maîtresse,
Ne prends pas un air inhumain,
Et ne repousse pas ma main
Sur tes dentelles en détresse.

Puisque l’on s’aime pour huit jours,
Pourquoi prendre tant de détours
Et déguiser ce qu’on veut dire ?

Viens dans mes bras, être charmant,
Je te désire et te désire,
Et te désire infiniment.

p.4
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Sonnets mélancoliques


V
Sur ce petit billet discret
Qui me promet votre visite,
Un caprice vous a conduite
À dessiner votre portrait.

Ainsi fait une hôtesse aimable,
En annonçant complaisamment
Le mets exquis et délectable
Qu’elle offrira dans un moment.

Oui, c’est bien vous, c’est votre pas,
Votre démarche nonchalante,
Le manchon qui porte vos bras ;

Mais la tête est bien différente ;
Avec de l’encre on ne peut pas
Faire une rose ressemblante.

p.5
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Paru en 1872, La Curée, deuxième roman de la série des Rougon-Macquart d'Emile Zola se déroule en 1851. Il dépeint les milieux enrichis et spéculateurs à Paris peu après le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. Ceci est:

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