Sur le seuil de la grange
le doux colporteur de l'enfance
ouvre son sac
éblouissant
Dans la voix que j'aimais
la note scandaleuse et haute des colères
Et plus tard qui es-tu ?
Toujours l'enfant qui donne à l'impossible amour
des coups de pied dans les poubelles
Oui, ton enfance
veille sur toi
Vers le plaisir, j'entends toujours mes pas d'enfant
les pas tremblants, dans les greniers du mal de naître
Extrait du poème Regards sur une enfance