C'est en arrêtant de d'analyser et de se critiquer en permanence que nous donnons naissance à nos meilleures réalisations.
En japonais, il n'existe pas de terme signifiant prendre sa retraite avec le sens exact que nous lui attribuons en Occident.
Selon Jan Buettner, journaliste au National Geographic qui connaît bien le pays nippon, "avoir un but vital est si important dans cette culture que les japonais ne connaissent pas notre concept de retraite".
Seul l'éphémère est beau. Dans la nature, tout naît et meurt. Là réside le drame, mais aussi la beauté. Si quelque chose devait durer toujours, nous ne le valorisions pas. La feuille flétrie sur le point de se détacher de l'arbre est une image pleine de poésie parce qu'elle incarne l'essence de la vie : nous n'aimons que ce que nous pouvons perdre.
Il existe une tendance à s'accrocher aux habitudes, et la seule façon de s'en sortir est de confronter le cerveau à de l'information nouvelle. Ainsi le cerveau crée des connexions nouvelles et se ressource. Il est important de s'exposer au changement, même si le niveau d'angoisse augmente quand on sort de sa zone de confort.
Si le simple fait de regarder pouvait me donner autant de satisfaction, pourquoi m'employer avec autant d'ardeur à faire des choses ou à faire en sorte qu'elles soient faites ? Je n'avais certainement jamais imaginé que la clé de ma réalité personnelle se trouvait dans une aptitude en apparence aussi simple que de laisser mes sens libre vagabonder sans objectif. J'ai commencé à me demander si mes yeux et mes oreilles n'avaient pas leur propre sagesse.
L'être humain n'est pas fait pour vivre comme un rat d'égout. De même que tous la animaux, nous appartenons à notre environnement naturel et, pour notre équilibre, nous avons besoin de respirer de l'air pur, de sentir la terre fertile sous nos pieds et de nous balader au milieu des grands arbres qui ont toujours fat partie de notre habitat.
...
Bien sûr, nous n'allons pas retourner au temps des cavernes ni redevenir des chasseurs-cueilleurs nomades. Pourtant, il ne tient qu'à nous de retrouver le bonheur du jardin d'Eden et de nous reconnecter à la magie guérisseuse d'une nature qui est beaucoup plus proche que nous imaginons.
C'est là le pouvoir du shinrin yoku.
Rire, rire est le plus important. Là où je vais, je ris.
" Les gens ont souvent le fantasme de croire que le bonheur durable est le résultat de la perfection. La plupart rêvent de l'époux ou l'épouse parfaite, du travail parfait, du foyer parfait, et ainsi de suite. Mais ce désir de perfection est une forme de négation de la réalité. En fait il nous conduit à l'opposé de ce que nous recherchons. La perfection n'existe que dans l'imagination. Tant que nous assimilerons le bonheur à la perfection, nous ne serons jamais satisfaits.
Les anciens maîtres du wabi-sabi comprenaient cela très bien, poursuivait-elle, ils savaient que le bonheur ne voulait pas dire absence de problèmes. Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais une vie exempte de problèmes. Puisqu'il ne peut exister de vie parfaite, le wabi-sabi nous montre la voie d'une vie qui accepte les imperfections, qui fasse la paix avec les difficultés et les accidents, et qui s'emploie même à les utiliser pour notre plus grand enrichissement."
De Taro Gold dans "Living Wabi-sabi"
L'idée d'initier et de développer quelque chose de nouveau est souvent associée à l'image d'une personne jeune avec toute la vie devant elle. Or, tout le monde a la possibilité de donner un nouveau départ à sa vie, indépendamment de son âge. Même une personne âgée peut décider de remettre les compteurs à zéro et de se réinventer parce qu'elle a elle aussi toute la vie devant elle. Ce qui compte ce n'est pas le nombre d'années que nous pouvons encore vivre, mais ce que nous allons faire du temps qui nous reste.
sans le savoir à ce moment-là, nous étions en train de pratiquer le shinrin yoku, littéralement le "bain de forêt". Le calme que nous avions en vain essayé d'atteindre tout au long de l'année à coups de massages relaxants, de cessions de mindfulness ou pleine conscience, et même de tranquillisants, nous étions à présent offert comme un enchantement par le simple fait de nous plonger dans le vert.