Rendez-vous incontournable de nos étés, la 110e édition du Tour de France a pris fin ce dimanche 23 juillet. Au-delà d'être l'un des événements sportifs les plus suivis dans monde, Quentin Lafay s'interroge sur les récits qui entourent cette compétition mythique.
Pour en parler, il reçoit trois invités :
Guillaume Martin, cycliste professionnel, 12ème du Tour de France 2019.
Jean-Louis Perez, producteur et réalisateur français.
Aurélien Bellanger, écrivain.
#cyclisme #tourdefrance2023 #geographie
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Grâce à lui (Einstein), chacun comprend désormais qu'hommes de réflexion et hommes d'action ne doivent pas être opposés les uns aux autres, mais qu'il sont bel et bien complémentaires.
Basses aspirations corporelles, émotions et sentiments – tout cela n’a de sens qu’à partir du moment où l’esprit les domine.
-Plotin
Flaubert disait qu’« on ne peut penser qu’assis ». Nietzsche s’opposait à lui en affirmant que « seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose ». Eh bien le vélo réconcilie Nietzsche et Flaubert en réunissant leurs deux conditions : nous sommes à la fois assis et en marche quand on pédale ! Alors pour faire de la philo, faites du vélo !
Et rappelle-toi, touriste : il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant !
Le désir est l’essence même de l’homme. Et quels sont les objets de ce désir ? Ce que l’on n’est pas, ce que l’on n’a pas, ce dont on manque.
Sur le tour, et dans les sport en général, on adore catégoriser, étiqueter, généraliser.
Notre société est fondée sur cette maxime intérieure : "je pourrais, si..." Elle est constituée de fantasmes que l'on s'interdit de réaliser. L'homme est né libre et partout il s'imagine des chaînes.
Comment un individu peut-il se gouverner face à un monde absurde, face à une société inconséquente, en recomposition permanente, qu'il construit autant qu'il combat ? - voilà le sujet de cet essai, qui se lira à travers les yeux d'un cycliste, cherchant inlassablement à s'échapper d'un peloton auquel il est inextricablement lié, puisqu'il le constitue.
Car, contrairement aux choses, l’humain n’est pas, il a à être.
I. En route vers le tour, p. 23
Compétiteurs et spectateurs n’appartiennent pourtant pas à des catégories différentes d’être humain. Trop souvent réifié, l’athlète mérite de retrouver un plus honorable statut, celui d’acteur du sport, celui d’artiste du sport.
En route vers le tour, p. 45